Welcome in Night Cityforum test de Night City | | | | Zola Elcatraz \\_substance over style_// Messages : 146
And war is all you ever seen
Your war behind the screen
And all it means to me. When you are numb
When you've been gone
Lost in the lapse again Date d'inscription : 07/07/2021
| Jeu 8 Juil - 1:23 Zola "Atropos" Massanift. jimmi simpson | Nom: à lieu d'origine, tu portais les traits de Shepard, nom d'un père que tu n'as connu que par les mirages et les absences idylliques; aujourd'hui tu réponds à Massani, nom de ta création, qui ne veut rien dire, qui n'apporte rien, qui ne veut rien. Prénom: entre les pages jaunies d'un vieux journal et les citations murmurées par une mère trop passionnée, Zola est devenu patronyme par lequel tu réponds, ce que tu étais a disparu dans les cendres d'une ville que tu as quitté. Surnom ou Alias: pendant un temps, tu t'amusais d'être la catin des autres, la pute de luxe qui répondait sous le nom de Sable, insaisissable, l'alias résonne encore de ci de là quand ton corps se vend toujours. pourtant c'est sous l'alias de Atropos que tu enchaînes ton âme au diable pour qui tu travailles, pour qui t'es enchaîné. ça fait longtemps, bien trop longtemps que ton monde s'est foutu en l'air pour quelques lettres, notamment celle que l'on soufflait sur l'oreiller, le Lola de la douceur. Âge: l'âge est éphémère, absous du temps et de l'espace, pourtant c'est dans la quarantaine que tu dissimules des rides par des implants. Genre et pronoms: malgré une apparence masculine et des attributs qui sont associés au genre masculin auquel tu appartiens, tu n'es pas pointilleux concernant les pronoms. tu te fiches d'être appelé il, d'être appelé elle, ou d'autres pronoms qui peuvent exister dans le large spectre de la non-binarité. que l'on t'appelle il, elle, iel ou autre, le résultat est le même, et en ça, tu t'en fiches, tu es confortable avec chaque pronom.Lieu et date de naissance: dans la neige froide d'un monde couvrant l'Alaska native, t'es né dans les décombres d'une Juneau tragiquement abandonnée, que t'as quitté avant d'en connaître les détours, dans ce 02 novembre 2033 tout aussi pathétique. District d’habitation: tu rêvais du luxe de Downtown, de l'exotisme de Japantown, mais des deux côtés la laisse tire et chez toi, la laisse n'est pas sur ta peau mais sur les autres. C'est donc en plein coeur du Glen, à Heywood, que tu vis, au milieu du fric que tu dissimules. Profession: tu as revêtu différentes casquettes, traversé différents mondes, toucher du bout des doigts des sphères et des conjonctions différentes. Tu étais une pute de luxe, poupée de luxe au Clouds, il n'y pas si longtemps, et même si tu ne réponds plus de cette profession, certains t'y connaissent encore. Aujourd'hui, tu revêts la réputation internationale de voleur d'oeuvres d'art au nom d'un alias, et tu fais office de chien de garde, de mercenaire, d'assassin, de solo pour Kang Tao qui te garde sous muselière. Affiliation: Affilié aux Tyger Claw quand tu as signé ta vie au Cloud, et tu as vendu ton âme aux diables aux couronnes de dragons, et chaque jour de ta putain de vie reste, d'une part, la leur. Petit chien des Tigres, bien malgré toi, malgré tes crocs qui se tendent à rugir, à mordre à la gorge. Reste sage, petit chien. Petit chien qui a trotté trop près du trottoir, qui s'est vu bousculé par la corporation pour laquelle tu joues aussi, Kang Tao du bout des doigts, tu leur craches dessus en arrière pourtant la laisse et la muselière continues de serrer. Alignement Arcanique: Malgré ton impression que les dés sont toujours truqués en ta faveur, tu continues de jouer, tu continues de tourner La Roue de la Fortune, toujours plus près de la mort. Orientation Sexuelle: sans aucun intérêt ni pour le genre ni pour d'autres caractéristiques qui te paraissent aussi absconses que superficielles, c'est dans la pansexualité que tu jouis, sans un regard pour autre chose que la beauté qui t'ouvre les portes. Situation Amoureuse: c'est compliqué, t'as jamais su faire simple, tu t'es toujours foutu dans les emmerdes parce qu'un coeur qui bat, un coeur qui vit, c'est un coeur qui se choppe pire que les MST du bas de rue. t'as jamais su faire attention, tu t'es toujours foutu en merde. Situation financière: Dans les faits, tu devrais pas être riche, tu devrais croupir au bas de plafond, la gueule à réclamer un eddie, mais non. Mais non, la réalité, c'est que tu es riche comme crésus, de braquage de casinos, de pillages aux blackjacks, de vols de tableaux chez un riche corpo, d'un coup d'un soir qui devient sugar daddy puis dead daddy. tu séduis, tu baises, tu détruis, le cœur en cendres, la gueule de sang. Groupe: neomilitarism/kitsch |
ready for abduction. beyond good and the evil within C’est quoi ton spot préféré dans Night City ? _ T'en as pas vraiment, mais si tu devais en choisir un, ce serait probablement le coeur de Corpo Plaza, tu pourrais passer des heures à contempler les deux poissons holographiques danser dans un rythme presque régulier. Comme un gosse. C’est quoi ton bordel ou ton club préféré dans tout NC ? _ à une période donnée, tu aurais dit le Cloud, pour le refuge qu'il a été pour ta vie, à un moment où tout basculait dans un sens et pas dans l'autre. Aujourd'hui? Tu glisses au Dark Matter et c'est là-bas que tu t'y sens en sécurité. Tu t'y sens libre, quand tu grimpes sur le toit et que tu as l'impression d'avoir la ville sous tes pieds quand il n'est rien. Tu restes un rat d'en bas, un chien qui jappe sans mordre, la laisse trop courte. Ton must-have vestimentaire ? _ amoureux des costumes, amoureux des vestes en cuir, amoureux des bottes, des t-shirt déchirés, des chemises repassées, de l'extravagance kitsch comme de la sobriété neomilitarist, ton must-have demeure une écharpe, quelque chose pour habiller le cou, quelque chose pour s'y plair. T’es plutôt balade nocturne ou balade de jour ? _ si tu es du genre à te balader régulièrement de jour, clope au bec et yeux rivés vers le ciel, c'est pourtant de nuit que tu éprouves le plus de plaisir à te balader, à chercher des recoins où te planquer, où frapper, où t'amuser à grimper de toits en toits, glisser sur les rebords pour une attaque, à toucher dangereusement le bord, le vide. Qu’est-ce que tu fais quand tu taffes pas ? _ t'as un rire quand on te pose ce genre de questions, parce qu'il est jamais question de pas bosser. si tu traînes dans les musées, c'est pour mettre une cible sur une proie. si tu es dans les bars, c'est pour voir le prochain que tu pourrais extorquer. si t'es dans les rues, c'est que tu t'es perdu dans ta tête. la réalité, c'est que t'es souvent dans ta tête, dans tes bouquins, dans les corps aussi, contre la peau d'autres. c'est que tu joues avec les parfums et les saveurs, les fragrances et les couleurs. T’es du genre à aider mamie à traverser la rue ou à lui piquer son sac ? _ quelle bête question. tu lui voles son sac à mamie. et le plus beau? elle ne s'en rendra même pas compte. Tout est dans le doigté, la subtilité, c'est ton mantra. Être aussi bon de tes doigts au lit qu'à subtiliser les choses. C’est quoi ton rapport avec la NCPD ? Les gangs ? Les corpos, tout ça ? _ t'as jamais aimé les flics, pas depuis qu'ils t'ont coffrés quand t'étais qu'un gosse à chercher la bouffe sur les étales ouvertes. les gangs, tu les as jamais aimé aussi, ils t'ont pas fait de cadeaux, ont foutu ton visage dans la boue. les corpos ? ça t'amuse de les emmerder, ça t'amuse moins depuis que t'es enchaîné. Ta bouffe préféré, c’est quoi ? Et ta boisson ? _ passionné par les vins, t'aurais presque pu croire en une reconversion si c'était pas un moyen de te fondre dans la masse. la nourriture, ceci dit ? tu manges de tout, t'as jamais eu l'occasion de faire le difficile quand t'avais rien. t'as une dent salée, t'adores les plats fait-maison, t'adores ce qui vient du coeur, le reste n'a pas d'importance. T’es plutôt conformisme ou rébellion ? _ la conformisme a un prix, mais c'est celui de la rébellion que tu payes, quitte à te retrouver la gueule en sang contre le pavé, ce serait pas la première fois. Une vie paisible ou une mort spectaculaire ? _ Un dernier coup, une dernière carte, un dernier sourire et un dernier orgasme sur le bord d'une cigarette, bien évidemment que tu aspires à la mort spectaculaire qui fera briller ton nom dans un cocktail sur les bancs de l'Afterlife. evil_// wether be a hero or a rebel of the world? « 5 de cœur, 7 de trèfle. On continue ? » La question roule sur les lèvres de la croupière alors que tes doigts sont posés sur les bords de la table, les yeux rivés sur les autres paires autour de toi, sur la paire du dealer. Tu calcules, tu observes, tu analyses, comme toujours, parce que tu sais que la chance n’est jamais de ton côté. Si elle l’a un jour été, elle a rapidement plié les bagages en se rendant compte que tu étais le parfait pigeon quand tu arnaquais toi-même ton monde avec brio et avec dextérité. Tu ne devais tes succès qu’à ton professionnalisme et ce que tu savais faire de ce corps fatigué et usé, ce que tu avais appris à faire, le talent sur le bout des doigts. Talentueux et ambitieux, deux mots que tu as toujours utilisés, que l’on a toujours utilisé pour toi. La réalité, tu aurais préféré être talentueux différent. Être bon à tuer, à voler, ça n’attire que des problèmes sur le long terme, et pourtant… tu aimes les problèmes. Une de plus. Le visage de la croupière qui s’adoucit, ses doigts qui glissent sur les cartes, en posent une nouvelle à ton compte. Tu as un soupir, un battement dans cette cage thoracique serrée alors que tes doigts tapent, inquiet, presque anxieux parce que le hasard te fait toujours défaut, le hasard te plombera toujours, parce que tu n’as pas ce contrôle dont tu as besoin quand tu mises sur tes casses, sur tes vols. C’est pas toi qui décide, ça t’ enrage un peu. 6 de carreau. Mais l’appât du jeu, il est fort, il consume, il te consume, comme ton paternel avant toi, l’addiction sur le bout des doigts. Accro à l’adrénaline, accro à la force des choses, au hasard. Accro à ce que le destin pourrait te réserver, au final, à ce que le destin pourrait te donner dans les années à venir. Toujours curieux, toujours aventureux, toujours prêt à sauter sur la première aventure qui passe, sur la première expérience qui exciterait un peu ton coeur, qui le ferait battre dans ta poitrine, qui régalerait tes rétines usées. Une raison pour laquelle tu as vendu ton corps pendant longtemps, raison pour laquelle tu te complais dans cette jalousie et cette possessivité qui continue de battre, raison pour laquelle les trahisons ne sont jamais passées et ne passeront jamais malgré toi, raison pour laquelle pardonner est difficile, raison pour laquelle faire confiance est d'une complexité acerbe. Difficile d'accès malgré ton apparence nonchalante, difficile à attraper malgré ta sociabilité véritable, difficile à cerner derrière tes sourires qui masquent les traumatismes, difficile de voir l'identité derrière les vols. Un drôle de phénomène, qui continue de tirer les cartes, de jeter les dés. Une de plus.Le souffle court, les yeux qui comptent, qui calculent, qui observent les cartes de la croupière. Aucune victoire promise, aucune terre promise en vue, tu as toujours vécu en arrière, à reculons, jamais vraiment dans le courant des autres, dans le même mouvement. Tu préférais te balancer au bout d’une corde, le pied attaché et voir le monde d’en bas, tourner dans le sens inverse la roue de la fortune pour décider quel sort sera le tien. Tu observes, tu analyses même ce que tu ne regardes pas directement : les gens, les souffles, les rires au fond de la salle, les regards posés sur toi. C’est ta sixième victoire. Serait-ce la septième ? Tu es pourtant malchanceux, ou serais-tu seulement capable de faire les bons choix un jour ? Continueras-tu de mordre malgré les chances de prendre un baton entre les côtes? Continueras-tu de jouer au plus con quand tu te prendras un revers de la monnaie? Continueras-tu vraiment à jouer avec la vie comme si elle n'était qu'un dé? Ouais. Probablement. T'as toujours été un petit malin, à faire comme, et tu sais bien que ça changera pas du jour au lendemain. « 3 de cœur. Félicitations. » Mais le gain, la victoire, ça a un goût de déjà vu, le genre qui finit par te lasser, toi qui a besoins de challenge, de difficultés, de quelque chose pour te pousser à plus. La facilité ne t’a jamais intéressé. C’est facile de marcher comme les autres, de suivre les pas des autres, de tracer les mêmes sillons déjà parcourus cent fois, c’est plus compliqué de se dire qu’on fera autre chose. Toi, tu voulais être unique sans savoir que t’étais déjà une copie. Prénom usé, fatigué, vieilli sur des couvertures de livres anciens. On te le demande souvent, si t’es appelé par l’auteur dont tu empruntes les lettres sans avoir la prétention de retrouver la même verve. Bien sûr, ta voix glisse avec le miel de la gentillesse habillée par le meurtre, le sarcasme qui brûle quand tes dents claquent, l’ ironie qui assassine, le déni dans chaque sentiment que tu couvres de liquide carmin après ton passage. Tu joues au plus malin, mais les sentiments sont tes plus grands adversaires, incapable de communiquer correctement, trop peur d'en lâcher trop sur toi, et pourtant, t'hésites pas à raconter ton histoire comme si tu pouvais être un exemple alors que tu en es l'inverse. Tu esquives, tu dérives, tu perds le nord, tu verras bien ce que le sud t'apportera. Tu dévies, tu jettes les dés. T'essayes d'éviter les sujets qui te pousseraient à te détourner de quelqu'un, les trahisons qui brûlent la peau, qui poussent ton regard à devenir violent, froid, glacié. Non, t’es pas Emile Zola. Non, tu lui arriveras pas à la cheville, tu ne le veux même pas. « Monsieur ? Monsieur, votre mise ! » T’as déjà quitté la table, l’argent t’intéresse pas, le jeu t’ennui déjà, et tu te camoufles comme un caméléon dans la foule. Tu disparais telle l’ombre que tu t’es efforcé à devenir pour qu’on te fiche la paix, pour te creuser cette place au soleil que tu cherches comme le saint graal d’une vie qui te semble pourtant si inaccessible. Rien qu’à voir quand tu claques la porte du taxi, quand tu glisses quelques mots au conducteur, un brin de gentillesse dans les billets que tu claques pour un peu de silence. T’observes le monde par la fenêtre de la voiture, les yeux perdus entre les néons et les immeubles sans savoir où tu vas. Pourtant, tu sais que les lignes de tes jours sont guidées, dirigées, rythmées au millimètre. Tu sais qui tu es, ou du moins, tu penses le croire quand tu croises ton reflet un peu plus loin dans la rue, à un feu rouge. Parce que les traumas reviennent parfois, comme ça, dans ses images, dans ses visages que tu as l'impression de revoir, ceux qui t'ont marqués, ceux qui brûlent encore sur ta peau. Tu sais pas si tu as peur de tout ça, ou si tu essayes encore de les affronter dans la mort. peut-être que tu seras comme ça quand la tombe t'enveloppera. Peut-être que tu continueras de te battre, peut-être que tu n'arrêteras jamais vraiment. Ralentissez. Tu penches un peu la tête, tu vois ce gamin qui vole quelque chose dans un magasin, tu vois le gamin qui court, qui se planque, qui échappe presque au pire et tu te vois toi, quand tout a commencé. Quand tu étais attiré par le jeu, par l’adrénaline, ces choses qui ne t’ont jamais quittées. T’as jamais vraiment arrêté d’être le gosse que tu étais auparavant. Tu l’es toujours un peu, dans tes sourires, dans tes blagues bancales de cet humour si idiot, dans tes regards assassins qui essayent de jouer à l’adulte sans être sûr de l’avoir jamais été. T'esquisses un rire, les yeux en l'air, le visage fendu de ce sourire qui ne te quitte pas, même quand ça va pas, même quand tu es au plus bas. Tu continueras de sourire, de faire passer le sérieux et le calme sous un sourire délicat, sous des yeux attentifs malgré tout. Dualité perplexe, dualité complexe. Accélérez.T’en as assez vu, de ces images du passé, de ces images qui te hantent, qui te rappellent tes erreurs, trop nombreuses. Ton impuissance, parfois. T’as jamais été vraiment sûr de ce qui t’avait propulsé dans les trous dans lesquels tu t’étais embourbé en espérant pouvoir récupérer de l’air dans une bulle volante. T’es électron-libre, peut-être était-ce prévu ? peut-être qu’il était évident que tu fonces dans les pires traquenards parce que tu savais pas comment tenir la laisse qu’on avait enroulé si proprement autour de ton cou. Peut-être que tu ne savais simplement pas comment obéir, pas comment être autre chose que cet électron qui vit de tout et de rien. « On y est, monsieur. Bonne soirée. » Ouais, bien sûr. Dans un sourire charmant, parce que tu l’es, toujours. Charmant, séducteur, flirt ; les synonymes sont vides sans la symbolique de ce besoin d’avoir du monde autour de ton petit doigt, de les avoir autour de toi comme une ceinture d’astéroïdes. La corruption de la manipulation n’est jamais bien loin, pourtant, t’essayes, t’essayes si fort, de garder tes valeurs, pour ce qu’elles valent. Tu claques la porte du taxi, tu grimpes les marches à une vitesse presque trop rapide, comme si tu te précipitais vers la mort, comme à chaque fois que tu te lances dans un combat. Lion en cage, lion prêt à rugir, lion prêt à attaquer. Toujours la mort sur tes talons, imprimée sur ta cheville. Combien d’identités as-tu volé pour devenir ce que tu es ? Combien d’identités as-tu détruite au nom de quelque chose ? Combien de choses as-tu sacrifié au nom du jeu ? « Lola, ton client est là. » Evidemment, petit chien en laisse, la dette sur les doigts, comme ton père. Des dettes à vie parce que t’as fricoté avec le destin, parce que t’as cru, naïvement, que tu pouvais te frotter aux épines sans perdre un peu de toi-même dans les mains de la vie. Boute-en-train, aime à jouer avec la mort comme avec la vie, c’était comme si t’avais plus à rien mais que tout était encore à jouer. Tu tournes la roue, tu changes tes cheveux, tu lâches tes vêtements, tu te perds dans une nouvelle identité. Lola. Combien d’identités pour cacher la tienne ? combien d’identités pour réunir ce que tu étais ? Cet assassin, cette prostituée, ce charmeur, cet enfant perdu dans les limbes. Combien d’heures à gratter les coups de bassin pour une arnaque de plus, pour un calcul supplémentaire ? Combien de baisers volés pour qu’un seul compte ? Bonne soirée.Politesse exigée, le kimono replacé sur tes épaules, tes yeux qui se perdent dans les détails des draps froissés, la fatigue dans les os. Où est encore Zola au milieu de toutes ses identités, tu te le demandes encore, si quelqu’un était capable de le différencier quand tu n’es même plus sûr d’être là où tu voudrais être. Un jour usé, utilisé, pour les biens d’autres, pour les envies d’autres, existes-tu encore ? Tu quittes le nuage, la lettre de démission sur le comptoir, un doigt d’honneur et une langue tirée à ces chiens qui te tiennent en laisse, qui t’ont poussé à la résilience, à la tempérance, à la courbure de l’échine. Explicite, vulgaire, la retenue qui n’existe que dans les illusions que tu disperses, que dans les rêves de gosse que tu continues d’exploser à coup de balles. « C. 0250, Atropos. » Bien évidemment. Regardez le chien qui aboie, qui ouvre grand la gueule pour montrer les crocs, le chien qui obéit pour pas payer, pour pas prendre les conséquences de ses propres actes. Regardez-le qui secoue la queue, qui attends une caresse, une remarque quand il lance le chargeur dans le pistolet, quand il arme ses poisons, quand il glisse dans l’appartement à pas feutrés. Discrétion, mot d’ordre, furtivité comme réalité. Tu vas droit au but, tu prends trop de plaisir, ça te fait peur, d’être comme ça. Ça te fait peur de te délecter autant d’avoir droit de vie ou de mort sur le monde. Ça te fait peur, de ressentir. Tu vois les yeux terrifiés de la victime, qui sait très bien pourquoi t’es là. T’as pas l’apathie à prétendre que ça te fait rien, t’as pas l’apathie à croire que tu tues par pur plaisir sans y lâcher des morceaux de toi-même. T'as encore peut-être trop d'empathie et de bon fond pour pouvoir prétendre faire ça avec plaisir. C'est juste devenu mécanique, habituel, comme une arme. Et les armes ne pleurent pas pour les âmes qu'elles enlèvent au ciel. pourtant, les larmes qui coulent parfois sur tes joues quand les traumas remontent, quand les photos reviennent sur tes rétines, elles sont réelles. A te croire monstre, tu pourrais le devenir. A te croire arme, tu te perds dans l'humanité que tu essayes de conserver malgré la froideur de ce que tu connais entre tes doigts. « S’il vous plaît, je n’ai rien fait. » Les suppliques, tu les acceptes que dans les draps, pas quand tu as le fusil chargé, pas quand tu as le nom de tous ceux à qui tu tiens criblés dans ton dos, pas quand tu as pas le choix que de crier oui à capella. T’aimerais avoir le choix, t’aimerais pouvoir te permettre le choix, mais t’as tourné la roue, t’as joué aux dés, et ils étaient truqués. Tu vis de la seule honnêteté que tu te gardes, ce refus du mensonge, parce que ça sert à rien quand ta vie est aussi emmêlée. Tu souris un peu, sincèrement désolé, mais t’as pas le cœur à faire des sentiments alors que la balle se loge là où elle doit l’être, proprement, sans bavure, dans le silence d’un appartement où tu sais qu’il y a une famille que tu dois garder sous silence. Meurtrier. Tes valeurs sur ton dos, pour ce qu’il en reste. La fatigue dans les os quand tu contemples le sang dans lequel tu baignes, le champ de cadavres qui s'amoncellent et deviennent pires que des témoins gênants mais bien des monstres d'humanité. Parfois, tu te demandes encore si t'es humain là dessous, s'il te reste quelque chose? Et puis tu sens ton coeur battre, celui qui fait mal parfois, celui dont tu nies parfois l'existence même. Tu te rappelles, tu te souviens, tu souris un peu plus, tu te rappelles que t'es encore là, que t'as pas totalement disparu au profit des autres. est-ce qu'on me connaît vraiment?C’était pas personnel.Ça l’est jamais. Emprisonné dans un écrin confectionné par tes doutes, par tes crises d’identité, par la perte de la tienne au profit de ce que l’on veut que tu sois : bon chien. Mais t’es là, à sourire comme un con, une cigarette coincée dans les lèvres, à oublier que le passé existe, à lancer les dés sur un énième plateau d’un énième casino pour voir si le truquage existe encore. T’es là, le regard en coin, le sourire vrillé, les doigts sur les hanches d’une femme à arnaquer, les autres sur un tableau qui t’intéresse, les lèvres à partager un poison pour une proie par une pilule qui glisse sous la langue. T’es là, gamin des rues, à jouer à faire l’adulte, à espérer la vie de château quand tu connais que les bas-fonds de la ville. Pour certains, t'es le bon chien, t'es le bon petit toutou qui aboie à peine, qui mord sur commande. Pour certains, tu es la pute qui a vendu son corps comme on vent du plastique lyophilisé en ville. Pour d'autres, tu es ce voleur vantard qui se connaît si bien dans les techniques et les pratiques. Pour d'autres, t'es le pauvre gosse qui sourit toujours, qui manque pas une occasion de faire une blague, celui qui amuse la galerie. D'aucun n'est faux, d'aucun n'est vrai, d'aucun la réalité se trompe. T'es le même homme qui enroule ses bras dans un câlin chaleureux que celui qui lâche un corps froidement mort sur le bas de la chaussée. T'es toujours celui avec des principes, celui qui fait des promesses qu'il espère tenir, celui qui se sacrifie sans même penser aux conséquences, celui qui joue avec le destin et qui prends les opportunités comme elles viennent. Celui qui hésite plus. Nouvelle mise, 2000.Et tout recommence, comme à chaque fois. Nouvelle mise, nouveau jeu, nouveau défi, nouvelle adrénaline dans les veines, l’inquiétude pour tes proches à chaque mauvais faux-pas, l’inquiétude de te planter, mais tu continues à jouer. Tu continues à voler, à mentir, à arnaquer pour cette place que tu mérites pas. Tu continues à jouer sur tous les tableaux jusqu’à ce la fatigue te coupe les jambes. Tu continues à sourire, à voir la vie du côté du jeu, du bon côté, quitte à te perdre dans des pensées un peu trop sombres. Tu peux pas tomber, même quand les dés truqués te renvoient à la case départ. Impression de faire du sur-place et envie de faire un tour dans l’espace, voir si le destin te réserve d’autres mystères. Tu zieutes le ciel, quête de l’univers, le sourire en coin, les pieds dans le vide, à chercher l’adrénaline et le danger. Tu presses un sourire, un dernier, les yeux rivés sur la ville. Tu sais pas trop qui tu es au fond. T'aimerais dire que tu pourrais te décrire en quelques lignes, que tu pourrais donner quelques adjectifs réels pour donner le ton, pour donner la substance qu'on attends à un entretien d'embauche. La réalité c'est que t'es caméléon, t'es homme perdu dans les étoiles, t'es celui qu'on cherche pas, celui qu'on trouve malgré tout, celui qui a plus d'une facette dans la manche. Celui qui se montre méfiant, qui a peu confiance, qui se trouve difficile, qui aimerait être plus simple. Celui qui se montre toujours honnête malgré lui, à outrance, celui qui rachètera ses fautes, quitte à crever comme un chien sur le bord de la route, comme les victimes avant lui. Tu sais pas qui tu es, au fond. Tu sais que tu es difficile à cerner, difficile à attraper, et tu t'en excuseras, tu appuieras les excuses pour ceux pour qui ça compte, pour les choses qui comptent vraiment. Parce que pour les choses qui comptent, tu feras tout. Pour les gens qui comptent, tu feras tout. Héro à la moralité ambivalente, héro déchu, héro qui ne le sera jamais et au fond? t'as jamais voulu l'être. Tu préfères voler, piller, être l'être à la moralité qui pointe dans tous les sens en fonction des personnes que tu rencontres. Tu t'attaches à tes valeurs, tes vertus en espérant que tu plongeras pas. Tu demanderas, un jour, à ceux qui te connaissent, cette vision biaisée pour te décrire. Mais en attendant, tu demanderas à ce qu'on te croise pour que l'éventail se déplie, et tu rappelleras toujours que... C’est pas personnel, c’est juste truqué. I put my hand on the stove, to see if I still bleed player versus player pseudo_ on me connait déjà, on me voit déjà, bouh, c'est toujours moi hahahaha. âge_ bientôt le quart de siècle, toujours. d'où tu viens? _ toujours entre la moutarde et le jésus. fréquence de connexion_ tous. les. jours. découverte de NC_ ... un dernier mot?_ bouuuuh, oust de là, t'as rien vu, aller aller on circule. | |
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| Jeu 8 Juil - 9:53 Take what is offered and that must sometimes be enough Make it personal. Do as much damage as you can. Get your message across. Weaponery and hard hacking T’as des particularités physiques? tatouage, cheveux longs, je sais pas? _ peau pâle, yeux bleu comme l'eau, cheveux d'un blond délavé, peu de choses changeantes de ce côté-là. Ta peau est marbrée de tatouages par endroit, un serpent autour de ton majeur droite, une araignée sur le majeur gauche, une lune sur l'index droit, un soleil sur l'index gauche, une branche avec des feuilles sur l'annulaire gauche, une navette spatiale pour l'annulaire droit. les alias de tes soeurs, gravés en code binaire le long de tes côtes, à droite, la Victoire de Samothrace, en lignes fluides, sur l'intérieur de ton biceps gauche, un demi-crâne d'une statue grecque avec des fleurs à l'intérieur le long de ta cuisse droite. Bref. Tu as également des piercings, plusieurs anneaux le long de tes deux oreilles, une barre pour celle de gauche, ainsi qu'un conch et un stragus pour celle de droite, au milieu des helix. tu t'es amusé, il y a des années, à te faire un double piercing à la langue, le venom latéral. tu as eu un piercing au nez, aussi, dans tes jeunes années, mais il a disparu depuis bien longtemps. il t'arrive de porter des lunettes, au milieu de tout ça, malgré tes implants, tout comme tu es un amoureux des gants et des bagues. pour ce qui est de potentielles cicatrices.. tu en as tout ton lot, même si tes plus marquantes restent des anneaux de brûlure sur ton auriculaire et ta cuisse. T’as des implants cybernétiques ? _ ton ancienne affiliation au cloud te donna cette puce comportementale, te permettant de moduler ton apparence à souhait mais également d'aligner ton humeur, te rendant plus souple, plus malléable, ça dépend des jours. d'autres implants fourmillent sous ta peau, certains plus visibles que d'autres, certains complètement dissimulés. Une peau de serpent, finalement qui camoufle un peu tout ce que tu as sous ton derme. T’es plus arme de poing, arme de mêlée, fusil ou mitraillette ? _ n'ayant pas à disposition la catégorie propre à ton mouvement signature, tu te contenteras de dire que tu aimes les armes de poing, les pistolets qu'ils soient smart ou tech. t'aimes beaucoup les fusils d'assauts comme les couteaux. Seulement, tu auras beau tromper ton monde à ce sujet là, ton mode d'opération préféré n'est autre que le poison. tu appris la chimie sur le tas et tu t'es trouvé dans le jeu des molécules, des substances jusqu'à donner quelque chose de mortel ou de simplement anesthésiant. tu es un empoisonneur né à défaut de pouvoir être le parfumeur que tu aurais aimé être. Tu t’en sors comment en hacking ? _ tu n'es pas nul, c'est le moins qu'on puisse dire. être en compagnie de deux soeurs qui maîtrisent le sujet depuis des années, malgré les tensions permanentes entre vous, il en demeure qu'elles t'ont apprises énormément de choses à ce sujet-là, te donnant ainsi une polyvalence dans bien des domaines parce que tu es plutôt pas mauvais même si tu n'iras pas te vanter des quelques daemons que tu peux lancer et des quelques piratages que tu peux concocter. Si tu devais voler une cargaison dans un entrepôt, tu serais du genre à tirer direct ou à passer en furtif ? _ même si tu es adepte de la force brute, de foncer dans le tas, tu restes un furtif dans l'âme. tu rechigneras pas devant une petite baston où tes poings sauront frapper et où tes couteaux manqueront de couper, mais si tu peux faire ça proprement, sans l'once d'une goûte de sang, avec un simple tissu imbibé de poison, ce sera comme ça que tu fonctionneras. Furtif avant tout, avant l'envie de tirer sur tout ce qui bouge. Si tu te fais emmerder dans la rue, c’est quoi ton premier réflexe ? _ un regard noir, un regard assassin, un souffle brisé sous les dents serrés. t'es pas type à te faire emmerder. mais si tu peux y tirer ton avantage? tu t'excuseras platement avec un sourire faux sur les lèvres, le charme dans les yeux et dans ta mâchoire délicieusement détendue. C’est quoi ton arme préférée ? _ Un poison nommé Lola, délice de ta propre création, aux propriétés similaires au GHB mais qui, à trop haute dose, amène à une mort lente en ressentant absolument tout. Sinon, c'est ton pistolet RT-46 Burya, cadeau de ta frangine. Si tu devais partir en vacances, t'irais où?_ tu as vu bon nombre de pays du monde, tu en as appris la langue pour beaucoup, mais si tu devais choisir un endroit pour partir en vacances, ce serait probablement l'Espace, un petit tour au Crystal Palace. Ou retourner en Alaska, dans ta ville natale. Quelle est la personne la plus importante de ta vie?_ Aussi égoïste que cela puisse paraître... Toi-même, parce que tu as appris à te débrouiller seul, à survivre seul. Tu as arrêté d'avoir besoin de quelqu'un d'autre, parce que c'était te mettre en danger, même pour tes soeurs. Quel serait le plus beau cadeau que tu pourrais recevoir?_ une excellente question à laquelle tu n'as pas la réponse. si tu te présentais comme l'enculé matérialiste que tu es pourtant, tu dirais que tu souhaites la victoire de Samothrace dans ton salon. Mais la réalité? T'en sais rien. Peu habitué que tu es des cadeaux, la question s'est rarement posée à un point autre que matériel. C'est quoi ton objectif dans la vie?_ voler au moins un musée de chaque état des Etats-Unis, ou de chaque pays. T'es pas trop demandeur, au final. Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi?_ T'aimerais bien pouvoir traverser les murs, comme si tu étais de l'antimatière. Vas-y, c'est quoi les objets dont tu te sépares pas? _ Ton zippo, un vieux machin qui t'a suivi depuis ton départ d'Alaska, ainsi que ton pistolet et un couteau. T'es très peu matérialiste sur ce point, et au final, tu te trimballes avec très peu de choses sur toi. Tu gardes toutefois toujours une photo de tes soeurs sur toi, une photo de quand vous étiez petits. dream of legend and a cocktail by your name I am not the only traveler who has not repaid his debt Tu as connu la crasse sous la neige, tu as connu la poussière sous le sable, tu as connu la morsure du froid quand le chauffage était pas assez chaud, pas assez élevé. Tu as connu la morsure de la chaleur quand les rayons se faisaient trop chaud. Tu as connu l’humidité qui glisse sous la peau, qui assassine les os par la froideur. Et pourtant, t’es là de nouveau. T’es là, les bottes qui craquent sous la neige, les yeux qui glissent sur le bois d’une maison qui n’en était pas vraiment une, le bout des doigts qui glissent sur le bois humide, sur les marques qui restent, d’avant. Un soupir, une larme qui glisse, se perd dans les poils naissants d’une barbe mal taillée, parce que t’as fait comme avant, t’as voyagé comme avant, t’as sué, comme avant, t’avais pleuré, comme avant. La différence était qu’à l’époque, c’était un nounours que tu avais entre les bras, pas un pistolet comme compagnie. La différence c’est qu’à l’époque, t’étais pas tout seul. T’étais pas tout seul. Tu as poussé la porte, grinçante, froide, usée, branlante, et les souvenirs de Juneau t’ont assailli rien qu’à l’odeur vieillissante. Les souvenirs sont parvenus comme des balles qu’on fichait dans tes yeux, la main serrée sur une porte qui aurait pu craquer si tu serrais un peu plus fort. Tu te souvenais des rues crasses après la neige, des rires idiots des autres, de la pauvreté qui couvrait ta peau, tes yeux rougis par la fatigue, par la malnutrition, par le manque de vie dans un corps d’enfant. T’as pris un instant, au pas de la porte, alors que le rocking chair grinçait sur le porche, pour voir les fantômes glisser sur le sol, contre le mur, avec toute la honte d’un temps qui n’appartenait à plus rien. Tu vois ta petite sœur qui dessine sur le sol, tu vois ta jumelle qui lit dans un coin près de la fenêtre, et tu te vois toi, au bord de l’évier. T’étais trop jeune pour t’occuper de la maison, t’étais trop jeune pour t’occuper de tes sœurs, t’étais trop jeune pour subir les coups du père quand il revenait ivre le soir. T’étais trop jeune pour avoir la responsabilité de deux êtres vivants quand tu pouvais à peine t’occuper de toi-même. Mais t’étais déjà trop grand pour pas protéger ce que tu avais, ce qui était précieux. T’as vu ton corps d’enfant de dix ans qui poussait ses sœurs dans la chambre que vous partagiez, t’as vu ton visage fatigué quand le père a poussé la porte, a hurlé, a commencé à crier, à commencer à pousser les chaises pour hurler contre les mecs avec qui ils perdaient. T’étais trop jeune pour comprendre que les droites n’étaient pas des caresses. Ce n’était pas de l’affection. Tu as poussé la porte, dans l’autre sens, tu t’es laissé imprégner des souvenirs de Juneau, de l’Alaska natal, de tes courses dans les rues pour récupérer de quoi manger. Tu t’es penché sur le sol, pour récupérer une poupée qui n’a pas bougé depuis que tu étais parti la première fois, la tête à moitié déchirée, le corps émietté de petites touffes de coton. Tu la reposé par terre, doucement, ton regard s’est posé sur une photo abimée posée sur la commode de l’entrée, la seule photo que vous aviez à l’époque d’une mère qui avait disparue. Tu n’as même pas de souvenirs d’elle, aucun, à part cette photo effacée avec le temps, la tête de ton père depuis longtemps déchirée sur la photographie. Tu t’en détournes, parce que ça t’a jamais importé, pas avant, pas aujourd’hui. Tout ce que tu voulais à l’époque, c’était protéger tes sœurs, c’était leur donner ce que votre géniteur n’aurait jamais pu vous donner, ne vous aurait jamais offert. Alors, tu laisses tes doigts glisser sur le bois usé, fatigué, humide, jusqu’à trouver le petit souvenir que t’as jamais laissé ici. C’était ton premier, ton premier vol, ton premier larcin. T’étais fier, déjà, à l’époque. T’as un sourire, sur ce morceau de plastique qui tenait encore des bonbons. C’était avant de partir, c’était avant que tout vire au drame. Avant que cette maison devienne le décor du pire. Ton théâtre de l’horreur. T’attrapes le paquet de bonbons vide, tu l’observes sous toutes les coutures, le nounours sur le vert lyophilisé qui te juge, qui t’insurge de ses deux billes noires. Déjà à l’époque, t’avais bien plus l’impression que le nounours sur les paquets te jugeaient plus que les flics de la station de Juneau, du quartier sombre et délabré dans lequel tu vivais, qui te récupéraient quand tu te faisais trop voir. Mais tu te souviens du regard de ta petite sœur, de sept ans ta cadette, heureuse que tu lui ramènes des bonbons en cachette. Tes yeux tombent sur un vieux bouquin, un vieux recueil de poésie que tu avais chapardé quand tu étais encore à l’école, dans la bibliothèque. T’avais vu les grands yeux bleus de ta sœur qui t’avait jugée un instant, et le câlin qui s’en était suivi, comme si tu lui avais offert les diamants précieux sur le collier qui était visible sur les spots publicitaires en ville. Tu t’étais dit que ça en valait la peine, que tu avais peut-être un talent entre tes doigts, quelque chose à faire, un filon à tirer. Ça t’intéressait pas pourtant, à l’origine. Nan. Parce que dans les grandes avenues marchandes de Juneau, tu t’arrêtais toujours plus devant les boutiques de parfum, y passait des heures à repérer les fragrances plutôt qu’à te perdre dans les larcins. Les larcins… ils étaient là pour attirer un sourire sur le visage de tes frangines, pour la subsistance, pour l’adrénaline et le jeu. C’était qu’un jeu. Mais ça ne l’était plus le jour où le père est revenu encore ivre un soir, alors que tu finissais de préparer à manger, du haut de ton mètre quarante. T’as vu la figure du père, plus sombre que d’habitude alors que tu te terrai dans l’ombre, trop de pulls sur la peau mais pas assez pour empêcher la morsure du froid. Tu t’es terré un peu plus loin, dans le coin qui faisait la liaison du comptoir et de la cuisine, et tu sais pas, même aujourd’hui, si ton père t’a vu. Tu ne le sauras jamais, parce que la seconde qui a suivi, t’en as vu d’autres entrer, des ombres avec des pistolets, des hommes qui demandaient de l’argent. Ils ont tirés ton père dehors, t’as entendu Eugénie qui pleurait dans la chambre, t’entendais déjà la voix de Sade qui calmait le mal. Puis, t’as entendu le coup de feu, une détonation dans la nuit. T’étais habitué pourtant, Juneau n’était pas une ville calme, votre quartier non plus. T’as entendu des rires, t’as entendu des voix, puis, plus rien. Le silence, assourdissant, le bruit des gouttes d’eau tombant dans le métal de l’évier. Quand t’as poussé la porte, il y avait rien de plus qu’un corps au sol, du rouge sur du blanc, tu savais que ça n’allait jamais se terminer là. Ça pourrait jamais se terminer là. On devait partir. C’était la fin de Juneau. Mais c’était pas la fin de l’ombre du père. C’était pas la fin, ça l’a jamais été. Même quand t’as vidé vos affaires, placés dans des sacs, que vous avez sauté dans le premier train, sans savoir où vous iriez. C’était pas la fin quand vous êtes arrivés à Night City et que tu as vu cette ville comme l’enfer personnifié pour la première fois. Les forêts d’Alaska avaient disparues, mais la crasse restait, la honte dans les murs, dans les bâtiments, tout restait, finalement. Rien n’était si différent. Vous avez vécus dans un squat, vous étiez des adolescents, même pas, vous étiez des enfants, à dormir entre les seringues de camé et les joints à peine finis. Rien n’allait. T’as fait ce qu’il fallait pas, mais ce qu’il fallait. T’as confié tes sœurs à un orphelinat, pour qu’elles soient en sécurité, et toi… ? Toi t’as commencé à vriller, à devenir l’homme que tu es aujourd’hui. Le voleur. T’habitais dans les rues, tu zigzaguais, vendais tes talents à qui le voulais bien. T’as commencé à arracher les mots, les papiers, t’as oublié l’éducation, t’en avais pas, tu vivais avec la rue. Tu savais lire, tu savais écrire, le reste ? Tu l’apprenais par toi-même. Quand tu balayes un peu plus ton ancienne maison d’un regard, tu t’enfonces un peu dans la pénombre, la parquet qui craque, tu tombes sur des livres, une pile que tu avais ramené des années auparavant. C’était les suivants. Tu voulais des bouquins, tu volais tout ce que tu pouvais, il n’y avait pas de loi, pas de foi, seulement le besoin de t’en sortir, seulement la crasse sur les murs, les doigts chauffés par les cordes que tu grattais quand les balles pleuvaient, que t’avais même pas 15 ans que tu savais déjà viser, tirer. tuer. Le Zola des rues. Le gamin qui plongeait, qui s’enfonçait droit dans la gueule des loups. Ça n’avait pas d’importance, tu protégeais tes frangines de loin, tu voyais Sade devenir ce qu’elle voulait être, et toi ? Oh, toi, tu voulais, aussi simplement que ça. Tu pousses tes pas jusqu’à la cuisine, tes doigts qui passent le long du vieux marbre du comptoir, attrapent la poussière qui s’est déposée dessus, le noir du marbre tranchant avec le blanc de ta peau, de l’encre noire sur tes doigts, de la brûlure qui marque ton auriculaire. Tu te penches un peu, tu récupères la tasse de porcelaine blanche aux motifs bleutés. C’est à ce moment-là que t’as plongé, quand t’as volé ça, quand on t’a remarqué, qu’on t’a vu. Tu faisais trop de bruit, tu te baladais pourtant comme une ombre au milieu des grands. Pas de bol. T’étais maqué. Les tigres de Night City, ils ont pas aimés que tu voles de la vaisselle pour la revendre ailleurs, pour marquer les guerres de gang, pour marquer les balles que tu gardais dans le chargeur. T’as pris le collier autour de ton cou, t’as marché droit. J’avais pas le choix. C’était ça ou la mort, c’était ça ou finir dans la tombe trop tôt, c’était ça ou t’attaquer à tes frangines. T’as rencontré des gamins des rues, qui savaient pas pour qui tu volais, pour qui tu trafiquais. T’as rencontré Benjamin, t’as rencontré Scar, t’as rencontré d’autres qui sont devenus insignifiants, surtout quand t’as collé des balles plus tard. T’étais plus vieux qu’eux, mais ils étaient une famille de la rue, une famille de plus, celle qui compte. L’un récupérait tes baisers, avec qui t’as volé la vedette du premier mariage de ta frangine. L’autre, c’était les meilleurs coups, les meilleurs larcins. Tu te penches encore, tu trouves deux photos, une avec l’un, une avec l’autre. C’était des bons moments, jusqu’à ce que les deux disparaissent, et que tu plonges à nouveau. le plongeon n’est jamais vraiment fini. Tu esquisses un sourire, presque réel, presque sincère alors que tu serres un peu les photos. Tu regrettes comment les choses se sont arrêtées, comment tout est parti en vrille, au final. Parce qu’au moment où ils ont quittés ta vie, d’une manière ou d’une autre, c’est le moment où ta vie a plongé en plein épicentre de ce qui était ta vie future. T’avais des projets, quand t’étais gamin, et quand tu poses tes doigts sur la porte de ce qui était à l’origine une salle de bain, tu te souviens encore de tous les parfums que tu volais et que tu planquais, le cœur de ton premier projet. Celui qui a fini mort-né. Un vieux rêve de gosse qui n’avait rien, avant que la célébrité t’attaque, ou du moins, que ton nom résonne. Mais d’abord, t’as signé, t’as raqué, t’as courbé l’échine. J’avais pas le choix. Ils voulaient leur argent, toi tu voulais de la liberté, y’avait pas compromis possible. T’as accepté la puce sans rien dire, t’avais pas le choix, y’avait la menace. Tu voulais pas faire de l’ombre au succès de tes sœurs, tu voulais pas qu’elle soit souillée par l’image que tu renvoyais. T’as quitté Shepard, t’as fait ton nom, t’as fait ton trou, t’as creusé ta tombe et tu te laissais faire comme la catin que tu étais devenue. Les marques de doigt sur le miroir, l’ombre du sang sur les kimonos. T’ouvres la porte de ta chambre d’enfant, de votre chambre, et t’as un sourire aux merveilles qui se dévoilent sous tes yeux. T’étais peut-être pute, tu répondais peut-être à la catin, mais t’étais devenu plus, tu te formais en plus, tu te façonnais, comme une statue grecque. Lola, la pute. Sable, le voleur. T’as décidé que tu serais pas seulement l’homme qui ramenait de l’argent aux autres, t’as décidé que tu serais plus, t’as décidé que tu resterais pas là bien sage, à laisser ton talent croupir. Alors t’as fais ce qu’il fallait. Parce que ça devenait urgent. Et puis t’as fait une erreur. Tu sais pas pourquoi ce jour-là était plus difficile que les autres, mais quand tes yeux se posent sur un ruban turquoise que tu as retrouvé dans tes affaires, tu te souviens pourquoi t'as accepté la punition pour ton erreur. Tu savais pas pourquoi ce jour-là, c'était plus difficile de prétendre que vendre ton corps était une bonne chose, tu savais pas pourquoi ce jour-là t'as choppé les bouteilles en pensant que l'alcool panserait les plaies. Il y avait ta copine de l'époque, une nana des Tyger, une nana que tu n'aurais même pas dû toucher, à qui tu n'aurais pas dû adresser la parole et que tu embrassais pourtant dans l'angle mort du gang. Vous avez bu, comme des ivrognes, et sans savoir comment les choses ont virés au drame, tu t'es retrouvé avec son corps dans tes bras, les convulsions qui n'avaient de cesse de frémir contre ta peau, contre la sienne. Tu savais pas quoi faire, tu savais pas quoi dire, ni ce que tu pouvais faire. t'as vu la lueur partir de ses yeux, t'as vu le souffle se couper dans sa gorge, tu as vu la mort dans le reflet de ses yeux. Il était trop tard, et quand on vous a trouvé, la matronne voulait rien savoir. Elle voulait pas comprendre. Mais t'avais une dette, tu devais la payer, et elle s'était que davantage rallongée. T'as de la chance d'être envie, t'as de la chance d'avoir souffert que du fer et de l'acier, que de la noyade pour te faire payer, t'as de la chance. Quand tu passes ton doigt là où est la marque, tu sens encore ta peau qui brûle, tu sens encore ce pour quoi t'as payé si fort. Tu sens encore ta peur du feu, ta peur de l'alcool, ta peur de perdre. Mais t'as de la chance, t'es resté en vie, ta place au Clouds rassurée par la loyauté forcée entre tes doigts. c’était perdu d’avance. Lola devenait luxueuse, Sable grandissait, s’infiltrait là où personne ne pouvait le deviner. Tu pillais, tu volais, t’étais insaisissable. Une ombre dans une ville nocturne. Les portes se sont ouvertes, ton monde aussi. Tu rentres un peu plus dans la pièce, tes doigts qui glissent sur le certificat posé sur une commode humide et vieille. Lola, qu’elle s’appelait. Aux courbes délicieuses, aux lèvres fendues, aux couleurs perdues dans le temps. Oh, Lola. Volé au nez et à la barbe de Petrochem, la peinture phare du musée, la Lola était à toi, t’avais tout pris. Il ne restait plus rien de la Lola, rien de plus que le cadre fatigué doré du musée. Tes doigts glissent plus loin, le morceau de journal que t’avais arraché le lendemain, croissant entre les dents avant de rejoindre le Nuage où tu travaillais, où tu vendais ton corps, faisait cracher les billets à des clients crédules qui pensaient que t’étais rien de plus qu’une petite pute bien dressée. Faux, erreur. T’étais la Lola, tu pillais quand ils dormaient, un coup de somnifère dans un verre de vin. Parce que tu t’es cultivé pendant ses années à trainer au milieu des camés et des corpo gangs. T’as appris la chimie sur le tas, entre méthamphétamines et doses de crack. C’était simple de faire un poison comme un somnifère, tu savais faire, t’étais doué. Tu voyais ton rêve fracturé dans les reflets des bouteilles que tu alignais, dans les molécules avec lesquelles tu jouais, comme un parfumeur raté. Alors t’arnaquais, c’était beau, c’était gracieux, c’était sans perte, c’était violent sans une once de sang. Oh Lola, you’re evil. T’entends encore une autre catin te souffler, les lèvres contre ton cou. Yes.Hey, Lola. Tu vois les cadavres de bouteille, ton premier poison, maison, ta signature sur ton ancien lit, Lola. T’enterrais ta vie passée dans les lueurs de la nouvelle, dans la richesse qui coulait de tes doigts. Tu en prends une, souris un peu, sourire passé au Lola tâché de sang sur l’étiquette. Tu la laisses retomber, sans aucune considération, tu attrapes autre chose, un morceau de marbre, le froid contre ta paume pourtant chaude, tu t’assoies sur le lit, au milieu des souvenirs, au milieu des trophées que t’as récupéré. Après la Lola, t’étais vicieux, t’étais bon, t’étais ambitieux, tu voulais plus, tu voulais ta place au soleil, tu voulais voler les plus grands musées du monde, laissé ta trace quelque part, laissé ta signature sur les murs, peints de rouge. Lola pour le Nuage, Sable dans les musées. T’as voyagé. Tu demandais pas ton reste, tu soufflais des excuses. T’as pillé Paris, t’as pris l’Origine du Monde du Courbet du passé, t’as joué la catin sur les genoux d’une conquête peu familière devant les jambes écartées de la peinture. T’étais arrogant, t’étais ambitieux, tu voulais toujours plus. T’as couru le long du parquet de l’Hermitage, rapporté avec toi une coupe en cristal et en or. Sable courait, insaisissable, perdu, et pourtant sur toutes les lèvres de conservateurs. Tu faisais peur, Sable. T’avais peur de rien. T’étais invincible. Sable foulait les sols des plus grands musées, en prenant avec lui des cadeaux souvenirs, des cartes postales valant des milliards. Lola déambulait au bras des plus grands sur les tapis rouges, dans les plus grandes soirées, sans une once d’inquiétude. J’avais presque ma place au soleil. Et il est arrivé. Quand Sable était dans tous les journaux, sur les lèvres de toutes les émissions artistiques, quand Lola continuait de grimper et que toi, pauvre Zola, ta fortune couvrait l’infortune d’une vie de misère que tu cachais sous un tapis trop épais pour qu’on le remarque. T’avais le sourire colgate de la catin qui s’éclate, qui arnaque et qui pille, les tissus soyeux pour camoufler la misère et les plaies sur la peau, les cheveux en bataille dans un énième effort de paraître aussi superficiel que l’était le mythe de ta double identité. Le Sable qu’on ne touchait pas, qu’on ne voyait pas, le mythe. Tu t’étais construit un mythe et lui ? Lui, tu pensais qu’il serait une énième victime. Tu t’enfonces un peu plus dans ce vieux lit miteux, ton dos qui touche le mur décrépit derrière toi, tes doigts qui s’attachent à cette boîte que tu as un jour enfoncé sous l’oreiller percé par les mites. La boîte d’acajou, la boîte aux secrets, la boîte de Pandore si tu t’enfonces dans les mythes qui te passent sur la peau. T’oses à peine l’ouvrir. Tes doigts passent sur les lignes gravées. Une énième déception, une énième plaie qui s’est jamais vraiment refermée, qui t’a poussé dans tes derniers retranchements pour l’homme que tu es. L’arnaqueur arnaqué. Ça fait mal quand tu y penses, quand tu déloges la boîte pour trouver les sacrifices, trois années de vie marquées dans l’argent métallique d’un anneau que tu aurais mieux fait de perdre dans les bois morts d’Alaska. Ton pouce qui glisse doucement dans l’anneau, trouve les gravures, ta propre connerie, et tu sens ce cœur qui bat trop fort qui se meurt un peu dans ta poitrine. Ça fait longtemps pourtant, tu devrais être vacciné. What’s up, Lola ? T’entends encore une copine du Nuage. Nothing. C’était la réponse parfaite, quand tu fermais ton kimono, que tu ramassais les preuves en pensant que ça cacherait la honte, que ça cacherait la douleur, que ça cacherait la crasse. La réalité c’est que tu n’as jamais pu cacher la crasse. Tu poses la bague, au milieu des factures, au milieu des tickets de voyage, au milieu de tout ce merdier niais que tu t’étais appliqué à vouloir en pensant décrocher ticket au paradis. T’avais arnaqué, volé, pillé des gens en pensant que ça n’aurait jamais d’implications, et c’est toi qui t’es retrouvé arnaqué, volé, pillé. Pillé d’un cœur, de sentiments piétinés, tromperie de découvrir que tu étais celui qu’on avait arnaqué. Une liste, des comptes, t’avais foutu du fric dans cette relation, du fric que tu voulais pour ta place au soleil, t’avais donné, t’avais tellement donné pour n’être finalement que le dindon de la farce, le con de service. La pie volée. L’homme floué, celui trompé. La confiance brisée, le cœur serré de chaînes d’acier. J’avais pas voulu ça. Ta façade est tombée, Lola s’est vendue au plus offrant, sur les plus grands gratte-ciel de la ville que tu commençais à détester, l’image d’un ex dans ton sillage, dans ton viseur, à grimper les échelons. Tu prenais pas les décisions à la légère. Tu lâches la boîte, tu récupères la balle fendue au milieu des papiers, la bague qui brille à côté. T’as un sourire vicieux, celui qui fait pleurer les bébés quand tu les croises dans la rue, celui qui fait frissonner tes proies quand t’accroches tes doigts sur la peau d’un autre, prêt à luter. Alors, quand t’as vu l’appartement vidé, quand t’as vu les papiers au sol, quand t’as vu la tromperie dans des clichés volés, quand t’as vu l’état de tes comptes, t’as hurlé. T’as hurlé. Et t’es parti en traque, tu t’en fichais de ce que tu volerai, de ce que tu pillerai sur le chemin, ton avenue de la vengeance était tracée dans le sang qui peignait tes pores, qui rougissait tes iris de violence. T’avais la rage au corps, t’avais la haine dans les pores, t’avais la trahison dans la bile sur tes lèvres, tu refusais qu’on te fasse le coup. On te brisait le cœur, soit. C’était le jeu, comme au Blackjack, mais te piller, toi ? Non. Oh non. T’as écumé les villes pendant un an, les pays, jusqu’à tomber sur lui, à nouveau. Lola, babe. T’as claqué ta langue, t’as attaché, t’as brisé, t’as pris ton pied. T’as tiré. No Lola for you, darling. T’as laissé tombé Lola dans les draps de satin tâché de sang, t’as récupéré la balle, et t’es redevenu Sable pour le retour. T’as refait ta fortune, t’as haine de la place au soleil de nouveau là, brillante, dans un joyaux sur ton oreille. Vengeance est légion. Quand t’es revenu, le monde tournait de la même manière. T’as retrouvé ta Lola au mur, t’en as accroché d’autres, t’en as vendu des centaines, tu t’arrêtais pas. Tu continuais l’arnaque, tu vendais ton cul le jour, pillait la nuit, dans les ombres. Et puis, il y a eu ce coup de fil, celui qu’on redoute un peu, celui qu’on hésite à prendre, en plein milieu de la nuit, quand tu cumulais whisky et cigarettes sur le bord d’une terrasse d’un bar sur le toit du monde. Hey Sable, need your help. T’aurais dû te douter que ça tournerait mal, cette histoire, mais t’as hoché la tête, t’as souris, t’as jeté ta cigarette dans le vide, et t’es rentré chez toi. Tu savais que ça finirait mal, mais t’étais plus à ça prêt. Tu te lèves du lit, tu quittes la pièce avec un pincement au cœur, seulement pour pousser une autre porte, la chambre paternelle, le géniteur. Tu revois presque les cris, les pleurs, les cartes étalées sur le sol, et tu marches sur l’une d’elle. L’as, t’en aurais bien eu besoin à l’époque. Tes yeux se posent sur le cadeau au mur, au-dessus du lit – ce dernier, seul mobilier que t’as changé au fur et à mesure des années, de tes allers et venues ici. Un blueprint, lignes de code sur lignes de code, programme parfait. Il n’y avait pas d’erreur dans le plan. T’aurais dû réfléchir avant de foncer tête baissée, t’aurais dû réfléchir avant de te perdre dans les bras du souffle de Scar, T’aurais dû y réfléchir à deux fois, tu le sais, surtout quand tu sens le poids du pistolet dans ton dos. I’m in. J’ai plongé, pour deux. Tout se déroulait pourtant bien. Il n’y avait pas d’accroc, quand tu y repenses, alors que tu pèses le poids du pistolet posé sur le lit. Il n’y aurait pas dû avoir de problèmes, ça aurait dû continuer à marcher. Votre manipulation rapportait son pesant d’or, ce qu’il fallait. T’as quitté le Cloud pendant un an, pour ça, t’as posé tes valises ailleurs, t’as valsé dans les bras de cette femme que tu connaissais, t’as joué, t’as perdu. Comme au jeu des dés, le tiens était truqué. Perdu sur toute la ligne, t’aurais dû te douter que t’aurais jamais eu la chance au jeu et que ta partie était perdue d’avance, condamnée au bagne et à la servitude. Pourtant, tu t’es vendu pour elle. Tu repenses à la dose de poison que tu as refusé de prendre quand on t’a choppé, que tu l’as fait fuir loin pour qu’elle tombe pas. Elle devait pas tomber, elle aurait pris plus que toi, elle aurait morflé comme jamais, tu pouvais pas la laisser tomber. Alors, t’as pris la lame sur la nuque, t’as consigné ta fierté dans un écrin de verre, t’as accepté le mors et les laisses, le masque et les munitions. T’es tombé pour le meilleur et pour le pire, t’as tombé pour elle. T’as appelé ta sœur, fait jouer tout ce que tu avais pour pas tomber trop bas, pour pas perdre tout. Et t’as accepté le châtiment comme punition divine. Atropos est né. Ils t’ont utilisés, ils t’ont saignés, à tel point que t’as quitté le Clouds il y a deux ans, t’as raccroché, ton sommeil suivait plus, l’angoisse qui glissait sous tes pores non plus, tu t’évertuais à mourir à petit feu sans t’en rendre compte. Tu pouvais pas tenir, tu devais garder Sable au-dessus des flots, alors tu tuas Lola pour qu’ Atropos continue de subsister. T’avais pas le choix, c’était ça ou tu aurais finis sous les flots, à manger le sable que tu laissais derrière toi. Tu pouvais pas sacrifier Sable, tu pouvais pas sacrifier la réputation dorée dans ton dos, tu pouvais sacrifier ça, tu pouvais pas, c’était impossible. Et t’étais accroché à Atropos, tu pouvais pas t’en détacher. Alors quand tu te laisses tomber sur le bord du lit, c’est juste pour contempler ce qui est en face de toi, ce contrat que t’as signé de ton sang sans le vouloir. Ce contrat pour sauver quelqu’un, ce contrat pour te foutre dans la merde, ce contrat pour finir dans la merde. Tu fais craquer tes doigts, bagués, tatoués, le regard tombant sur des restes de tes pillages, allongés sur le sol, dans des cartons. Tes yeux se relèvent, sur des photos de famille accrochées au mur, le sourire de tes sœurs, celui que tu as du mal à avoir aujourd’hui, avec tout ce qu’il s’est passé. La honte qui caresse ta peau, qui glisse sur ta peau comme un fantôme et quand tu rouvres les yeux, tu revois les fantômes de vous trois, dans le salon, par l’ouverture de la porte. Fuck. Tu penses à Lexa que t’as un peu laissé toute seule cette fois, pour qui t’as rien dit quand t’as quitté le Nuage en claquant la porte il y a même pas 24h quand tu as décidé que t’en avais eu raz le bol, que t’avais besoin d’air. Tu repenses à cette gamine à qui tu as donné un mentor au Nuage, pour qu’elle soit pas perdue. Tu penses à ce que tu laisses derrière toi à chaque fois, à chaque voyage. Tu penses à tout ce qui se fend dans l’air. Remords et regrets sont loi. Tu te lèves, une nouvelle fois, le lit qui grince sous ton poids alors que tu pousses de nouveau la porte, retrouve le salon, vide de sens, vide de vie. Et tu te penches, sur le canapé usé, fatigué par le temps, récupérant ce petit morceau de rien que tu as récupéré il y a quelques années. Cette plaque ciglé Arasaka, souvenir de l’espace, souvenir des étoiles, souvenir d’un corps nu face à la planète bleue. Un sourire triste, un sourire amer alors que tu passes tes doigts sur la gravure sur le métal. C’était supposé être un contrat comme tous les autres. Ah, encore une fois, tu t’étais bien planté. Y’avait rien de « comme tous les autres » avec ce type, avec cette gueule qui te toisait depuis l’espace, qui te toisait au milieu des étoiles. Y’avait rien de commun dans la façon dont son corps était plaqué à la vitre, y’avait rien de commun à la façon dont t’as lâché la chasse et la traque pour ses beaux yeux, pour un baiser dans l’espace, pour une situation de vie et de mort qui aurait clairement pas dû virer ainsi. Il y avait rien de commun dans tout ça, absolument rien. C’était curieux, c’était étrange, la façon dont il t’a innocenté quand tout est redevenu à une forme de normalité. C’était étrange, la façon dont tu l’as pas tué, toi qui hésite généralement pas à appuyer sur la gâchette. Y’avait rien de commun. Y’a toujours rien de commun dans le jeu de chat et de souris qui glisse entre vous depuis. Y’a rien de commun. Y’a rien de banal dans la façon dont tu le cherches, dont il te cherche. La façon dont ça semble si simple et si compliqué à la fois. La façon dont tu veux pas voir ce qu’il se trame parce que les blessures se sont jamais refermées. Et pourtant… Y’aura jamais rien de commun entre nous. Tu souffles, laisse tomber la plaque sur la table basse où traîne livres de fortunes, larcins du passé, photos tâchées, usées, vieillies par le temps. Tu attrapes une vieille guitare qui traîne encore là, celle avec qui tu as appris à gratter les cordes la première fois. Tes doigts qui attrapent les vieux plaids d’antan, le cœur lourd, la fatigue dans les os. Tu pensais pas avoir besoin de revenir ici, pas pour ça, pas pour tes raisons habituelles. Tu reviens toujours, laissé une trace d’un larcin, d’un succès, d’une réussite, pas pour une peine. Tu pousses la porte d’entrée, zieute le panneau que t’as enfoncé dans la neige alors que les flocons tombent doucement, vue sur la ville, vue sur la rue, vue sur le monde affamé de Juneau. Tu laisses la guitare contre la balustrade du porche, laisse tes fesses tombées sur le vieux rocking chair qui grince sous ton poids, t’enroule dans le plaid, ton pistolet perdu entre tes doigts. Tu joues avec la gâchette, avec le chargeur entre tes doigts, ton souffle qui forme des bouffées de fumée. Un bruit à l’horizon, tes yeux qui se lèvent un instant vers la ville, tu te balances doucement. Tu reviendras à Night City dans deux ou trois jours. Tu reviendras. parce que je reviens toujours. I've been searching for a trail to follow again, take me back to the night we met. That way, you stand a better chance of being taken seriously next time. Of being considered dangerous. //_ base de données des habitants de night city Seuls les agents techniques certifiés CC35 et DHSF-5 peuvent accéder à cet appareil, l’utiliser ou le désactiver. | | | | Zola Elcatraz \\_substance over style_// Messages : 146
And war is all you ever seen
Your war behind the screen
And all it means to me. When you are numb
When you've been gone
Lost in the lapse again Date d'inscription : 07/07/2021
| Dim 11 Juil - 21:32 Oliver "Dolos" Kovacsft. chris zylka | Nom: Havel (d'origine) - Kovacs nom d'emprunt, une identité parmi tant d'autres - négociable Prénom: Andrej (d'origine) - Oliver, un nom d'emprunt, une identité parmi tant d'autres - négociable Surnom ou Alias: Dolos, en lien avec le dieu grec des mensonges - négociable Âge: entre 35 et 45 ans. Genre et pronoms: non-binaire, genderfluid ou masculin. Lieu et date de naissance: St-Petersburg - Russie, date laissée au choix et lieu négociable, doit être en Europe District d’habitation: City Center (Downtown) ou Westbrook (North Oak). Profession: arnaqueur, manipulateur, voleur d'identité et agent pour une corporation, par choix - négociable. Affiliation: Une corporation, par son travail Alignement Arcanique: Jugement, la Force, le Diable Orientation Sexuelle: bisexuel/pansexuelle, mais largement négociable Situation Amoureuse: toujours célibataire, volage et menteur - négociable. Situation financière: riche/aisée Groupe: néokitsch/neomilitarism |
point of view // par ici, les attentes que vous pourriez avoir vis à vis de votre personnage, ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas ! Toutes ces petites choses-là. evil_// synthetic life_// _ BACKGROUND STORY // ☽ connu par Zola comme Samuel Vasilyev. _ MENTAL STATE // ☽ menteur mess with me harder, you'll taste the poison of the black widow, baby atropos ft. zola massani | At vero eos et accusamus et iusto odio dignissimos ducimus qui blanditiis praesentium voluptatum deleniti atque corrupti quos dolores et quas molestias excepturi sint occaecati cupiditate non provident, similique sunt in culpa qui officia deserunt mollitia animi, id est laborum et dolorum fuga. Et harum quidem rerum facilis est et expedita distinctio. Nam libero tempore, cum soluta nobis est eligendi optio cumque nihil impedit quo minus id quod maxime placeat facere possimus, omnis voluptas assumenda est, omnis dolor repellendus. Temporibus autem quibusdam et aut officiis debitis aut rerum necessitatibus saepe eveniet ut et voluptates repudiandae sint et molestiae non recusandae. Itaque earum rerum hic tenetur a sapiente delectus, ut aut reiciendis voluptatibus maiores alias consequatur aut perferendis doloribus asperiores repellat. |
titre du lien ft. nom prénom | At vero eos et accusamus et iusto odio dignissimos ducimus qui blanditiis praesentium voluptatum deleniti atque corrupti quos dolores et quas molestias excepturi sint occaecati cupiditate non provident, similique sunt in culpa qui officia deserunt mollitia animi, id est laborum et dolorum fuga. Et harum quidem rerum facilis est et expedita distinctio. Nam libero tempore, cum soluta nobis est eligendi optio cumque nihil impedit quo minus id quod maxime placeat facere possimus, omnis voluptas assumenda est, omnis dolor repellendus. Temporibus autem quibusdam et aut officiis debitis aut rerum necessitatibus saepe eveniet ut et voluptates repudiandae sint et molestiae non recusandae. Itaque earum rerum hic tenetur a sapiente delectus, ut aut reiciendis voluptatibus maiores alias consequatur aut perferendis doloribus asperiores repellat. |
| | | | Zola Elcatraz \\_substance over style_// Messages : 146
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Lost in the lapse again Date d'inscription : 07/07/2021
| Ven 16 Juil - 13:11 "N0V4"ft. simone missick | Nom: au choix Prénom: Kalna - négociable Surnom ou Alias: N0V4 Âge: la quarantaine - négociable. Genre et pronoms: non-binaire, genderfluid ou féminin. Lieu et date de naissance: Miami - NUSA, doit être née aux NUSA, date laissée au choix et lieu négociable District d’habitation: au choix. Profession: mercenaire pour Kang Tao - de force - et voleuse en partenariat avec Zola Elcatraz, notamment formée par Biotechnica, et offre ses travaux aux plus offrants - négociable. Affiliation: Kang Tao, pas par choix, les Moxes, par choix Alignement Arcanique: Papesse, Roue de la Fortune, Etoile, le Soleil Orientation Sexuelle: bisexuel/pansexuelle, mais largement négociable Situation Amoureuse: célibataire - négociable. Situation financière: riche/aisée Groupe: kitsch/entropiste/neomilitariste |
point of view // par ici, les attentes que vous pourriez avoir vis à vis de votre personnage, ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas ! Toutes ces petites choses-là. evil_// synthetic life_// _ BACKGROUND STORY // ☽ _ MENTAL STATE // ☽ keep turning up the heat, the price is steap partner in crime ft. zola elcatraz | At vero eos et accusamus et iusto odio dignissimos ducimus qui blanditiis praesentium voluptatum deleniti atque corrupti quos dolores et quas molestias excepturi sint occaecati cupiditate non provident, similique sunt in culpa qui officia deserunt mollitia animi, id est laborum et dolorum fuga. Et harum quidem rerum facilis est et expedita distinctio. Nam libero tempore, cum soluta nobis est eligendi optio cumque nihil impedit quo minus id quod maxime placeat facere possimus, omnis voluptas assumenda est, omnis dolor repellendus. Temporibus autem quibusdam et aut officiis debitis aut rerum necessitatibus saepe eveniet ut et voluptates repudiandae sint et molestiae non recusandae. Itaque earum rerum hic tenetur a sapiente delectus, ut aut reiciendis voluptatibus maiores alias consequatur aut perferendis doloribus asperiores repellat. |
| | | | | Sam 13 Nov - 16:52 | | | | Admin expert in not giving a shit since 2038 Messages : 80
Date d'inscription : 07/02/2021
| Sam 4 Déc - 18:32 zola elcatraz _ there is ugliness in this world, disarray. i choose to see beauty. kitsch jimmi simpson la roue de la fortune il - masculin initializing _ opening files génétique : avant il y avait quell shepard, un patronyme oublié dans les cotons nuageux d'une neige salie par la pollution, loin des néons de Night City mais dans la même sphère rhétorique d'un monde qui n'avait rien à voir avec ce que tu connais aujourd'hui. il y avait un père, le patronyme sanglant de quelqu'un qui n'avait du père qu'un titre mais rien de substantiel pour garder un nom qui n'avait plus d'importance. quell réside dans une tombe, dans une urne au milieu des autres, et c'est Zola Elcatraz qui est né, pour survivre, pour trouver une place où il n'y a rien, dans les ruines de néon. _ nom de code : code barre imprimé sur l'arrière d'une oreille comme appartenance à d'autres, tu te fais connaître comme érèbe pour ceux qui travaillent avec toi dans cette corporation pourrie, pour ce lien avec les deux soeurs qui sont liées par le sang. pour d'autres, tu es le spectre de z3r0, le voleur encore jamais trouvé ni attrapé, celui qui joue de ses qualifications pour des oeuvres toutes particulières. de tes amis, peu nombreux mais comptant tous avec une chaleur dans le coeur, c'est Zo', Zozo, quelques raccourcis qui font glisser des sourires sur tes lèvres charnues. _ date de création : création sous le ciel d'une constellation arthropode, tu es né sous le jour du 1er novembre 2033, date peu fêtée, peu aimée, juste marquée sur des pièces d'identités multiples. _ longévité : les rides commencent à marquer le visage sous les poils de la barbe, dans le creux des yeux qui se plissent un peu plus, tu balances sur 42 années d'existence, longues et charnues, marquées par les rides et les cicatrices, un corps qui vit trop, qui vit pas assez. _ provenance : s'il semble que ton coeur balance dans les nombreuses villes où tu as un pied-à-terre et si, au final, toute ta vie se résume à la ville tout en couleur et en néons, c'est pourtant dans les hautes-terres d'Alaska, sous le signe d'une capitale modeste et ruinée qu'est Juneau que tu es né et que tu gardes un souvenir branlant avec un fond de bunker survivaliste. _ localisation : tu pourrais cramer les eddies et rêver d'une maison à North Oak, mais c'est en plein coeur du Glen, à Heywood que ton vrai lieu de résidence réside, même si tu possèdes toujours un fragment de ton passé en plein Watson, Little China et une planque sous les décombres d'un hôtel en ruines à Pacifica. _ carrière : connu et reconnu sous un patronyme différent, tu es un voleur international d'oeuvres d'art aux rêves d'une conquête d'une Victoire oubliée sur l'autel de Samothrace, seulement les années sont passées, et si tu avais juré de ne pas t'enchaîner, tu as fini par être un agent corporatif pour Kang Tao, assassin, mercenaire, voleur, nettoyeur, tu te salis les mains pour les puissants, sans choix ni loi. dans un passé plus lointain, tu revêtais les plus grands velours et plus précieux satins comme pute de luxe, poupée de luxe du Cloud, à vendre un corps qui t'appartenait déjà à moitié. _ alignement politique : tu n'as jamais choisi, jamais voulu, tu ne voulais pas être lié à quiconque, à aucun gang, à aucune corporation, tu voulais garder la liberté et l'indépendance, mais tu as fini par être attaché au Tyger Claws et même s'ils te laissent tranquille aujourd'hui tant que tu ramènes ta part à la matronne qui te garde en laisse, tu regrettes les erreurs qui t'ont éconduit. dans cette même descente, tu as parcouru les erreurs pour en arriver à être attaché à Kang Tao, contre ton gré, même si tu ne peux nier apprécier la violence des missions que l'on te donne comme un chien galeux prêt à tout pour sa pitance. _ préférences : tu n'en as jamais rien eu à faire, préférant les pensées et les opinions aux corps, l'intelligence et l'esprit à la subtilité et la superficialité d'un corps qui s'efface, tu te définis pansexuel même si tu t'avoueras sans mal plus proche de la sapiosexualité qu'autre chose, au final. _ statut civil : officiellement, célibataire pour cacher les traces de sentiments que tu essayes de refouler au plus profond d'une poitrine dans laquelle un coeur bat trop fort malgré tes contre-indications. officieusement, tu froisses les draps avec le seul qui t'arraches encore des larmes, qui a révéré à moult reprises les cicatrices que tu abhorres. tu ne te définis pas en couple, tu te définis attaché, capturé, dans les griffes d'un corporatif dont les lèvres sont le seul elixir qui te conquis. _ données bancaires : plus riche que tu ne le laisses paraître, tu peux te permettre bien plus que ce que tu ne le fais, et si tu te mets sur la paille pour quelques cadeaux, tu as toujours un moyen de récupérer ce que tu perds. tu joues aux jeux d'argent comme un gagnant désigné et tes comptes bancaires ne souffrent d'aucune perte tant tu te sais parfois aussi économe qu'extravagant. _ échantillon vocal : marquée par les années, elle se désigne toujours dans les tons feutrés, vibrante de chaleur et de douceur selon les personnes à qui tu parles. parfois plus glaciale, plus sèche, plus mortelle, surtout quand la colère gronde, quand le ton s'élève et que le meurtre glisse entre tes doigts. _ corpulence : du haut d'une taille confortable, près du mètre quatre vingt et un, ton corps est marqué par une obligation de le maintenir en force, sculpté pour le combat, pour battre des poings. même s'il l'on dessine sans mal une stature svelte, c'est sous les vêtements que les muscles sont saillants et marqués, donnant vision à un rythme soutenu d'apprentissage, d'entraînement. _ trigger warning : très peu de sujets peuvent le trigger, même s'il s'énerve très rapidement lorsque ses soeurs sont impliquées, ou quand on vient à dire du mal des gagneuses et gagneurs qui font de leur mieux. le sujet qui le fait vriller, toutefois, n'est autre que celui de son ex, et de toute la trahison qui s'en enroule. _ logiciel de traduction : polyglotte affirmé depuis des années, avantage d'une mémoire qui est parfaite sur tous les points, tu parles le russe, le chinois, le français et l'arabe sans aucune difficulté. du reste, tu as quelques notions en espagnol, latin, hindou et grec ancien qui te permettent de voyager un peu partout. _
Quit whining and sign on the line in the sand the player behind the screen pseudo : tiababylo, commander bullshit à votre service. je suis également le petit sucre enrubanné dans du chocolat en poudre, andrea otterton. pronoms : elle / she. âge : le quart de siècle. pays : la FRONCE. tes trigger warnings : aucun. d'où tu as connu le forum ? askip j'étais là au début de tout. crédits : (avatars) reyes la best (icônes) reyes & me. dernier mot : bouuuuh, oust de là, t'as rien vu, aller aller on circule.
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