Welcome in Night Cityforum test de Night City | | | | Zola Elcatraz \\_substance over style_// Messages : 146
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| Mer 12 Jan - 13:23 Lovecraft "Charon" Shepardft. Sydney Sweeney | Nom: Shepard, un nom qui ne veut pas dire grand chose et dont personne ne veut se souvenir, que personne ne veut porter. Elle est la dernière de sa série à endurer les syllabes familiales, la seule à porter le poids. Zola l'a bazardé aux ordures il y a un moment et Sade s'est mariée mille fois et a concédé leur héritage aussi souvent. Elle est seule. Prénom: Lovecraft, mais tout le monde (y compris elle-même) la désigne en tant que Love. Parce que Lovecraft ça lui ressemble pas, c'est trop long, trop solennel. Si les aînés ont décidé d'abandonner Shepard, elle n'a gardé que la partie de son prénom qui lui plaisait. Love. Rien que de l'amour en concentré pour celle qui vit de ça, se nourrit de ça, rêve que de ça. Surnom ou Alias: Love pour la grande majorité des gens, Charon pour ses activités de netrunner. Divinité de l'underground, encore un truc familial auquel elle adhère sans grande conviction mais qui donne l'impression d'unité, que les gamins du train ne sont pas très loin. Reine de son petit enfer personnel, sans mauvaises intentions, salle d'attente céleste : on y passe tous mais personne n'y reste. Âge: 35 ans, ça commence à faire et en plus le chiffre lui plaît pas, c'est moche 35 ans, ça sonne pas bien. Dans sa tête elle a jamais changé, c'est toujours la gamine rêveuse d'Alaska qui se demandait ce que ça ferait de vivre dans un monde plus grand où tout va bien. Âge fluctuant, elle en a tantôt 17, tantôt 8, parfois plus quand ça va pas. Genre et pronoms: Elle ne la dérange pas, il non plus, iel encore moins mais elle ne corrigera pas ceux qui se fieront à son apparence genrée au féminin. On l'appelle elle en général, Love se plie à sa condition de femme cisgenre et ne contredit pas. Lieu et date de naissance: Elle est née au beau milieu de la glaciale Alaska, à Juneau, petit trou paumé dans lequel elle est restée quelques années, où elle fixait l'écran de la télé pour éviter d'entendre son père rentrer. C’était un soir de mai il paraît, le cinquième du mois. District d’habitation: Watson, elle pourrait se payer mieux que sa piaule miteuse, esseulée au milieu d'un motel fermé depuis des années mais ne veut pas. C'est en souvenir de son mentor qu'elle conserve ce qu'il lui a légué et la place qu'il lui a fait toute ses années, elle ne veut pas oublier, refuse toujours d'oublier, s'accroche au passé. Profession: c'est assez simple, finalement. Même si personne pige jamais rien quand elle l'explique, mais c'est sûrement parce qu'elle s'y prend mal. On pourrait dire qu'elle est développeuse, en un sens. Elle a tout misé sur les chiffres, le code informatique, ses idées bordéliques, ça s'arrête jamais, la laisse pas pioncer. Alors elle invente, ce qui l'a fait connaître ce sont les Love Hotels. On entre, les locaux sont tout beaux, tout propres, on est enfermés une heure dans une capsule, on répond à un tas de question et on vit une histoire d'amour pendant la durée de son séjour. Peu importe que tout soit scénarisé, peu importe que ce soit un algorithme qui décide, on rêve. Y a aussi eu les Lovomètres, ces quelques petites machines qu'on peut trouver en ville et qui mesurent la compatibilité amoureuse de deux personnes. C'est kitsch, c'est ringard mais ça lui plaisait (et ça a marché). Elle développe en ce moment une sorte de station de rencontre encore en cours de réflexion, qui servirait à diriger les célibataires volontaires vers la personne la plus susceptible de les aimer. Grâce a cette dernière innovation, on lui a proposé d'animer sa propre émission : le Love show. Elle porte le costume de clown une heure par jour pour faire rire la galerie. Porte des œillères en continu, refuse d'entendre que ce qu'elle fait c'est mal, c'est sale, c'est mensonges et c'est plus nocif qu'autre chose. Alors quand elle s'en rend compte, elle se réfugie avec son premier amour, netrunning pratiqué dans le plus grand des secrets. L'anonymat. Le frisson. Le risque. L'impression de compter même si c'est pas vrai. Affiliation: Les Moxes d'abord, qui l'ont toujours protégée, qui lui ont appris à se défendre, à riposter. Elle traine encore régulièrement au Lizzie's même si ça n'a pas fonctionné pour elle de se prostituer, l'industrie l'a longtemps fait bouffer. Produit de plus sur les rayons du supermarché, les fréquenter lui rappelle qu'elle a été en bas de l'échelle et qu'elle pourrait y retourner. Et puis il y a Network News 54 qui depuis peu, veut faire d'elle leur nouvelle mascotte. Elle est réticente à l'idée mais joue la comédie un moment, juste le temps d'un instant, parce que ça lui rappelle les trucs qu'elle regardait enfant et que ça la ramène un peu à cette époque qu'elle regrette et dénigre en même temps. Elle vend ses idées aux plus offrants, petites et grandes corporations. Alignement Arcanique: Ça ne surprendra personne et certainement pas la concernée, Love est née sous l'étoile des amants, sûrement tragiquement séparés et jamais retrouvés. Carte des contradictions, juste pour rappeler qu'elle et toute son existence en sont bourrées. Orientation Sexuelle: Voit de la brutalité plus que de la sensualité dans les corps qui se rencontrent, jamais attirée par l'amour charnel sans pour autant le dénigrer, et ça bien avant ses expériences traumatiques avec le sexe rémunéré. N'a pas besoin de contact pour tomber, elle aime à la folie sans jamais s'arrêter et voit dans les âmes qui s'emmêlent bien plus de beauté. Asexuelle, panromantique. Situation Amoureuse: Elle le dirait sûrement en grognant, ou en soupirant, ou en geignant, ou le tairait simplement. Éternelle célibataire désespérée, elle tombe sans cesse mais jamais pour la bonne personne, jamais au bon moment. Collectionneuse de loupés et d'histoires déchirantes, elles se conjuguent désormais toutes au passé. L'amour ça sonne toujours trop fort et elle aimerait à en crever si elle le devait, s'y perdrait. Polyamoureuse par essence, sait pas se contenter d'un corps, d'une âme, sait pas aimer au singulier. Situation financière: Aisée, et dire qu'elle s'en moque ce serait mentir. Elle a connu la pauvreté, elle est contente de ne plus avoir à trimer pour la liberté. Pourtant y a rien qui a changé, ni sa manière de s'habiller, ni de parler, ni de bouger. Elle est toujours rat des rues au fond, gamine trop frêle, trop douce pour NC, petite silhouette sacrifiée. Groupe: Kitsch, même si elle mélange tout le temps les éléments stylistiques, défie la hiérarchie sociale. Elle aime les couleurs délavées de l'entropisme, elle aime pouvoir aller où elle veut, elle aime trainer en sweat élimé et en culotte devant la télé. Loin de son monde, elle se déguise pourtant en neokitsch le temps de passer à la télé mais dès que minuit sonne, faut rendre la calèche et les jolis souliers. C'est le style kitsch qui l'a accompagné toute sa vie et jamais quitté, elle peut pas tromper ses petits cœurs colorés. |
Je sens des boums et des bangs beyond good and the evil within C’est quoi ton spot préféré dans Night City ? _ Chez elle ou dans les salles de surveillance des hôtels qui portent son nom. Ses endroits préférés, c'est là où tous les écrans grésillent, les machines ronronnent et diffusent leur chaleur dans la pièce. C'est là qu'elle va quand elle se sent mal et pour cette raison, la corpo plaza est aussi un endroit qu'elle apprécie tout particulièrement. Y a cette impression de grandeur, toutes ces lumières qui chauffent la peau et font briller les yeux, y a cette impression que tout est possible, d'appartenir à un ensemble plus grand et plus beau. Et son balcon aussi, c'est pratique pour bronzer à poil. C’est quoi ton bordel ou ton club préféré dans tout NC ? _ Le Lizzie's, c'est devenu une seconde maison à force même si c'est aussi là-bas qu'elle a vécu ses pires moments. Pour autant, elle fréquente n'importe quel endroit où il y a de la bonne musique et une déco sympa. Ton must-have vestimentaire ? _ Voleuse de fringues professionnelle, ce qu'elle préfère au monde, c'est les vêtements de ceux qu’elle aime. Y a pas mieux comme somnifère/anti-dépresseur/anti-stress qu'une odeur qui rappelle de bons souvenirs. Sinon, elle porte toujours de vieilles boucles d'oreilles pendantes en forme de cœur. T’es plutôt balade nocturne ou balade de jour ? _ Balade à l'aube, quand l'électricité de la nuit retombe, qu'il faut se lever ou aller se coucher, qu'une page se tourne pour tout le monde et que c'est l'heure de recommencer, l'entre-deux. Entre l'obscurité et la lumière, quand les rayons du soleil sont forts mais ne brûlent pas. Qu’est-ce que tu fais quand tu taffes pas ? _ C'est une bonne question, elle travaille souvent et sans forcément avoir l'impression de travailler, en général elle dort, va voir des gens, boit des verres, danse, fait du shopping, sans doute trop de shopping, se soule à l'électro et aux stroboscopes. T’es du genre à aider mamie à traverser la rue ou à lui piquer son sac ? _ Aider mamie, elle aimerait bien dire qu'elle s'en fout et qu'elle peut bien se démerder avec son caddie mais ça lui fait plaisir de répandre un peu de l'amour dont elle parle si souvent. Elle a jamais été méchante Love, jamais su jouer les indifférentes, seulement les insouciantes. C’est quoi ton rapport avec la NCPD ? Les gangs ? Les corpos, tout ça ? _ Oups la NCPD, coucou les Moxes et pff les corpos. C'est juste pour bosser, le reste du temps elle préfère les voler. Aucun respect pour ceux qui voient les gens comme des numéros, aucun scrupule à être le grain de sable qui fait crier l'engrenage. Ta bouffe préféré, c’est quoi ? Et ta boisson ? _ Du sucre, du sucre, toujours plus de sucre. Elle est intenable et tout le monde s'est toujours demandé pourquoi quand la réponse est pourtant simple : du sucre. Elle en boufferait par kilos, tue pour des bonbons acidulés, meurt pour les pâtisseries des chimistes. Pour la boisson, tous les sodas ont ses faveurs. T’es plutôt conformisme ou rébellion ? _ Entre les deux, le cul entre deux chaises à ramasser l'argent des corpos et à continuer de pratiquer le netrunning illégalement, à jouer les rebelles, à faire péter des bulles de chewing-gum sous le nez du NCPD. Entre les deux, conformiste quand il le faut, étoiles dans les yeux pour les belles fringues et les jolies chaussures mais parait déguisée une fois hors de son clapier criminel. Bouille d'ange, flammes aux prunelles. Une vie paisible ou une mort spectaculaire ? _ Elle aimerait une vie paisible, Love. Elle est pas loin de l'avoir mais y a toujours quelque chose qui va pas, toujours quelqu'un qui meurt, qui abandonne ou disparaît. Elle aimerait pouvoir aimer sans jamais s'arrêter, elle aimerait un endroit calme où s'éteindre tranquillement. Et en même temps elle aime choquer, provoquer, jouer avec le feu sans jamais imaginer se brûler. Indécise, toujours indécise, inconsciente aussi. Elle laissera Night City choisir pour elle. evil_// wether be a hero or a rebel of the world? Un peu paumée, toujours le nez en l'air à regarder quelque chose que personne ne voit. Les yeux voilés, perdus quelque part, sûrement défoncée à planer sur le trottoir. Elle est comme ça Love, un peu ailleurs, un peu hors du temps, fatiguée de faire semblant, sourire un peu absent. La nana qui demande rien, qu'on appelle quand ça va pas, quand c'est vendredi soir et qu'on cherche quelqu'un de sympa mais pas trop intrusif, pas con mais pas trop intello. Elle est cette fille là, un peu, de temps en temps et la plupart des moments. Toujours impactée par la figure de prostituée, elle sait écouter mais pas vraiment se confier, mentir quand il le faut et surtout sans le vouloir vraiment. Perdue dans ses rêves, ce qu'elle aurait aimé être, ce qu'elle était et ce qu'elle a loupé. Beaucoup trop compliquée, sait pas trop qui elle est et perd tout le monde à cause de ça. Elle est attirée entre deux mondes mais son cœur bat beaucoup pour l'authenticité, les mirettes qui s'allument pour les paillettes mais restent trop lucides pour pas voir ce qu'il y a de mal. Aimerait pouvoir rester elle-même sans trop savoir qui c'est, hésite à changer pour être beaucoup aimée, à se moduler, à se transformer. Apprécie la lumière sans vouloir le pouvoir, apprécie la lumière sauf quand elle se met à cuire, à brûler, à piquer. Préfère l'ombre quand ça commence à devenir étouffant, amas de contradictions sur pattes qui se plaint tout le temps. Fragilité qu'on essaie de cacher derrière de grands gestes et de grands mots, fausse carapace d'invulnérabilité qui se fissure par à-coups. Beaucoup trop douce pour ce monde, préfère lever les yeux au ciel et se donner des airs de peste plutôt qu'admettre souffrir des négligences de ceux qu'elle aime trop. Passionnément amoureuse de tout, de rien, des gens et des lapins, tombe pour un regard, un sentiment, une émotion. Constamment perdue dans ses propres envies, ses propres rêveries, elle se contente souvent d'aimer en fantaisie. N'a jamais trouvé mieux que l'imaginaire pour assouvir sa soif des autres, tout est mieux dans sa tête où la vérité ne peut pas lui enlever ce qu'elle a toujours espéré. Les amours du passé se sont gâchés quand elle a essayé de vivre pour de vrai, d'arrêter de s'imaginer et d'aimer en réalité. Passion est alors devenue confusion, douleurs, sentiment d'abandon. Passion a fait mal et a laissé ses griffes sur la peau diaphane, elle n'a pas oublié et a de plus en plus peur de se brûler. Passion synonyme de poison qui lui a toujours pris plus qu'elle n'en avait, frileuse à risquer ses dernières plumes mais euphorique à l'idée de s'envoler. Passionnément indécise. À la folie et c'est bien le risque, autant dans l'amour que dans la vie. Le succès lui sourit après des années à courir après, l'accès à une vie sans soucis, la garantie que ça ira mieux et ça continuera ainsi. On la reconnait dans la rue des fois, y a même son nom sur les panneaux publicitaires et y a des moments où elle se demande "est-ce que c'est bien moi ? Est-ce que j'ai bien voulu tout ça ?" même si la plupart du temps elle se contente de sourire aux caméras. Tout ça elle l'a mérité, faut bien cueillir les fruits de l'arbre qu'on a planté. Mais ça ferait quoi si elle finissait déchirée ? Déjà tiraillée entre l'illégalité et sa nouvelle vie de célébrité, entre celle qui avait les idées bizarres et la star de télé. Et si elle en crevait, de tomber, d'échouer ? Et si elle supportait pas d'être utilisée ? Et s'ils la brisaient ? C'est le problème quand on fait pleuvoir les billets, on se met à oublier qu'il y a un avant, un après. Elle veut pas oublier. Elle veut pas oublier. Elle veut pas. Pas du tout sûre d'elle, malgré ce qu'on peut voir sur les écrans HD. Grande comédienne qui s'ignore, elle ment sans même le vouloir et se dupe toute seule en disant vouloir ça, en disant aimer ça. En vérité, elle est pas du tout celle qu'on croit. Elle flippe tout le temps pour un rien, veut pas se perdre et devenir comme tous ces gens-machines qui ressentent plus rien, vivent plus rien. Elle veut du vrai, elle veut de la sincérité mais sait seulement plus où en trouver. Elle veut mille trucs à la fois et un jour, ça la tuera. Agiter mon cœur blessé player versus player pseudo_ Antarès mais je devrais changer pour "oh non pas encore elle putain" âge_ 88 ans d'où tu viens? _ De l'utérus de ma maman fréquence de connexion_ 7j/7, 24h/24, comme Mcdo découverte de NC_ Faut demander à Tia et à sa bannière de 3h du matin un dernier mot?_ Mangez cinq fruits et légumes par jour | |
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| Mer 12 Jan - 13:24 Ma raison vacille et tangue, elle est prête à chavirer Sous les coups de boomerangs, de flash-back enchaînés Weaponery and hard hacking T’as des particularités physiques? tatouage, cheveux longs, je sais pas? _ Des airs de princesse déchue, les cheveux blonds abîmés à force d'être méchés en bleu, en rose, en violet. Le visage de poupée jamais retouché mais quelques fois abîmé, les yeux bleus fatigués mais les traits éternellement juvéniles. Elle a des airs de ces stars oubliées qui figuraient sur les affiches des années 60, souriante en vendant le dernier grille-pain à la mode : des envies de se crever à la javel lisibles dans les prunelles. Sa plus grande particularité, c'est sans doute les cœurs qu'elle trimballe partout sur ses fringues et accessoires, les quelques-uns qu'elle a même fait encrer sur sa peau. Les cœurs bien kitsch c'est une passion, incomprise par la plupart mais c'est pas comme si ça la dérangeait. Des tatouages elle en a pas mal, assez discrets et toujours faits pour d'autres. Les autres qui ont trahi et déçu mais qu'elle a jamais pu se résoudre à recouvrir. Le seul qu'elle regrette pas c'est celui pour sa fratrie, leurs vrais prénoms derrière la nuque. Elle leur dira jamais mais c'est son hommage à ceux qu'ils étaient, pour eux mais aussi un peu pour elle. Les piercings sont nombreux et souvent changés, grand attrait pour les bijoux colorés. T’as des implants cybernétiques ? _ Ouais, comme tout le monde non ? Elle a pris la totale en arrivant à Night City, terrifiée de se faire crever. Elle a tout testé, surtout les implants des petits génies diplômés des rues crades de NC. Armure sous-cutanée, biomoniteur, syn lungs, les kiroshi et le netrunning a demandé un certain nombre d'investissements aussi. Avec le temps, Love a remplacé ses implants les plus vieux par du nouveau matériel. Elle en a pourtant gardé quelques-uns de sa période chez les Moxes, pour des raisons pratiques mais aussi affectives. Incorrigible. Ça bug des fois, les implants se heurtent entre eux et elle se retrouve à payer les pots cassés de son émotivité. T’es plus arme de poing, arme de mêlée, fusil ou mitraillette ? _ Une bonne batte de base ball, y a que ça de vrai. Et si elle est cloutée, c'est encore mieux. C'est un peu violent mais elle a jamais été formée à tuer, encore moins à faire dans la dentelle. Il était question de survie pendant des années et les vieilles habitudes sont dures à tuer. Tu t’en sors comment en hacking ? _ Elle est excellente, c'est sans doute ce dont elle est le plus fière. Elle a appris dans la cave d'un restaurant chinois et c'est devenu sa passion au bout d'un moment, son fil rouge. Tout le monde part toujours mais il lui reste ça. Si tu devais voler une cargaison dans un entrepôt, tu serais du genre à tirer direct ou à passer en furtif ? _ Ça dépend, avec le temps elle a appris à papillonner des cils pour distraire et avoir ce qu'elle veut. Sauf qu'en tant que netrunner, c'est bien planquée qu'elle est la plus utile. Si tu te fais emmerder dans la rue, c’est quoi ton premier réflexe ? _ Crier très fort "C'EST UN MONDE ÇA QUAND MÊME" et gesticuler en parlant du manque d'humanité de la population environnante. Que ça dissuade ou non, ça surprend toujours. C’est quoi ton arme préférée ? _ ...une bonne batte de baseball, donc. Et un bon rouge à lèvres. Normalement son cerveau est un sacré atout mais la plupart du temps elle préfère jouer les idiotes. Si tu devais partir en vacances, t'irais où?_ Hawaii. C'est cliché mais elle ne connait que Night City et l'Alaska, elle aimerait voir les plages de sable blanc qu'on lui a vanté, les chemises à fleurs parfum colonialisme. Quelle est la personne la plus importante de ta vie?_ C'est difficile de répondre en vérité parce qu'il y en a beaucoup. Elle s'attache à tout et tout le monde et c'est sûrement pour ça que les liens du sang restent les plus importants. Son frère Zola, sa sœur Sade. Les seuls qui ont certes déçus mais ne partent pas. Quel serait le plus beau cadeau que tu pourrais recevoir?_ De l'amour véritable. Ça aussi c'est super cliché mais c'est assumé. Que ça relève de l'amical ou du passionnel, un amour désintéressé, un amour déplastifié, un amour vrai. C'est la seule chose qu'elle souhaite et qui semble toujours si dure à obtenir. C'est quoi ton objectif dans la vie?_ À force ça devient redondant mais ça résume bien l'entièreté de son existence torturée : aimer et être aimée. Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi?_ Chier, vomir et pleurer des cœurs pailletés. Vas-y, c'est quoi les objets dont tu te sépares pas? _ Sa batte qui traine toujours dans sa caisse, son sac à main (en forme de cœur) qui contient poudrier et gadgets de hacker, ses boucles d'oreilles (en forme de coeur), son baume à lèvres (en forme de cœur et parfum fraise). dream of legend and a cocktail by your name - J'ai toujours essayé de faire de mon mieux, je crois. *** Maman x Papa Ça a commencé comme ça puisqu'elle a jamais connu l'une et aurait préféré pas connaître l'autre. Le sentiment d'abandon était trop fort pour qu'elle le comprenne ou le considère sérieusement, il lui fallait un truc pour remplacer ça. C'est pour cette raison qu'elle s'est mis à jouer avec des poupées, avec ce qu'elle trouvait. Elle gardait le nez collé à l'écran du téléviseur démodé la plupart du temps et quand c'était pas ça, c'étaient les histoires qu'elle se racontait à propos d'eux. Leur rencontre. Les premiers rendez-vous. L'histoire d'amour qui a suivie et leurs naissances. C'était sûrement plus beau que la réalité mais si elle était restée sept ans après la venue au monde des jumeaux, pourquoi pas plus ? En général, elle préférait dire qu'elle était morte. C'était moins douloureux que de penser qu'elle l'avait fait partir. Lizzie x Art Premier coup de cœur dans le bac à sable (ou ce qui y ressemblait) à voir depuis ses yeux d'enfants la silhouette du gamin d'à côté. Elle a entendu ses parents l'appeler Art, elle trouve ça joli, bien plus que son prénom. Elle rêvait déjà d'une vie différente, se demandait ce que ça ferait si elle était née à côté et pas dans cette maison triste. Mais y a la main du grand frère qui tient fermement la sienne et qui l'empêche de fuguer, elle partirait jamais sans la présence rassurante des ainés. Encore aucune idée des formes que prend l'amour mais le sentiment que rien ne sera jamais plus fort que la loyauté fraternelle. Des fois il lui ramène des bonbons et souvent Miriam lui lit des histoires, alors à ce moment-là elle oublie la peur, sa vie rêvée et Art. Toujours, elle retourne aux sitcoms débiles qui allègent l'esprit. Droguée des rires enregistrés. Lizzie x Lovecraft
Elle se souvient de rien. Tout était précipitation, elle veut même pas se souvenir. C'est trop dur, ça fait trop mal. C'est qu'une enfant quand il faut quitter le domicile familial, il manquera à personne qu'on lui souffre à l'oreille. Si. Il lui manquera à elle, parce qu'elle voyait pas tout, ressentait juste la peur. Parce que c'est tout ce qu'elle connaissait et que c'est un abandon en plus, cette nuit ses rêves se déchirent entre eux. Y a l'envie de voir un monde meilleur et la peur de quitter un foyer. Même imparfait, ça restait un foyer, peur de jamais en retrouver. Elle regarde le paysage défiler les larmes sous les cils, faut pas pleurer. Elle sait que tout le monde souffre dans cette cabine de train, surtout les plus grands. Et y a toujours sa main dans cette de Quell, sauf qu'il s'appelle plus comme ça maintenant et qu'il est devenu Zola. C'est Miriam qui choisit et qui pointe du doigt Lovecraft pour la blondinette, elle saura jamais vraiment pourquoi, lira jamais les œuvres de l'auteur. Ça fait trop peur pour elle. Lovecraft x Sainte-Anne Elle est à la fenêtre quand Zola part, comme quand elle matait les sitcoms à la télé. Sainte-Anne c'est sympa au début, on leur dit qu'il faut plus avoir peur et qu'on va s'occuper d'elles. Qu'elles auront à manger et un toit sur leur tête. Love, elle veut juste crier. Elle crie d'ailleurs, elle fait que ça. Elle se cramponne à tout ce qu'elle peut en lui hurlant de pas partir parce que ça devait pas se passer comme ça, ils étaient censés recommencer, ailleurs, ensemble. Ensemble. C'était pas censé se passer comme ça. Elle est avec des inconnus, Sade est plus froide que jamais. On lui dit "arrête de regarder Love, il est parti" et Quell ne tient plus sa main désormais. Lovecraft x les Moxes
Cette fois, elle en a assez. Marre de cet endroit, des murs blancs et des corporats qui viennent photographier les mines tristes des enfants. Ils sont estampillés Arasaka par ici, tous vendus à une corpo tôt ou tard, tous vendus à la publicité la morve au nez. Elle veut plus faire partie de tout ça, veut plus jouer à ce jeu là, elle va partir et s'il faut tout péter pour ça bah c'est ce qu'elle fera. La bulle de chewing-gum qui explose au nez de la nonne, la promesse de tout faire cramer si on la laisse pas s'en aller. Zola est revenu il y a trois ans pourtant mais elle a pas voulu en entendre parler. Sade s'est déjà envolée depuis longtemps pour un avenir qui lui correspond mieux et elle est toute seule, coincée ici à refuser de vendre son âme comme les autres. Elle y tient à son âme, c'est le seul truc qui lui a toujours appartenu. Finalement, elle réussit à se tirer en pleine nuit en déclenchant l'alarme incendie de sa chambre. Elle a seize ans et elle brûle de rébellion, est prête à tout pour vivre un peu. Elle se jette elle-même au cœur de Night City sans réfléchir une seule seconde, pauvre petite biche apeurée. Il faudra pas longtemps pour que les Moxes la récupère le mascara étalé sur les joues, elle sait même plus pourquoi elle chialait à ce moment-là. Peut-être qu'elle avait froid, peut-être qu'elle faim, peut-être qu'elle avait ses règles ou qu'un énième amoureux lui avait avait bouffé et recraché ses espoirs à la gueule. Elle sait plus trop pourquoi elle pleurait mais c'est des prostitués qui ont séché ses larmes, elle lui ont dit "tu verras, ça va aller" et pour une fois personne ne mentait. Love x Ruby
Ruby elle était trop vieille pour elle, c'est ce qu'elle arrêtait pas de se répéter quand elle la regardait trop longtemps, trop souvent. C'est elle qui l'a hébergé à ce moment là, quand rien n'allait et que plus personne n'était là. Elle lui a filé un toit, une famille au sein du Marilyn, de quoi bouffer et elle lui a appris la sensualité. Elle lui a appris à connaître son corps et à prendre conscience du potentiel qu'elle avait, même si ça au fond c'est jamais vraiment rentré. Elle a commencé à danser pour son club à ses dix-sept ans, hors de question de la laisser approcher la prostitution avant sa majorité. L'initiative de vendre son image dans une cage venait d'elle, pour la remercier du temps qu'elle lui accordait. Pour l'impressionner, parce qu'elle voulait lui montrer qu'elle était plus qu'une gamine un peu trop rêveuse, qu'elle pouvait aimer plus fort qu'elle-même, qu'elle pouvait l'aimer elle. Mais elle a jamais voulu Ruby, elle a jamais cédé. C'est la naissance de Love et c'est aussi la première fois que son cœur s'est brisé de cette manière là. Love x Leelou
Ça faisait un moment qu'elle le voyait, le repérait, faisait des petits mouvements de main souriciers que personne cramait jamais tellement c'était peu assumé. C'était le retour de sa période rebelle pourtant, bomber à l'effigie des Moxes sur le dos, premiers tatouages et clope à la main. Ça parle fort, ça fume vite, ça rit fort, ça rêve doucement et pourtant elle en mène pas large quand il faut aligner plus de deux mots devant lui. Elle se déteste pour ça mais elle y peut rien, Ruby lui est même pas sortie de la tête qu'elle se met à penser trop souvent à Leelou, ça tourne sans arrêt. Ils seront amis avant amants, douce complicité qui s'étiole jamais, si ce n'est ce moment fatidique où elle zieute l'indépendance et se dit qu'il y a qu'un seul moyen d'y arriver. Dans ce monde, liberté ça rime avec monnaie. Elle lui dit pas pourquoi quand elle lui demande d'être sa première fois, mais elle veut pas que ce soit avec quelqu'un qui a payé pour ça. C'est doux le sexe avec Leeloo, ça lui plaît pas vraiment mais elle se dit que ça a rien de terrible. C'est pas pour elle mais elle se dit que c'est pas pire que vendre des sushis à Kabuki dans des échoppes crades pour moins que le minimum vital, qu'elle peut le supporter. Le prix de la liberté. Love x client 1 La tronche collée au sol dégueu de sa salle de bain, ça tremble comme une feuille morte quand elle réalise que c'était pas une bonne idée. Qu'elle s'habituera pas à être utilisée comme ça, de voir tous ces étrangers se servir de son corps de cette manière là. Ruby lui avait dit, elle pleure sur son épaule le manque d'options qu'il lui reste. Faut qu'elle se tire de là, elle veut un appart, elle veut des implants, elle veut à bouffer mais les petits jobs payent rien et la prostitution c'est plus une option. C'est le désespoir qui la berce et qui l'emmène sur le palier de Lou, j'aurais pas dû qu'elle lui dit. Je suis désolée qu'elle chouine. Tu veux m'épouser qu'elle demande après un thé. Love x les caméras Personne n'aurait parié là-dessus mais finalement, ils se marient vraiment. C'est très irréfléchi, elle sait toujours pas vraiment qui elle est et encore moins ce qu'elle veut mais elle est bien avec lui. Elle peut tout lui dire, sait juste pas si elle saura tenir la promesse de fidélité. Elle y pense pas pour le moment, vit son conte de fées à fond sans trop penser à ce que ça signifie pour l'avenir. Ruby lui trouve l'alternative des caméras, elle séduira à distance, sur un écran ou en hologramme, avec des gestes, des mots, un corps. Elle vendra son image, un bout d'elle-même qu'elle cède volontiers contre une vie plus confortable. C'est dur des fois, mais elle le dit pas. Lou commence les courses de voiture et même si ça lui plait pas, elle doit reconnaitre que ça aussi ça paie bien. C'est pas possible de vivre sans prendre des risques à Night City, alors elle accepte l'inquiétude et ce qui va avec. Elle devient douée dans son domaine, il devient doué dans le sien, ils roulent pas sur l'or mais ça fonctionne comme ça. Lovecraft retrouve Zola par hasard, quand les lumières se sont allumées et que la lune s'est élevée, dans un bar huppé qu'elle connaissait même pas. Elle a suivi des gens jusque-là, elle les a suivis jusqu'à lui. La rancune qu'elle avait à treize ans a cessé de peser instantanément, elle a toujours été meilleure pour aimer que détester de toute façon. *** - Mais tu sais, je comprends pas pourquoi on finit tous comme ça. Y a tellement de gens qui souffrent partout, tellement de gens paumés qui pleurent sans savoir pourquoi à cinq heures du matin. Et je sais pas pourquoi on accepte ça. Je sais pas pourquoi personne se dit, hey, c'est l'heure de se réveiller. Ça a trop duré, faut tout changer. Faut faire la révolution, la révolution des émotions.*** Love x le netrunning C'était assez drôle, elle voyait bien qu'un truc se tramait. Les gens remontaient, redescendaient, remontaient, ça s'arrêtait jamais. Un jour elle a jeté un coup d’œil un peu criminel, juste pour voir ce qu'on lui cachait et après elle retournerait bosser. C'était un autre boulot bête, réceptionniste d'un vieux motel tout crade dans lequel personne dormait jamais vraiment, endroit de passage. Au sous-sol, elle est tombée sur le matériel de netrunning qui brillait plus que tout ce qu'elle avait jamais vu. C'était un coup de cœur, platonique mais sûrement le plus fort, celui qui dure le mieux, sans effort. Elle a attendu qu'on la surprenne finalement et quand on lui a demandé ce qu'elle foutait-là, elle a dit : - Apprends moi. Love x la justice C'est pas la même histoire d'amour quand on lui plaque un canon Militech à l'arrière du crane, qu'on lui demande de garder la tête baissée et les mains derrière le dos. Celle-là c'est l'amour crade, vache, clairement toxique, qui abime et qui prend beaucoup, qui rend jamais. Y a qu'à Zola et Leelou qu'elle pense quand elle se fait embarquer, elle s'imagine déjà plus jamais les revoir, croupir seule en cellules et l'avoir bien mérité. Sauf qu'elle a oublié qu'on punit par vraiment les gens à Night City, on fait comme pour le reste, semblant. Y a que la déception de l'époux qui reste douloureuse et le début des problèmes pour elle, pourquoi t'as fait ça, t'aurais pas dû faire ça, faut jamais toucher aux corpos et encore moins à celles qui te font bouffer le soir, pourquoi tu le comprends pas. Elle avait peur du noir avant, trois mois là-bas c'était suffisant pour avoir plus peur de rien sauf des gens. Love x Red Silhouette un peu découragée dans un uniforme délavé, Red était serveuse depuis un moment à l'El Capitan et cette fois Love a pas pu détourner le regard. Elle avait juré fidélité et ne simulait pas l'amour qui brûlait toujours quelque part dans son corps pour Lou. Elle lui a posé la question un jour : - Tu crois qu'on peut aimer deux personnes à la fois ?Et c'est comme ça que ça a commencé, parce qu'elle pensait trop à Red pour l'ignorer et qu'elle aimait trop Lou pour le quitter. On peut aimer plusieurs êtres d'un coup, c'est juste éprouvant parfois. Pas pour elle, pour les autres qui supportent pas de la voir s'égarer constamment dans d'autres bras. Red est restée quelques mois avant d'en vouloir plus, elle avait une lueur unique dans le regard, faisait des bruits mignons en dormant et a laissé un trou béant dans le coeur de Love. C'est arrivé souvent cours des années, ça a fait mal à chaque fois et elle a jamais pu arrêter. Love x un rêve Elle avait promis de se tenir loin du netrunning, à Leelou mais pas à Zola qu'elle continue de suivre dans ses conneries, contente d'être enfin de la partie, dans les combines secrètes et pas dehors à observer. Y a un fossé qui se creuse entre Leelou et elle à partir de là, quand elle commence à lui mentir et qu'elle déteste de plus en plus ses sponsors. Dans son coin, elle bidouille ce qui la rendra riche. Ça s'appelle un lovomètre, le concept n'est pas neuf mais la conception l'est. Une cabine, des écrans, des paillettes et des néons, un score, c'est le premier projet qu'elle présente à la ville et contre toutes attentes, ça marche. Quelques cabines sont installées dans les rues de NC et cling cling les eddies qui tombent juste après. Elle y croit pas, c'est magique, elle voit pas le danger, elle signe sans y penser, elle veut en profiter, elle dit à Lou : - Viens, on essaie. Et c'est à ce moment là qu'elle réalise que ça ne peut pas continuer. Love x le boulot Le divorce est vite signé, c'est comme si elle voulait s'en débarrasser. C'est con de faire autant confiance aux algorithmes après dix ans de succès mais cette suite de chiffres, c'est sa façon de penser. C'est elle qui l'a programmé. Alors elle dit au revoir à Leelou comme on quitte un lieu qu'on a habité, aimé mais qu'il faut laisser pour avancer. Elle plonge dans le travail à partir de là, les idées se multiplient et lui laissent à peine le temps de tomber amoureuse. C'est triste à dire et elle préfère pas trop y penser mais elle aime plus à en crever depuis que son mariage est fini. Elle sait pas pourquoi, pas sûre de vouloir comprendre, préfère se dire que c'est sa nouvelle passion qui absorbe tout ce qu'elle avait en elle. Bientôt, l'idée se précise et devient obsessionnelle. Elle voit des hôtels dans lesquels les gens pourraient rentrer et passer une semaine, se ressourcer enfermés bien au chaud dans une capsule. Une capsule dans laquelle ils pourraient vivre une histoire d'amour, la leur, personnalisée et parfaite, sans tache et sans rupture. Anéantir la détresse amoureuse, la solitude. Elle vend le concept à une chaîne d'hôtels et supervise la technique, l'idée était belle mais se heurte à un mur. Love se l'avouera jamais mais son rêve est devenu poison à la seconde où ses hôtels sont devenus addictions. Les gens supportent pas de sortir de la capsule, soit ils reviennent soit ils en crèvent. Elle veut juste pas le voir. Elle peut pas le concevoir. Love x les projecteurs Elle a sa place au soleil maintenant, c'est drôle à dire et même elle, elle est pas sûre de réaliser. Elle continue à se saper avec des fringues pas chères quand elle est pas au studio ou assortit boucles d'oreilles à 500 000 eddies et vieux jean élimé. Elle sait plus trop où elle est en est, Love. Elle avait tellement critiqué Lou pour ses choix mais a elle aussi fini par se vendre aux corporations. Elle admire tellement Zola qu'elle en vient à se demander si c'est pas ça qui a conditionné ses choix. Elle sait pas si elle est produit de son envie d'être aimée ou actrice de son histoire. Elle sait, elle sait plus, elle a dit oui quand Network 54 lui a proposé de lui offrir vingt minutes de show en début de soirée. Elle a l'impression de rêver, veut pas voir l'envers du décor et veut pas réfléchir non plus. Les yeux niqués par la lumière bleutée, elle se perd entre le petit rat des rues de NC et la star qu'elle voudrait voir dans le miroir. *** - Et je sais pas, je suis tiraillée, tu vois ? Déchirée entre l'envie de mener et d'être guidée. C'est compliqué tout ça, j'arrive pas à savoir si ce que je fais c'est bien. Comment on fait pour savoir, hein ? Comment on fait pour vivre longtemps sans multiplier les regrets par le nombre des années ? C'est compliqué, je sais pas où aller, on dirait que je suis bonne qu'à aimer. Et si un jour je me flingue, c'est à toi que je le devrais //_ base de données des habitants de night city Seuls les agents techniques certifiés CC35 et DHSF-5 peuvent accéder à cet appareil, l’utiliser ou le désactiver. | | |
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