Welcome in Night Cityforum test de Night City | | | | Zola Elcatraz \\_substance over style_// Messages : 146
And war is all you ever seen
Your war behind the screen
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Lost in the lapse again Date d'inscription : 07/07/2021
| Mer 12 Jan - 13:26 Reinhardt "Fox" Von Böhnft. David Gandy | Nom: Von Böhn, que tout le monde connait ici, que tout le monde respecte, que personne n'ose prononcer sans risquer de l'invoquer. Prénom: Reinhardt, aux sonorités qui rappellent son Allemagne natale et qu'il n'a jamais pensé à changer malgré les années passées à l'étranger. Surnom ou Alias: Fox, pour ses petites affaires corporatives qui ne peuvent pas être signées de son nom. Il entretient une légère fascination pour ce petit canidé disparu, pour son museau fin, son regard vif. Il préfère se voir ainsi, malin et opportuniste qu'autrement. On le surnomme parfois Rein, mais peu le connaissent suffisamment pour ça. Andrea, Andrea le faisait avant. Âge: La quarantaine passée, il ne compte plus les années. Ça ne sert à rien, il est convaincu de son immortalité, de sa condition plus divine que mortelle, s'imagine que la technologie le sauvera indéfiniment, encore longtemps. Genre et pronoms: La question ne s'est jamais posée, on ne lui a jamais laissé l'occasion d'y réfléchir. À dix ans, il était déjà diagnostiqué haut potentiel intellectuel. À douze ans, on lui apprenait déjà à désactiver des implants. Il n'était plus homme, il n'a jamais été femme et encore moins petit garçon, il est génie depuis toujours. À peine humain, il use des pronoms masculins par défaut. Lieu et date de naissance: Il est né à Berlin mais n'y est plus retourné depuis des années, il s'est lassé de la froideur de l'Allemagne et ne demeure jamais bien loin d'Andrea. Il refuse de le laisser s'émanciper, refuse de ne pas l'avoir brisé. District d’habitation: Il est insaisissable plus par nécessité que par envie, même si ça l'amuse de les voir courir partout. Il vit principalement dans les hôtels, gravite dans les bâtiments de Militech mais ne se pose jamais. Parce qu'ils veulent tous, tous le voir mort sans jamais parvenir à l'effleurer depuis des années. Il conserve néanmoins sa propriété à Charter Hill, vestige de ce qu'il a pu extirper à Andrea qu'il chérit un peu trop pour que ce soit sain, et une maison à North Oak. Profession:Ingénieur de génie, prodige de la technologie qui n'a jamais cessé de gravir les échelons de sa corporation. Reinhardt imagine et crée l'impossible dans le domaine de la cybernétique, il n'hésite pas à faire craquer des os sous ses mâchoires pour repousser les limites de l'homme toujours plus loin. Passionné de sciences dures, son double cursus en sciences/cybernétique lui assure de bonnes connaissances dans les domaines de la biologie, de la physique. Affiliation: Tout le monde le voulait mais c'est la brutalité à peine dissimulée de Militech qui l'a séduit, leur soif de sang quasi constante. Il avait déjà la réputation pour faire trembler les murs de la corporative américaine, il avait déjà l'aplomb et il savait qu'il ne trouverait pas meilleur soutien ailleurs. Il avait raison. Alignement Arcanique: Le jugement. Parce qu'il les entend, il les entend les cloches sonner, la fin arriver. Il sait que le jugement est proche, même s'il fait en sorte de l'ignorer. Orientation Sexuelle:Pansexuel, même si le sexe ne l'intéresse plus depuis des années. Il ne sait que soumettre, il ne sait que blesser, il s'estime au dessus des basses envies primaires, et encore plus de ce que les autres appellent aimer. Il n'a jamais réussi à aimer comme ça, ça l'a longtemps rongé. Situation Amoureuse: Divorcé, et un divorce très médiatisé. Il pensait que ça suffirait à l'achever, mais Andrea n'a jamais cédé. C'est son seul échec, son unique regret. Situation financière: Militech le paie suffisamment pour l'entretenir lui et ses descendants sur dix générations, il n'a pas de problème d'argent. Groupe: Neomilitarism. |
I used to rule the world beyond good and the evil within C’est quoi ton spot préféré dans Night City ? _ Ça en surprendra beaucoup mais ce qu'il aime le plus, c'est se balader dans les quartiers sales. C'est se savoir intouchable et se sentir meilleur qu'eux, c'est trouver sa place dans la bassesse et les studios de DS noirs pétrole, il se sent frère de ceux qui ne lui ressemblent pas. Pour cette raison, Jig-Jig Street est de loin son endroit préféré ici. C’est quoi ton bordel ou ton club préféré dans tout NC ? _ Et là c'est le contraire, il met de côté ses petits plaisirs coupables pour briller le temps d'une nuit dans les grands clubs de Night City. On peut parfois le trouver au Riot, même si les soirées privées sont les plus belles. Ton must-have vestimentaire ? _ Son costume trois-pièces, impeccable, quasiment greffé à sa peau. T’es plutôt balade nocturne ou balade de jour ? _ Balade de nuit, le jour agresse ses rétines et lui donne l'impression d'être jugé, jaugé, encore. Les couleurs sombres de la nuit épousent ses traits, forment un masque et cachent ses babines ensanglantées. Qu’est-ce que tu fais quand tu taffes pas ? _ Il se perd dans la violence qui le lasse pourtant, dans les expériences dont il connait déjà l'issue avant même de commencer. Ce n'est pas son travail ça, c'est de l'art. Mais c'est de l'art dont il s'ennuie, comme il se fatigue de tout. Les choses perdent de leur saveur au fil des années, pour cette raison les passe-temps puérils diminuent avec elles. T’es du genre à aider mamie à traverser la rue ou à lui piquer son sac ? _ À lui piquer son sac, qui sait ? Mamie a peut-être des trucs intéressants à l'intérieur. Et il embarquera la vieille avec, ça peut toujours servir pour tester ses nouvelles pépites de la cybernétique. C’est quoi ton rapport avec la NCPD ? Les gangs ? Les corpos, tout ça ? _ Il appartient, incarne la grande Militech et ne répond qu'à elle. Il fraie dans les rangs criminels quand ça lui prend, il s'y sent à sa place là-bas aussi, dans l'ignominie. Il n'en connait pas les codes mais ne se gêne pas pour les briser. Ta bouffe préféré, c’est quoi ? Et ta boisson ? _ Un verre de vin rouge pour la boisson. Il est très difficile en matière de nourriture et ne mange quasiment que du poisson cru, ou du moins ce qui lui substitue. T’es plutôt conformisme ou rébellion ? _ Conformisme, plus que n'importe qui. Une vie paisible ou une mort spectaculaire ? _ Une mort spectaculaire, il a vécu trop longtemps une vie paisible, il a frayé son chemin dans les rangs puissants sans effort. C'était trop facile, c'était sans saveur. Il veut une mort à la hauteur de sa stature, de son horreur. evil_// wether be a hero or a rebel of the world? T'es rien d'autre que le reflet du monde qui t'entoure. Pourquoi tu serais différent ? Pourquoi tu t'excuserais quand personne d'autre ne le fait ? Qu'est-ce que la culpabilité ? Pourquoi tu serais rongé comme ça, par de vieilles histoires dont plus personne ne se souviens ? Pourquoi tu pleurnicherais sur ce que tu aurais pu être quand le monde le monde t'appartient ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Ça ne sert à rien. On voit tant de choses dans ton profil parfait, on voit tant de gens dans ton ombre, tous ceux que t'as écrasé pour arriver au sommet. Qu'est-ce que ça fait ? De se sentir intouchable ? D'être envié ? D'être admiré ? De voir la peur dans leurs regards ? L'envie de te tuer ? Ça rend fou. C'est peut-être ça finalement, on pourrait tout mettre sur le compte de la folie. Tes manipulations, tes destructions, tes mensonges. On pourrait tout foutre sous le tapis et se dire que t'as toujours été comme ça. Que t'es mauvais, né avec le besoin d'abuser de tout ce qui se trouve autour de toi jusqu'à t'en dégoûter. Mais c'est pas vrai. C'est pas vrai. Ce serait plus simple, mais ça l'est jamais. Quelque chose s'est brisé. Quelque chose s'est fracturé en toi, c'est ça. Si t'aimes autant les voir t'admirer, les voir baver devant ton succès, c'est parce que tu te répugnes. Non. Tu veux juste pas l'admettre, t'as juste peur que tout le monde voit ton vrai visage. Mais c'est pas grave. Ce serait pas grave. Tu leur dirais ce que t'as toujours pensé : Tout le monde fait ça. Tout le monde se retrouve brisé un jour ou l'autre. Tout le monde essuie des pots cassés, tout le monde crève à petit feu et tout le monde finit par devenir mauvais. T'aimerais leur dire : Regardez moi. Regardez moi vraiment et voyez au-delà du génie, au-delà des eddies, au-delà de tout le superficiel que vous applaudissez tant et admirez ce que vous avez fait de moi. Reconnaissez que vous êtes responsables de tout ça. Et peu importe alors qu'ils voient ta chair putride, qu'ils voient tes idées noires, ta gueule ensanglantée et ton incapacité à aimer. Peu importe qu'ils voient le sang sur tes mains et ce que tu es vraiment, ta psyché explosée. Parce qu'ils sauraient. Ils sauraient que c'est leur regard, leurs attentes, leur système qui t'a fait ça. Qui t'as transformé en : Monstre. Monstre. Monstre. Monstre. Encore et encore. Ils te reconnaissent jamais pour ce que tu es, comme eux. Ils préfèrent s'innocenter encore et encore. Tu les entends déjà gueuler, toutes ses âmes bien pensantes qui veulent te plomber. Tu souris à leurs envies, tu peux pas t'empêcher de te dire : Qu'ils viennent. Qu'ils mettent fin à tout ça. T'as même pas peur, t'attends que ça de voir ta carcasse trainée dans la boue, tu veux du sang, du veux de la gloire, tu veux une fin à ta hauteur et un souvenir qui ne s'éteint pas. Qu'ils viennent, qu'ils tuent ta légende, fassent un trou dans ta poitrine qui laissera s'échapper tout ce que t'as jamais dit. Tout ce qu'on t'a jamais donné. Tout ce que t'as jamais osé. Un peu de bonté.
Seas would rise when I gave the word player versus player pseudo_ Antarès encore âge_ Ça dépend des moments, en ce moment plutôt 8, 9 ans peut-être. d'où tu viens? _ De l'île aux enfants. fréquence de connexion_ Trop souvent, vraiment trop souvent. découverte de NC_ Je sais plus. un dernier mot?_ Bonjour, je viens pour mourir :reinhardt: | |
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| Mer 12 Jan - 13:26 Revolutionaries wait for my head on a silver plate Just a puppet on a lonely string Weaponery and hard hacking T’as des particularités physiques? tatouage, cheveux longs, je sais pas? _ Produit brut de Militech, ça se voit jusque dans les yeux et les implants agressifs qui délimitent les contours stricts de son visage. Peu de particularités physiques si ce n'est des implants d'une grande qualité et en nombre conséquent. T’as des implants cybernétiques ? _ Raven microcyber cyberdeck MK.4 : puisque c'est son arme favorite, son cyberdeck lui est indispensable et il ne travaille qu'avec ce qu'il se fait de mieux en la matière. Monowire : juste pour avoir de quoi se protéger au cas où l'on perce ses défenses. Self-ice : qu'il a programmé lui-même, aussi important que son cyberdeck si ce n'est plus. Cortex-visuel soutenu : indispensable pour voir arriver ceux qui veulent lui planter un couteau dans le dos. Amélioration du système limbique : annihile en partie la peur, contribue à le rendre un peu moins humain. Implants optiques : des implants qu'il a créés lui-même avec plusieurs fonctionnalités, griffés Militech et dits bien meilleurs que les Kiroshi selon sa propre expertise. Biomoniteur : Nécessaire en cas de coups, même s'ils se font rares. Les meilleurs partent les premiers, il est très dur à tuer. Éditeur de douleur : qui l'éloigne encore un peu plus de l'humanité. Armure sous cutanée : toujours dans la peur de recevoir des coups et d'en souffrir, son enveloppe reste pour l'instant humaine et donc fragile par essence. T’es plus arme de poing, arme de mêlée, fusil ou mitraillette ? _ Arme de poing, même s'il laisse ça à ses larbins. Tu t’en sors comment en hacking ? _ il est excellent, il est probablement l'un des meilleurs. Non il en est sûr, c'est l'un des meilleurs. Peut-être le meilleur. Imbattable. Invincible. Si tu devais voler une cargaison dans un entrepôt, tu serais du genre à tirer direct ou à passer en furtif ? _ Furtif, évidemment. Même si là encore, pourquoi se salir les mains quand Tibère le fait bien mieux que lui ? Si tu te fais emmerder dans la rue, c’est quoi ton premier réflexe ? _ Tibère. Attaque. C’est quoi ton arme préférée ? _ Tibère. Ça devient lassant de répéter la même chose à la fin. Ses hacking restent sa meilleure défense mais il ne se donne en général pas la peine de neutraliser ses ennemis ainsi, pas assez dignes. Si tu devais partir en vacances, t'irais où?_ C'est Night City ses vacances, sûrement l'endroit au monde où il peut faire le plus de mal. Quelle est la personne la plus importante de ta vie?_ La personne la plus importante de sa vie est morte. Heather et Tibère sont des éléments cruciaux de ses plans, ils sont d'incroyables distractions. Andrea, Andrea pourrait remplir ce rôle à nouveau. Insatiable obsession pour sa destruction. Quel serait le plus beau cadeau que tu pourrais recevoir?_ La tête de Benjamin Otterton, sûrement. C'est quoi ton objectif dans la vie?_ Il a fini par l'ignorer maintenant qu'il demeure au sommet et ce depuis de très nombreuses années. Il se contente de suivre ses envies, se sent investi d'une mission au nom du progrès, se demande jusqu'où il peut aller. Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi?_ Le contrôle du temps, pour pouvoir comprendre ce qui était et savoir si tout ça a fini par avoir du sens dans l'ère d'après. Vas-y, c'est quoi les objets dont tu te sépares pas? _ Son alliance qu'il n'a jamais enlevé, indissociable de son costume trois-pièces et garde son premier cyberdeck jamais très loin. dream of legend and a cocktail by your name Ils t'appellent monstre mais tu as été petit garçon. Ils t'appellent bête mais t'avais peur du noir comme les autres. Ils disent que tu es le Mal mais je me souviens de toi comme une pauvre silhouette apeurée, recroquevillée. T'avais une obsession pour la bible à l'époque, tu disais : Il n'y a pas d'histoire plus cruelle que celle-là. T'as toujours été bon avec moi, tu voulais simplement m'aider ce jour-là. Les regards ont changés sur toi quand ça s'est su, papa t'as dit : C'est ta faute. Tu t'en souviens encore, n'est-ce pas ? Mon visage te hantait toutes ces années, même quand on t'élevait au sommet. Ils t'ont toujours craint, pour ton génie, pour notre tragédie, ils t'ont toujours considéré avec un mélange de crainte et de respect. Tu entendais murmurer : C'est lui, le dégénéré ? Y avait tellement de rumeurs qui couraient à ton propos Rein, ça s'est jamais arrangé. Tu voulais pas devenir sombre, tu voulais pas devenir mauvais, tu voulais pas devenir comme eux mais ils ont insisté. T'as fini par te considérer différemment dans le miroir, même quand t'avais que seize ans. Tu te disais : Qu'est-ce qu'il y a d'humain là-dedans ? Et puis les années ont passées et sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir comment, t'as arrêté de te poser la question. Ça n'avait plus tant d'importance à tes yeux parce que t'avais compris quelque chose qu'ils ignoraient. Mon visage a arrêté de te hanter et à partir de là, qu'est-ce qui te retenait ? T'étais comme un dieu vivant, les chiffres dansaient sous tes implants, tout le monde s'arrachait tes talents, t'as jamais eu la moindre difficulté à briller dans cette société, t'as pris conscience de ton pouvoir. Les syllabes germaniques s'élevaient dans l'air et charmaient aussi facilement que ta plastique qu'on vante tant. Tu avais tout pour toi. Tu n'étais plus homme, mais dieu. Rien n'était hors de ta portée dans ce monde où ceux qui créent l'arme, ceux qui permettent de faire couler le sang sont les maîtres incontestés. Y a eu ce gars, il s'appelait : Max. Il te cherchait depuis un moment, tu lui as dit qu'on ne te défiait pas, pas toi. Il était brillant lui aussi, mais moins. Ça devait être une course de voiture, simplement de quoi affirmer ta nouvelle virilité, de quoi montrer de quel bois tu es fait, de celui qu'on ne provoque pas, de celui qu'on ne détruit pas. Mais il est mort ce soir-là. T'as regardé longtemps son pauvre crâne écrasé contre la chaussée. C'était la deuxième fois. C'est aussi à ce moment là que tu as rencontré les deux constantes de ta vie, quand on t'a envoyé là-bas. La France, proche de la frontière pourtant, ta culture allemande jamais très loin. On voulait étouffer le scandale de toi qui regardait crever quelqu'un. C'est drôle quand on y pense, de savoir qu'ils étaient là tous les deux au même endroit. Tibère d'abord, puisqu'il a été le premier à croiser ton chemin. Tu pensais pouvoir t'en faire un ami, un vrai, quelque chose de sincère dans ton monde qui ne l'a jamais été. Et puis tu l'as rencontré. Heather. Heather a été plus forte que toi, à l'époque en tout cas. T'aimes bien penser que c'est plus le cas maintenant, mais t'es pas très sûr que ce soit vrai. Le jeu a commencé quand elle a posé ses griffes sur toi et sussuré des défis à tes oreilles. Elle a bien vu l'admiration naissante de l'alsacien pour toi et elle t'a dit : Profite. Profite de son regard sur toi, de ton emprise sur lui. T'aimais déjà voir ton reflet déformé dans ses yeux, t'aimais sentir l'adoration dans sa voix. Un dieu sans ses fidèles, c'est rien. Tout le monde pense que tu ne ressens pas. Tout le monde croit que tu n'aimes pas. C'est pas vrai, tu ressens tout, tu aimes à l'excès, t'étais trop jeune pour subir la violence corporative, trop jeune pour endosser les responsabilités, trop jeune pour savoir quoi faire de ton génie, trop jeune pour découvrir qui t'étais, trop jeune, trop con, trop faible. Non. Non ? C'est ce que tu t'es dit pourtant quand tu l'as vu la première fois, que t'étais faible face à lui. Qu'il avait dû souffrir lui aussi, prendre les mêmes coups que toi quand on t'apprenait à jouer des poings. Les regards ont continué de s'accentuer et de devenir de plus en plus mauvais, tu tissais ta légende et elle est aussi noire que le sang qui s'est écoulé sur la chaussée. Non.
Pourquoi tu ne veux pas l'avouer ? Pourquoi tu ne veux pas l'admettre que quand tu l'as vu, t'as compris qu'il était pur. Qu'il avait vécu le même enfer mais qu'il n'avait pas noirci comme toi, qu'il n'avait pas les mêmes idées sanglantes que toi. Qu'il voyait pas en boucle les mêmes images se répéter, que tout ne tourne pas à l’obsession chez lui. Il a eu la force que toi t'as pas. Tu t'es dit que tu allais le briser. Le réduire en miettes. Leur prouver. Andi. Andrea. Andrea. T'as atteint les sommets de ta violence, t'as fait ressortir le pire qu'il y avait en toi rien que pour Andrea. Pourquoi ? Pourquoi si ce n'est pas pour ça ? Pour te persuader que c'était pas toi le problème, que tout le monde finissait par devenir comme ça en subissant les coups, l'exclusion, le jugement, la haine, la haine, la haine encore et encore d'un monde qui ne t'as jamais voulu pour ce que tu es ? Ils t'ont manipulé. Ils t'ont transformé en jouet. Ils t'ont fait pion. Tu voulais te prouver que lui aussi pouvait devenir aussi mauvais. Tu voulais salir son âme imperméable, voir combien de temps il tiendrait à tes côtés. Je savais pas.
Tu savais pas qu'il ferait ça, qu'il irait jusqu'à essayer de se tuer. Mon image est revenue. Tu t'es détesté, pas longtemps pourtant. Scission, tu as arrêté de penser. Tu t'es simplement dit : C'est ce qui arrive quand on n'est pas assez fort pour survivre. C'était plus facile. T'as tout essayé, t'as pris tout ce qu'il avait de plus cher, t'as essayé de lui voler son corps, sa dignité, sa psyché, ce qu'il avait, t'as tout essayé. Mais t'as jamais réussi, alors tu t'es menti. T'as jamais vu dans son regard la même lueur que dans le tien. T'as jamais compris pourquoi, t'as jamais renoncé non plus. Il est ton obsession, tu continueras à le hanter même après avoir crevé et peu importe que ton alliance ne soit plus à son doigt. Il est : Toujours mien. T'as laissé cette empreinte indélébile, cette marque de combat. T'en es fier, mais ça suffira pas. T'arrêteras pas tant que l'un de vous deux n'ait pas gagné parce que toi, t'as rien à perdre. Toi tu te fous de tout, tu joues et c'est sûrement ce qui te rend aussi dangereux. T'as continué sur cette lancée après. T'as repoussé les limites de l’innommable, violé tout ce qui existait. T'es comme un dieu dans ce monde dépravé, une idole, le genre que l'on regarde et qui nous permet de nous rassurer en se disant : Il y a pire que moi. Mais non. Reinhardt. Tu n'es pas monstre. Tu n'es pas animal, Rein. T'es pire que ça, t'es un homme. T'es le pire de l'homme. T'es l'envie de sang, l'envie de meurtre, le besoin de vengeance, la rancune, l'envie d'être plus, l'envie d'être mieux, l'envie d'être vu, l'envie d'être riche, t'es la haine, la puissance, la violence. T'es humain et c'est le monde qui t'as façonné comme ça. Est-ce que tu te souviens de moi ? Oui. Tu te rappelles de ce que tu avais envie d'hurler quand tu m'as tué ? Oui. T'essayais simplement de me protéger. Je détestais ça quand les rideaux se baissaient, que les invités partaient, que l'obscurité revenait. Tu voulais m'aider à dormir, tu voulais que j'arrête de pleurer. Tu pensais pas que ça ferait sauter tous mes implants. Tu voulais seulement m'apaiser. Tout ce que tu voulais hurler c'était : Je l'ai pas fait exprès. Mais personne n'entendait. - Petite chrono pour un peu plus de clarté:
2030 : Naissance à Berlin. 2042 : Il tue sa sœur par accident en essayant d'éteindre ses implants pour qu'elle puisse s'endormir. Pas bonne idée. 2046 - 2055 : Il fait un double cursus en sciences dures/cybernétique et il voyage régulièrement de Berlin à Zurich. 2050 : Il tue un étudiant de sa promo dans une course de voiture. 2051 : Année d'exil en Alsace, rencontre avec Tibère et début de sa liaison avec Heather. 2055 : Entrée chez Militech 2056 : Mariage avec Andi. 2061 : Divorce et départ de Night City, il voyagera en Europe principalement. 2075 : Retour à Night City.
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