Welcome in Night Cityforum test de Night City | | | | Zola Elcatraz \\_substance over style_// Messages : 146
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Lost in the lapse again Date d'inscription : 07/07/2021
| Mer 12 Jan - 13:20 Benjamin Ottertonft. Ben Barnes | Nom: OTTERTON ; Prénom: BENJAMIN, mais tu préfères qu'on t'appelle par ton surnom que par ton prénom entier - ça fait un bail que tu l'as plus entendu, ton vrai prénom : il appartient au passé. Surnom ou Alias: BEN pour la plupart des gens. Pour tes anciens collègues Militech, ou pour tes ennemis qui ont entendu parler de toi avant de voir la mort venir, tu es connu sous le surnom évocateur d'OBLIVION'S EYES ; mais comme le sous-entend ce nom évocateur, tu aimerais bien le laisser sombrer dans l'oubli. Âge: La quarantaine à peine effleurée, 39 ANS au compteur. Genre et pronoms: MASCULIN & IL ; Lieu et date de naissance: T'es né dans les entrailles de la belle et grande Night City, un 20 MARS 2036. District d’habitation: T'habites au-dessus de ton bar, qui est situé pas loin de Palmviews Plaza, dans WELLSPRINGS. Profession: Anciennement LIEUTENANT DE BRIGADE MILITECH, occupant le poste de TIREUR D'ELITE & CHEF D'ESCOUADE, t'es désormais GERANT DE TON BAR, le Black Cherry (autrefois nommé le Fade Away) dans lequel t'étais auparavant serveur. Affiliation: MILITECH AUPARAVANT, mais s'il y a bien quelque chose à quoi tu ne veux plus être associé, c'est bien eux. Du fait de ton quartier d'habitation, t'as été un peu contraint d'intégrer les VALENTINOS. On ne pourrait pas dire que t'es un membre du gang réellement vu tu participes pas activement à la vie du groupe, mais t'es clairement accepté parmi eux. Alignement Arcanique: Le bateleur, aussi appelé LE MAGICIEN ; toujours un dernier tour dans ta manche, un dernier tour étant un autre nom pour un couteau généralement. Orientation Sexuelle: Tu t'es longtemps pensé bisexuel et pour cause, durant tes années chez Militech, tu as exploré les deux penchants. Tu as eu un amant, un militaire comme toi, avec qui ça aurait pu peut-être devenir plus sérieux s'il ne t'avait pas trahi avant. Et plus tard, avant de quitter brusquement ton service, tu as eu une fiancée. Mais en retournant la question dans ta tête suffisamment de fois, tu te définirais plutôt comme HOMOSEXUEL. Même si ça n'a pas vraiment d'importance depuis que tu as rencontré Andrea, vu qu'il n'y a que lui à tes yeux. Situation Amoureuse: T'as mis du temps à te remettre de la trahison de celui qui n'était sensé être qu'un amant à l'époque, mais qui avait sûrement été beaucoup plus pour toi. La mort de ta fiancée aussi t'avait profondément ébranlé, et à partir de là, t'espérais plus vraiment accorder de chance à l'amour. T'avais pas prévu qu'il te rattraperait de lui-même. Et désormais, tu es enfin marié à Andrea, l'homme de ta vie. Et rien ne pourra changer ça, ce bonheur qu'enfin tu as, tu laisseras rien passer. Situation financière: Lorsque t'étais à Militech, t'étais grassement payé pour ton statut. T'as utilisé une part de tes économies pour vivre pendant un temps et améliorer le bar dont t'es devenu gérant. T'étais clairement pas riche au point de te baigner dans ton argent, mais tu te débrouillais très bien. Maintenant que ton fiancé a insisté pour te larguer les accès de tous ses comptes, on pourrait dire que ouais, t'es riche ? Groupe: Néomilitarisme. Leur mentalité ne s'applique plus à toi depuis bien longtemps, même si les événements récents t'ont légèrement rapproché de ce que t'as pu être auparavant... Mais t'as jamais pu te détacher de l'esthétique que t'as adopté chez Militech, entre costumes classiques, vêtements noirs, bottes militaires et autres éléments élégants mais froids, tout à fait typiques du genre. |
this could be the end of me beyond good and the evil within C’est quoi ton spot préféré dans Night City ? _ C'est sans doute pas modeste à dire, mais tu te sens vraiment bien chez toi, dans ton bar ou dans ton appartement juste au-dessus. T'as mis tellement de temps à aménager l'endroit, détail par détail, tu t'y sens comme nulle part ailleurs. Mais depuis que t'as découvert son chez lui, tu vas pas mentir, t'es tout aussi bien dans son appartement. Ton must-have vestimentaire ? _ Une ceinture et une veste en cuir. La première tient le pistolet, la seconde le planque. Et tu portes assez souvent des bottes militaires. Par habitude. Parce que ça peut planquer un autre pistolet aussi. Tu tiens à ton style, c'est une évidence, mais l'arme fait toujours partie de l'habillement selon toi. T’es plutôt balade nocturne ou balade de jour ? _ Tu trouves qu'il y a quelque chose de fascinant à se balader entre les deux, aux premières lueurs de l'aube ou aux dernières du crépuscule. Danser sur le fil du rasoir, tanguer au bord du vide. Qu’est-ce que tu fais quand tu taffes pas ? _ T'as pas mal de temps libre en vrai, mais t'en fais jamais rien. T'aimes beaucoup te balader ou regarder le vide pendant des heures pour exorciser tes pensées. Quand tu peux, t'essayes de lire, c'est un truc que t'aimes beaucoup. Et puis, t'as un autre hobby qui occupe tes journées, un que t'as jamais vraiment choisi mais pour lequel t'es très doué : te créer des ennuis et te trouver au mauvais endroit au mauvais moment. T’es du genre à aider mamie à traverser la rue ou à lui piquer son sac ? _ T'es trop bon pour ton propre bien, alors tu aiderais mamie à traverser, tu l'écouterais te raconter les aventures de son chat Moustache pendant des heures et puis tu lui prêterais 50 eddies aussi, que tu reverrais jamais. C’est quoi ton rapport avec la NCPD ? Les gangs ? Les corpos, tout ça ? _ De par ton passé, tu peux évidemment plus voir en peinture Militech : ils ont ruiné ta vie pour la faire courte, et si on te proposait de les faire tous sauter jusqu'au dernier, tu serais sûrement partant. Pour le reste... Militech t'a donné une assez bonne idée de ce qui se passe dans les autres corpos, c'est clairement un milieu dont t'es pas fan et duquel t'essayes de rester le plus loin possible. Pour ce qui est des gangs, une fois encore, t'aurais aimé rester neutre. Hélas, de par la position géographique de ton lieu de travail et de vie, t'as été légèrement contraint de plaider la cause des Valentinos. Si t'es pas un membre actif du gang, t'es considéré comme un des leurs en tout cas, et ça te suffit très bien. Tu sais que tu pourras compter sur eux en cas de pépin. Et de manière plus générale... Tu donneras des ennuis à quiconque viendra te chercher des noises, tout blasons confondus. T'as pas peur de te salir les mains s'il le faut vraiment. Ta bouffe préféré, c’est quoi ? Et ta boisson ? _ T'es fana de toutes les nourritures à manger sur le pouce, dans les stands japonais : brochettes de viandes, cornets de mélanges de légumes... Quant à la boisson, facile : cocktails en tous genres, ceux que tu confectionnes pour la carte du Black Cherry. T'as un faible pour le whisky vingt ans d'âge aussi, mais c'est pas toujours dans tes moyens. T’es plutôt conformisme ou rébellion ? _ Tu te considères même pas vraiment comme un membre de la société pour avoir une opinion à ce sujet. Si le conformisme cependant, c'est ployer sous l'autorité d'une corpo comme Militech, t'es sûrement un rebelle. Une vie paisible ou une mort spectaculaire ? _ La question est intéressante mais n'attirera aucunement ton intérêt. Tu te fiches de savoir quand tu vas mourir, et de quoi. C'est un des traits qu'on récupère après avoir vécu sur des champs de bataille, à côtoyer constamment la mort. La vie n'a plus tellement de saveur, mais on se sent étrangement beaucoup plus apaisé lorsque la mort ne traîne plus aussi près. evil_// wether be a hero or a rebel of the world? Par où commencer ?« Je sais que ça va être incroyablement difficile à croire… Mais quand j’étais plus jeune, j’étais… Super sage. » Un sourire sur tes lèvres, un bien loin de l’enfant que tu décris. Un portrait facile à dessiner, surtout quand tu tiens bien loin, avec quarante d’années d’écart pour prendre le recul nécessaire. « J’étais pas très bavard, on pouvait facilement m’oublier dans le paysage. Surtout entre les meubles géométriques noirs et blancs de mes parents, je pouvais faire le poteau silencieux pendant des heures. C’est marrant parce que… Parfois, je pouvais faire les pires conneries, comme un petit diable. Et d’autres jours, la plupart d’ailleurs, j’étais sage comme une image, attentif, et parfaitement silencieux. » Tu te souviens des repas passés sans un bruit, parce que t’étais seul à table, tu te souviens des verres brisés, des trucs volés du bureau de ta mère ou de ton père, tu te souviens de beaucoup de cris ou d’aucun. Peu de paroles à volume raisonnable. On crie et on brise ou on se tait. « Et ça sonne sûrement terriblement cliché mais… J’essayais sans doute d’attirer leur attention. Jamais réussi, c’est con. Ça les aurait peut-être dévié de leur idée un peu folle de gravir les échelons trop vite. Ça les aurait p’têt empêché de se tuer connement. » La ville brille sous tes yeux noirs, du haut de votre falaise. « Bah. Au moins, leurs propres erreurs m’ont permis d’être vacciné de toute envie de m’élever, de toute potentielle ambition. Un sacré cadeau finalement. » C’est ça qu’ils avaient pas compris tes parents, contrairement à toi. Pas besoin de chercher à gravir la plus haute tour de la ville, la plus polie, la plus brillante. Suffisait de grimper un peu de pente sableuse et rocheuse, en s’éloignant de la ville, en s’éloignant de l’objectif… Pour le voir, l’atteindre. « Alors du haut de la tour qu’ils s’étaient bâtis, après, c’est la chute. Pour eux, les égoûts et l’oubli, pour moi, c’est la rue. » Ton regard qui tombe de la pointe des gratte-ciels jusqu’aux allées sombres, certaines dont vous pouvez deviner le commencement d’ici. « On pourrait croire que parce que c’est Night City, ça change rien, que tout est pourri quoi qu’il arrive, en haut, en bas... Mais si. Ça change tout même. L’enfant calme que j’étais, parfois légèrement turbulent, a fait un tour complet sur lui-même et a changé. Un peu parce que j’en avais envie, j’en avais marre, beaucoup parce que j’avais pas le choix. » L’enfant était calme. Patient. Attentif. Rêveur. Seul.« Tu sais, au début, j’avais même pas envie de faire tout ça. Voler, arnaquer, tout ce merdier... Mais en fait, j’avais pas d’autre solution. J’avais envie d’être honnête, mais c’était une valeur dont personne n’avait absolument rien à foutre. À l’époque en tout cas. » Y’a un regret qui résonne dans le creux de ta voix. « Je sais même pas pourquoi j’ai… Persévéré ? J’avais pas d’objectif. Pas de famille. Rien. Je sais pas pourquoi, mais je l’ai fait. J’ai essayé, pendant un moment, même sous les traits d’un putain de voleur, d’un menteur, d’un espèce de jeune con charmeur mais malhonnête, de garder un semblant d’accroche à mes valeurs. De croire que je pourrais peut-être ne pas tomber tout au fond. » Tes doigts qui s’emmêlent, à la recherche de l’objet que tu n’as pas dans les mains. « Je suis resté loin, pendant assez longtemps, de tout ce qui aurait pu m’aider à commettre mes innocents larcins bien plus facilement. Pendant un certain temps. Mais c’était inévitable. Parce que ça avait l’air marrant, parce que tout le monde en avait, parce que j’étais un curieux de tout et de trop. Parce que quand on m’en a mis un dans la main, j’ai surpris tout le monde. » L’adolescent était charmeur. Drôle. Impulsif. Joueur. Vif d’esprit. Borné.« Et être trop bon à quelque chose, dans le cas d’un gamin comme moi, qui pouvait pas s’empêcher de se vanter avec son semeur de mort dans les mains, bah, évidemment, ça a mal tourné. Un coup, deux coups, trois coups, j’ai cru que je pouvais mettre Night City à terre, et c’est elle qui m’a retourné sans difficultés. » Les lèvres pincées ; la partie de l’histoire qui n’est toujours pas digérée. « Militech. J’ai voulu les attaquer, montrer que personne ne me faisait peur. J’ai bien géré sur ce coup-là. » Un rire nerveux qui démontre tout le contraire. « Je me suis engagé de force pour ce qui allait devenir mon super petit cauchemar personnel. L’ironie du sort, je suppose. J’ai passé… Onze ans à leur service. Les premières années… J’ai vraiment essayé de garder ce semblant d’humanité, ce qui était un peu fou, considérant la pile de cadavres que j’entassais, le fait que j’étais entouré de gens qu’avaient clairement laissé leur morale au placard. Et j’ai réussi. Pendant un moment. » Le soldat d’élite était apprécié. Curieux. Casse-cou. Sociable. Insouciant. Doué. « Le premier qui m’a fait tomber de ma jolie tour d’espérances, j’ai… J’ai encaissé. Je me suis dit que ça arrivait. Puis y’a eu le deuxième coup, plus fort, plus inévitable et surtout, irrémédiable. Et là, là… » Un long et lourd soupir. « Là, j’ai perdu ce qu’il restait. » Il n’y a pas vraiment besoin de plus. Le chef d’escouade était froid. Instable. Stratège. Méthodique. Observateur. Colérique.« Le jour où j’ai pris la décision de partir... » Une main sur ton genou, innocent geste qui n’a de symbolique pour personne sinon que toi. « Tout a changé. Encore. C’est marrant parce que… ‘Fin non, ça l’est pas. » Un rire nerveux, un autre. « J’avais l’impression d’avoir tout perdu, de plus rien avoir et… J’ai eu le même sentiment en partant. Parce que… J’ai fait ça pendant onze ans. Et je savais rien faire d’autre. Et c’est ce que je me suis répété en boucle en essayant de construire un semblant de vie pendant deux, trois ans ? Je sais même plus. » L’homme était égaré. Indécis. Effrayé. Brouillon. Naïf.« Je sais même pas comment j’en suis arrivé là. Je crois que- Putain, ça a rien de glorieux. Je crois que je suis juste venu me mettre une mine, comme tout le monde. » Une main dans les cheveux pour détruire tout semblant d’arrangement capillaire, un geste nerveux typique de ta part. « Et puis le gérant a du voir que j’avais un talent pour… ça ? Et d’un client, je suis devenu un serveur. D’un serveur, je suis passé barman. Et en une grosse année… Je suis devenu le barman du bar devenu mien. J’ai appris à faire des tas de trucs que je savais pas faire, que je pensais pas pouvoir faire après tout… ça. Et après... » Le barman est charismatique. Drôle. Empathique. Maladroit. Irréfléchi. Apprécié.Un regard, enfin, vers ton interlocuteur qui est plutôt ton partenaire d’infortune, de confessions nocturnes, en une belle nuit étoilée. Un sourire. Parfaitement sincère. « La suite, tu la connais. » a nightmare dressed like a daydream player versus player pseudo_ reyes. âge_ 22 piges ! d'où tu viens? _ en face de l'océan Atlantique fréquence de connexion_ quotidienne of course. découverte de NC_ j'ai un chouïa contribué à sa création un dernier mot?_ BOUYACHAKA ! | |
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| Mer 12 Jan - 13:20 there's a war inside me and the only crime in a war is to lose Weaponery and hard hacking T’as des particularités physiques? tatouage, cheveux longs, je sais pas? _ Les cheveux noir de jais, les yeux charbon - si sombres qu'on ne distingue jamais la pupille de l'iris, et c'est ce qui les rend aussi terrifiants que fascinants - tu te fonds assez facilement dans la masse au premier abord. T'as un tatouage au-dessus du pectoral gauche, à la naissance de ton cou - une [url=connerie]connerie[/url] magnifique, beaucoup trop belle pour avoir été faite au milieu d'un champ de bataille par une camarade bourrée à souhait. T'en as un plus récent derrière ton épaule droite, proche de ta nuque : deux hirondelles, le dessin fait une dizaine de centimètres de large. T'en as un dernier, un serpent enroulé autour de ta cheville droite. T'aimerais bien, un jour peut-être, avoir les deux bras entièrement tatoués. Sinon, t'as également une pluralité de cicatrices plus ou moins grandes tout le long de ton corps, mais les détailler une par une, pourrait se révéler assez long... T’as des implants cybernétiques ? _ Lorsque t'as intégré Militech, on t'a offert - plus ou moins sans te demander ton avis - des implants internes - invisibles à l'extérieur - pour renforcer tes muscles. De fait, tes bras et tes jambes en sont munis, et cela te permet de frapper bien plus fort et plus rapidement qu'un être humain qui n'en serait pas doté. Il y a aussi un autre implant dans ton genou droit. Après t'être bêtement - mais volontairement - explosé la rotule d'une de tes propres balles lors de tes années passées à Militech, t'as reçu un implant ici, visant simplement à réparer l'articulation. Il est cependant parfaitement invisible, car interne, et après avoir mis un an à t'y habituer, il est désormais impossible de le remarquer, car tu marches et tu cours comme si c'était ta véritable jambe. T'as même retrouvé ton agilité légendaire, une des choses qui a fait de toi le soldat d'élite que t'étais, et qui t'a valu le titre de casse-cou de la bande. T’es plus arme de poing, arme de mêlée, fusil ou mitraillette ? _ T'es un combattant avant tout, un qui a connu des situations désastreuses où t'avais absolument pas l'avantage et où t'as pourtant dû trouver une solution pour t'en sortir. T'as bien sûr, comme tout le monde, des favoris. Tu préfères notamment les pistolets, en solo ou en duo, et les snipers. Pour des raisons évidentes de manque de place, tu portes rarement le second, mais t'as toujours sur toi un, deux ou trois pistolets - à ta ceinture, ta sangle sur sa cuisse ou planqué dans tes bottes militaires. Tu portes également toujours une arme blanche, un couteau généralement. Sinon, tu peux se satisfaire de tout et rien pour en faire une arme. T'es de ceux qui font avec les moyens du bord, et qui ne seront pas découragés par le fait de se retrouver à mains nues face à des ennemis armés. Tu t’en sors comment en hacking ? _ T'es pas un hacker expérimenté : ce n'est tout simplement pas ton domaine d'expertise. T'es même plutôt nul globalement dans tout ce qui est technologies. Tu sauras te servir basiquement d'un ordinateur, peut-être même décrypter un dossier confidentiel si on te guide à travers le process, et encore. Une sacrée galère pour toi. La seule "technologie" qui te connaît, c'est celle des armes.Si tu devais voler une cargaison dans un entrepôt, tu serais du genre à tirer direct ou à passer en furtif ? _ Même si t'es plutôt de la team de la confrontation de face, si c'est juste un vol, tu préféreras éviter le maximum de victimes, et tu choisiras le chemin furtif. Si tu te fais emmerder dans la rue, c’est quoi ton premier réflexe ? _ Tirer. Avant, t'aurais hésité, tenté de les convaincre. Et dans un de tes meilleurs jours, tu pourrais en réalité laisser quelques secondes à tes agresseurs pour changer d'avis. Mais tu te fatiguerais pas à les convaincre pendant plus de dix minutes. Et si c'est un mauvais jour... Pas de discussion. C’est quoi ton arme préférée ? _ T'aimes bien alterner entre différents pistolets, mais ton préféré demeurera sûrement l'Overture. T'en as trois. T'aimes aussi beaucoup te servir d'un simple couteau aussi, ainsi que d'un autre classique : tes poings. Si tu devais partir en vacances, t'irais où?_ T'es typiquement le genre de personne qui ne prendrait jamais de vacances mais qui en aurait pourtant cruellement besoin. Tu reconsidères la chose depuis que tu es avec lui. Voir le monde en sa compagnie te paraît nettement plus amusant. Quelle est la personne la plus importante de ta vie?_ T'as jamais été capable d'établir une véritable hiérarchie dans les gens que t'aimes, et tu tiens pas à commencer maintenant. Plusieurs personnes ont mérité ce titre fut un temps. Mais aujourd'hui, c'est limpide. C'est évident, parce que t'as trouvé l'amour de ta vie, celui avec qui tu finiras cette dernière, alors la question ne se pose même plus. Lui, Andrea. Quel serait le plus beau cadeau que tu pourrais recevoir?_ Officiellement, rien ne pourrait être trop beau pour un homme comme toi, devenu aussi cynique. Mais dans les faits... Te pardonner toi-même pourrait être la plus belle chose possible, pour ton propre bien. Même si tu l'ignores totalement. C'est quoi ton objectif dans la vie?_ Excellente question. Suivante ? Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi?_ Sûrement celui de défier la gravité. Il n'y a pas plus casse-cou que toi. Alors avec la capacité de grimper sur les vitres des buildings et sauter une fois en haut ? Tu serais terriblement heureux. Et surtout, encore plus dangereux. Vas-y, c'est quoi les objets dont tu te sépares pas? _ Toujours au moins une arme sur toi. Le reste n'est pas important, n'est que fioriture. dream of legend and a cocktail by your name The heroes during times of war are nothing but mass murderers during times of peace. War never determined who is right - only who was left.Plic ploc. Les yeux éteints. Ces yeux noirs que tout le monde craint, à raison. Seulement à moitié ouverts, à peine clos, essayant de se fermer sur l’horreur de cette vie qui ne fait que te rattraper, mais qui veulent quand même regarder la réalité en face. Plic ploc. Le corps figé dans cette absence de vérité, celle que tu te refuses d’admettre, dans cet instant au temps suspendu. Rien n’a l’air vrai, tout ne ressemble à rien d’autre qu’une vaste blague, un gros mensonge, trop gros pour être véritable. Un comme ceux que tu sais si bien inventer, si bien jouer. Plic ploc. Le silence. Dévastateur, enragé, et si paisible à la fois. Plic ploc. Ta tête fatiguée, appuyée sur le comptoir derrière toi, se tourne lentement vers la source du bruit. Léger, il faut une excellente ouïe pour le repérer. Ou juste peut-être avoir une bonne attention. Ou peut-être que ça te fait juste péter un câble ? Ce petit souci dans le système supposément parfait. Ce petit grain de sable dans l’engrenage. Plic ploc. Ton corps entier avachi contre la paroi du comptoir, le tout posé sur le sol. Ton genou replié qui soutient ton bras, celui au bout duquel se trouve un pistolet. Encore chaud, encore fumant. Le chargeur à moitié vide. Tes doigts ne tremblent pas sur la crosse. Malgré tout. T’es figé dans l’espace, dans ta misère, dans ce moment charnière duquel tu pourras jamais revenir. Plic ploc. Les gouttes du liquide rouge qui continuent de s’échouer dans la mare, issues du crâne de l’un d’eux. Tu regardes son visage, déformé, éventré, par la peur, par la colère d’un autre, par la vengeance, par la soif de sang versé. Tu te dégoûtes pas, ça te secoue aucunement. T’as juste pitié. Pitié de sa carcasse vidée de toute existence. Et dans ses yeux révulsés, au milieu des cascades de sang qui tapissent ses traits figés, tu te vois. Tu vois celui que tu étais. Il y a des années. Celui qu’est là ce soir, de retour, adossé au comptoir. Celui qu’était effrayé par personne. Celui dont tout le monde était terrifié. Celui qui alignait les cadavres sans fléchir, sans frémir, sans hésiter. Les yeux de l’oubli. Oblivion’s eyes. Peut-être que t’y étais destiné, après tout. T’étais né là-bas. Dans la froideur du monde. Là où l’amour était mort et enterré. Enfant de parents trop ambitieux, trop aveuglés. T’as eu tout ce dont beaucoup auraient pu longtemps rêvé. Une maison luxueuse - dépourvue de fantaisie, de coloris, épurée, avec des lignes blanchies et délavées - une éducation en solitaire à domicile, prestigieuse. Mais pas d’amour. Pas de famille. Deux personnes qui avaient décidé de commencer à rédiger le livre de ton existence, et avaient abandonné dès l’écriture de la seconde page. C’était facile après tout. L’argent achetait chaque chose dont tu pouvais avoir besoin. Des professeurs, des jouets, des passe-temps, des idoles. Mais pas des parents. Pas de modèles. T’étais parfait, à ta place. T’étais doué, pour à peu près tout. Tu faisais pas tache, tu sortais pas du lot, t’étais là, où on t’avait mis. T’y étais resté douze ans de ta vie. T’aurais pu y demeurer plus longtemps encore. t’aurais pu continuer cet apprentissage mécanique. Des mathématiques, du français, de la gymnastique. Et de ces choses qu’ils t’apprenaient sans savoir : le mensonge, l’hypocrisie, la manipulation, la discrétion. Autant de domaines dont les connaissances ne te serviraient à rien pour les événements qui allaient suivre. Le sang versé pour la première fois, qui éclabousse ton existence. Un pour lequel tu n’as rien fait, mais un qui te bouscule tout de même à tout jamais. Ta vie s’effondre comme le corps de tes parents tombe sur le sol à cet instant-là, ôtés de toute vie. Et tu découvres ce qui se passe en bas de ton immeuble, celui, immaculé, duquel tu toisais le monde, du soixantième étage. Tu te familiarises avec la misère, la guerre constante pour la survie, la pauvreté, la saleté, la médiocrité. Tant de concepts dont t’as jamais entendu parler mais que tu détestes immédiatement. Et pourtant. Tu t’y adaptes comme si on t’y avait préparé. Tu deviens celui qui connaît tous les recoins de chaque rue, par cœur, qui connaît tous ceux qui y traînent. T’es peut-être fait pour cette vie au final. Enfant charmeur, enfant voleur. Qui grandit là où il ne le devrait pas, à coups de petits larcins, de dures vérités de la vie, de couchers à la belle étoile. Tu dors au pied de la tour et plus tu la regardes, plus tu la détestes. Plus sa hauteur vertigineuse te donne la gerbe. Et plus tu la hais, plus tu veux grimper tout en haut pour mieux la détruire, la démonter pièce par pièce. Ta vie suit ce schéma dangereux, attirant, mais horriblement ambitieux. Tu prends confiance en tes compétences. Tu découvres le contact de la crosse d’un pistolet dans les doigts de cet adolescent que tu étais quand tu avais quinze ans, et ta vie change. Tu tues pas mais tu as le pouvoir de prétendre à pareil acte. Tu voles de larcin en délit, de délit en crime, et tu te prends les pieds dans le tapis. La tour s’est écroulé sur toi, quand tu t’es mis à trop la fixer à cause d’une ambition puérile devenue démesurée. Militech. Son nom résonne dans ta tête, mélodie sourde qui provoque vents et tempêtes. Les bottes militaires, l’uniforme, le port d’armes constant. La peur de l’avoir, contradictoire, avec l’impression d’être avec un ami de longue date. Au milieu de cet océan de connards. Qui donnent des ordres, toujours plus d’ordres, en criant toujours plus fort. Bang bang. T’es bon à ce jeu. T’es le meilleur. Bang bang. C’est facile, de descendre ces gens qu’on te décrit comme de pures abominations, qui se trouvent à des centaines de mètres. Puis le combat se rapproche de ton visage, la réalité se rapproche dangereusement, comme si tu faisais un pas tous les jours vers le bord du ravin. Bang bang. T’es peut-être pas le gentil de cette histoire. Bang bang. Peut-être qu’ils étaient pas armés, ces cibles que tu devais éliminer. Bang bang. Le bruit des coups de feu rythme ta vie plus que le propre battement de ton cœur. Tu reconnais mieux la cadence de ce morceau de mort que tu tiens entre tes mains que celle de l’organe qui te maintient en vie. Bang bang. Mécanique, méthodique, mortel. Tu te détestes. Lentement, sûrement. Tu te détestes parce que t’es le meilleur. Tu te mures dans ce constat à peine rassurant, à peine enrichissant. T’es bon pour amener la mort. Tu souhaites la tienne de temps en temps, rien de bien méchant. C’est facile de se murer dans le silence de la faucheuse, c’est facile d’oublier. C’est trop facile de devenir une machine à tuer. Robotique. T’es plus que l’ombre de toi-même avant même de pouvoir t’en rendre compte. Oblivion’s eyes. Les yeux de l’oubli. Ces yeux noirs comme la nuit qui te caractérisent, qui définissent cette obscurité que t’apportes à quiconque voudrait te défier. Silencieusement, brutalement, violemment. Avec efficacité, sans pitié. Derrière, l’humain persiste, résiste. Contre vents et tempêtes, contre remises en question et maux de tête, ton cœur subsiste. Tu découvres que tes mains sont peut-être pas faites que pour tuer. Tu comprends que y’a peut-être plus que ça. T’oublies. T’oublies cette vie qui te submerge dans les bras de celui, que tu aurais pensé être celle - qu’est-ce que ça peut foutre au final. T’oublies qui t’es, tu te réinventes, tu te comprends mieux. Tu passes à autre chose, parce que le langage du corps avec cet homme ne t’a pas apporté tout ce que tu veux. Tu la vois elle. Tu tombes amoureux. Enfin, tu le crois, mais c'est que du flan. Tu tombes amoureux de l'échappatoire de l'enfer. Tu te mues dans des sentiments que tu sais inexistants, de ton côté, du sien - une relation factice, mais qui te permet de garder le cap. Et tu continues de foutre le bordel. Tu sèmes toujours la mort. T’espères que l’humain ne rencontrera jamais le robot. Et tu te trompes encore. Quand son cadavre touche le sol, après que son regard à elle t’a maudit pour le restant de tes jours en reconnaissant tes yeux pétrifiés derrière le casque de l’uniforme, tu sais que c’est fini. Que l’un a tiré sur l’autre, et que c’est pas ton cœur qu’a gagné, c’est le méthodique, le froid, le mortel, qui a triomphé. Alors tu réfléchis. T’es un putain de stratège, t’es le meilleur, le meilleur dans le pire activité du monde, tu vas trouver. Tu réfléchis à t’en faire péter la cervelle. Et puis, au final, tu choisis moins violent, moins terminal, moins final. Le genou. La douleur t’arrache les tripes, ta jambe perforée par une arme d’aussi gros calibre, l’acte commandité par ta propre main. Mais c’est le prix de ta liberté. Sans accrocs. Sans cris. Sans menaces. T’es juste devenu inutile. Le prix de ton estime de toi, le prix de ta sortie de cet enfer, de ce pacte forcé avec le diable. T’as été un bureaucrate pendant un an, ils ont compris que tu savais pas aussi bien gratter du papier que tuer, alors ils t’ont laissé tomber. Retour à la case départ. T’es libre, tu peux faire ce que tu veux. Et c’est ça, la grande question. Tu fais quoi ? Tes mains pour toujours couvertes de sang ne veulent plus en rajouter davantage. Mais que savent-elles faire d’autre ? T’hésites, tu patines, tu avances, tu recules, tu tournes en rond. Tu finis derrière ce comptoir. T’es doué, autant pour soûler les gens avec tes paroles qu’avec tes mix de liquides sucrés. T’es apprécié. Pas pour ta capacité à abattre quelqu’un à plus de deux cent mètres avec un pistolet classique. Pas pour ta furtivité. Pour ton insensibilité, ton manque de pitié. Mais parce que t’es un marrant, t’es souriant, toujours à l’écoute. Alors le destin te fait une fleur, le gérant t’offre sur un plateau cette vocation inattendue. Sbire de corpo aux mains sales, devenu vendeur de rêves liquides, de bavardages futiles autour d’une table. Le monde se remet à tourner autour de toi. Tellement vite que t’as pas le temps de comprendre tout ce que la vie te réserve. T’aides les gens, naturellement, en espérant sans doute bêtement que ça va effacer ceux dont t’as ruiné l’existence. Deux ans de toi-même savamment exécuté, sauf pour cette partie si importante de toi. Tu penses que tu peux continuer comme ça, faire abstraction complète ceux victimes du monstre, de ceux qui l'ont créé ce monstre. Faux. Tellement faux. Plic ploc. Ils sont rentrés à nouveau dans ton existence comme des tornades. Ont bousculé l’ordre établi. Celui que t’avais mis tant de temps à organiser, à accepter. Un regard, un sourire hypocrite, une blague. Une blague qui réveille un rire intérieur, un qui déchire en grand toute cette protection de sanité factice que tu t’étais créé. Plic ploc. C’est facile. C’est facile de tuer. C’est la façon la plus simple que tu connais de faire taire ceux dont tu ne peux plus entendre les mots sans vriller. Un corps. Deux. Quatre. Tous. Au milieu de ce champ de cadavres que tu as provoqué, de ces corps inanimés éparpillés au milieu des éclats de verre, du whisky renversé, du silence. Aucun d’eux n’a eu le temps de dégainer mais ils ont quand même réussi à t'atteindre d'une balle en plein coeur, en te faisant retomber dans celui que t'étais avant. En te donnant la gerbe face à ton propre reflet. T’es là. T’es seul. Seul avec la mort. Celle que t’as encore semé. Comme avant. Plic ploc. Temps suspendu. Ta vie retenue en otage par tes propres décisions stupides. Le spectacle t’écoeure profondément, te renvoie au visage tout ce que tu pourrais être, tout ce que tu as été, tout ce que tu avais refoulé. Une heure passe. Figée dans l’atmosphère. Deux. Trois. Le robot revient. Mécanique, méthodique. Mouvements saccadés mais réfléchis. Un de moins. Deux de moins. Trois. Quatre. Cinq. Six. Un passage de chiffon furieux, sur le sol comme sur ta conscience. En grattant si fort, quitte à décaper la surface, quitte à devenir fou. Le jour revient. Comme hier. Comme l’avant veille. Sol immaculé, retour dans le passé. Comme si hier n’avait pas existé une seule seconde. Un nouveau service le soir même, de nouveaux sourires, de nouvelles banalités, un whisky, une tequila, un cocktail, on prend les mêmes et on recommence. Jusqu’à l’épuisement, jusqu’au vide et au silence. Et puis lui. Doutes balayés d’un sourire qui éclate tous les autres. D’un baiser. Inattendu, voulu, incroyable. Tu crois que tu peux cacher la culpabilité, les cadavres, ce sang qu’a coulé, derrière tes désirs inavoués. Tu crois que tu peux laisser tout glisser contre sa peau, que l’eau chaude d’une douche à la volée va tout emporter. Que les draps froissés vont dissimuler l’horrible vérité. Tu te voiles la face, tu te prends les pieds dans le piège que t’as toi-même posé. Tu penses que c’est fini, que t’as tout brisé. T’es seul. Mais t’es fort. Alors quand trente jours s’écoulent, et que le cycle reprend, qu’il arrive chez toi comme un cadavre branlant, tu te surpasses. T’oublies la gêne, t’oublies le chagrin, tu t’oublies dans le processus. Et t’es là. T’es là pour arracher ce sourire qui va te détruire. Tu t’oublies au point d’oublier ta logique et ta raison, comme avant, comme toujours. Et tu replonges. Deux ans. Deux ans de baisers à l’échappée, de promesses volées, de mains entremêlées, de choses que t’aurais jamais pu croire brisées. Tu te fais du mal, à te jeter dans ce destin en avance, sans prendre le temps de regarder ce qui se passe à tes pieds. Tu chutes encore, pour une raison que t’ignores. Tu te fais mal, plus que les dernières fois. Tu te brises en morceaux, ceux que t’as déjà recollé cent fois. Tu te relèves. Plus ou moins. Et tu recommences. Le cycle. Cette vie cruelle. Tu vas continuer à croire, à être l’optimiste au cœur d’or, même si tu finis toujours dans le décor, parce que t’es comme ça. Les mains sales, le cœur en morceaux mais le sourire toujours plaqué sur le visage. Toujours totalement faux. one gaze and it's over //_ base de données des habitants de night city Seuls les agents techniques certifiés CC35 et DHSF-5 peuvent accéder à cet appareil, l’utiliser ou le désactiver. | | |
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