Welcome in Night Cityforum test de Night City | | | | Benjamin Otterton \\_substance over style_// Messages : 220
Oh the things that you say, that make all my worries go away. You're all the things I've got to remember and even if you lose yourself on the way, you know I'll be coming for you anyway. ♔ never let me go again Come, now or never, I follow you anywhere you go, wherever, doesn't matter.I follow you anywhere you go, let's stay together, you make me better. And I know, wherever we go, that we'll be there through it all.
Date d'inscription : 13/02/2021
| Mer 12 Jan - 13:32 Maddox San Sullivanft. steven yeun | Nom: { lowell sullivan } _ lettres crochées dans un écrin de violence qui claque, qui frappe, qui rappelle le sable d’un ancien temps, les ruines et les molotovs d’une civilisation que t’as connu à l’épicentre de la division. C’est une famille que t’as laissée derrière toi pour un rêve sensible, c’est un nom qui suffit à dire qui tu es, d'où tu viens, des racines que t'oublies pas, celle du sable et de la poussière. Prénom: { lowell } _ un prénom qui s’illustre dans l’inintérêt d’une culture oubliée, laissée de côté malgré toi. Empire cosmopolite, les cultures se mélangent et se perdent, et t’as jamais pris le temps de comprendre cette culture qui colle à tes traits, tes parents s’en fichaient, toi tu résonnes plus à ce prénom, tu l’as oublié, il est là que pour l’administration dont tu te fous au point absolu. Surnom ou Alias: { maddox } _ c’est ton prénom, ton identité, celle choisit, celle qui s’efface, celle qui dit que t’es là dans ce monde, que t’as une place, que tu donneras quelque chose, mais qui dit aussi que tu resteras dans l’ombre, que tu te cacheras dans l’obscurité, que t’existeras que parce que les silhouettes chinoises faites dans tes mots. { san } _ c’est celui qui crache, celui qui fait une tyrannie littéraire dans des textes qui finissent par plus t’appartenir, au milieu d’une musique électro qui vient orchestrée un rythme de lettres. Mais toi, oh toi, celui du jour, celui qui est visible, il se fait siffler, on l’appelle monsieur parfois, quand t’as de la chance. Âge: { 32 ans } _ des années qui s’alignent, et une rage sourde qui se conjugue dans les mots, dans les écrans que tu visionnes, dans tes envies qui n’ont jamais connu le silence. T’avais pas quinze ans que tu savais pas la fermer, c’est pas aujourd’hui que ça va s’arrêter. Genre et pronoms: { homme cisgenre } _ homme privilégié, blanc aux traits asiatiques, facilité dans la hiérarchie, dans la vie, dans le monde dans lequel tu vis. T’as eu la chance d’avoir à ne jamais questionner ta binarité, c’était inné, ça t’allait, t’as jamais cherché plus loin. Lieu et date de naissance: { Detroit, NUSA } _ la ville du déclin, de la mort et des violences, t’as toisé les murs blancs et les carrières froides aux alentours, t’as grandi dans la violence des gangs, dans le gouvernement qui ferme les yeux, dans l’économie brûlante, c’est de cette ville dont tu tires toute ton asphyxie. District d’habitation: { vista del rey } _ l’envie d’être monsieur tout le monde, de taire les trois lettres qui crachent et frappent les touches d’un clavier pour d’énième proses profanes. Une recherche d’une culture que t’as toujours reniée, que t’étais pas sûr de vouloir un jour, et pourtant, t’es là, dans l’épicentre cosmopolite d’une ville dont les rêves sont brisés. Profession: { agent de sécurité } _ dans les faits, t’es ce gosse qui est perdu derrière les écrans de sécurité des maisons de riche et des tours d’ivoire, qui joue au courtier parfois, qui s’amuse à conduire ces grands riches qui crachent les billets sans savoir que c’est grâce à eux que tu les engages dans tes papiers à musique. { auteur et compositeur engagé } _ parce que ta civilisation te plaît pas, parce que t’as trop de mots qui arrivent pas à partir de tes lèvres mais qui s’étalent sur des feuilles informatiques, dans des notes de musique électroniques, celles qui vibrent au son d’une anthologie que t’écris au rythme des gyrophares et des balles. Affiliation: { Aldecaldos } _ nomade dans l’âme, t’oublies pas d’où tu viens, t’oublies pas les racines ancrées dans les cicatrices, dans les yeux feutrés de noirs. T’oublies pas le sable, les balles et le cuir tanné, t’oublies pas la double naissance au milieu du sable quand t’avais plus rien. Tu bouges, tu bougeras toujours, tu resteras peut-être pas là toute ta vie. Alignement Arcanique: { hermit } _ sublime dans tes racines nomades, sublime dans ton isolation derrière des écrans qui reflètent l’instant technologique d’une prophétie de civilisation choisie, pourtant, t’es sur le devant de la scène dans tes textes signés d’une autre main, d’une autre signature, d’autres lettres. Tu fuis la ville autant que tu t’y perds avec plaisir, tu écris des alexandrins d’amour sur elle autant que des pamphlets d’haine. tu aimes ton isolation autant que tu la détestes. Orientation Sexuelle: { bisexuel } _ anticonformisme jusque dans tes préférences, l’envie de pouvoir répondre à tous les genres, de pouvoir tomber encore croc’love pour tous ceux qui te jetteront un regard plus long, qui partageront ta vie comme ton monde, qui froisseront les draps comme une mélodie susceptible. Victime de l’amour, victime du désir et du plaisir, tu t’arrêtes à rien ni personne, jonglant entre binarité et non binarité comme les touches noires et blanches d’un piano. Situation Amoureuse: { malchanceux } _ Cœur coincé sous l'égide de la malchance, comme une roue qui n'en finit pas de tourner et de tomber sur le mauvais numéro. Le tic-tac d'une horloge qui rappelle que le temps file, que les années s'empilent et que les idéaux d'avant tombe à l'eau. Tu tombes croc'love à la vitesse d'un rhume qui se propage, tu cherches les corps et l'amour selon les dictons et les mythes d'Eurydice, peu sûr de trouver dans les chants d'un autre la poésie qui saura rimer avec la tienne. Situation financière: { moyenne } _ ni riche ni pauvre, tu craches pas sur les billets en plus, t’en cherches même plus, mais tant que t’as un toit sur la tête et de quoi manger, tu te plains pas, tu chercheras juste plus, pour un avenir dans un paradis utopique sous les lumières virtuelles d’écrans dont tu prêches la religion qui se reboot à chaque changement de siècle. Groupe: { entropism / neomilitarism } |
la lumière est belle, l'obscurité est fascinante beyond good and the evil within C’est quoi ton spot préféré dans Night City ? _ (le toit du sunset motel) + t'as toujours aimé les tours d'ivoires pour lesquelles tu bosses ou le haut des maisons de North Oak pour lesquelles tu bosses, mais y'a rien de plus beau pour tes yeux d'enfant des sables que les hauteurs des Badlands. y'a un air de maison, un air de famille, et même si tu peux pas y vivre, ça te suffit d'y venir de temps à autres.
C’est quoi ton bordel ou ton club préféré dans tout NC ? _ (dandelion's cocktail + le riot) + ça dépend de ce que tu cherches. parfois, c'est la tranquillité autour d'un café, d'une tasse de thé ou quelque chose d'aussi bateau que ça, parfois c'est l'effervescence humaine et les lèvres contre les tiennes dans la masse informe d'un club hypertrophié.
Ton must-have vestimentaire ? _ (foulard) + toujours accroché autour de ton poignet, un carré de coton rouge à motifs blancs, un pas grand-chose que tu gardes de ta petite soeur là-bas à Detroit. ce petit morceau de foulard suffit à faire de tout habit que tu portes quelque chose d'un peu plus spécial.
T’es plutôt balade nocturne ou balade de jour ? _ (nuit) + surtout les Badlands. Le jour, le soleil tape et foudroie les gens sur place, la nuit? La nuit, il fait frai, il y a personne dans les environs, et tout à faire, des plans sur la comète, un monde entier à définir sur le bord d'un sourire.
Qu’est-ce que tu fais quand tu taffes pas ? _ (pas grand-chose) + tu bosses toujours un peu, au final. tu sais très bien te détendre, partager les bains de foule avec d'autres humains dont tu t'inspires pour des histoires qui se construisent dans le virtuel, il t'arrive de partir en randonnée dans les badlands, mais t'es un peu toujours le nez sur un écran, à toujours trouver la dernière info à attraper pour ne pas perdre le fil.
T’es du genre à aider mamie à traverser la rue ou à lui piquer son sac ? _ (oui) + t'es pas un mauvais garçon, malgré tous les airs que tu te donnes pour te protéger un peu. tu serais du genre à aider mamie à traverser la rue, et si tu peux récupérer un petit billet avec, tu diras certainement pas non.
C’est quoi ton rapport avec la NCPD ? Les gangs ? Les corpos, tout ça ? _ (loyauté aux aldecaldos) + nomade dans l'âme, cette affiliation fait particulièrement sens, elle est nécessaire, elle est une nouvelle famille, un pied à terre à Night City essentiel pour que tu t'y sentes bien. t'en avais besoin quand t'as claqué la porte d'une famille toxique. Les autres gangs? tu les regardes pas vraiment, t'essayes de pas trop fricoter avec, les moxes sont sympas alors t'essayes de pas les emmerder, et tu taffes de temps à autres avec des valentinos, mais c'est plus pour les gens que pour les affiliations. les corpos? au fond, tu t'en fiches, tu n'irai pas dire non si on te proposait un job chez eux, et tu bosses assez souvent pour des corporatifs pour savoir qu'ils sont pas tous mauvais jusqu'à la moelle. le NCPD, par contre ? tu les esquives comme la peste, t'as pas trop envie de te faire coffrer curieusement/
Ta bouffe préféré, c’est quoi ? Et ta boisson ? _ (uc) + uc.
T’es plutôt conformisme ou rébellion ? _ (neutralité est loi) + tu voudrais dire que t'aimes la rébellion et tout ce qui va avec, mais t'es pas très sûr de pouvoir en être vraiment, et la conformité voudrait que tu te plies à tout, hors, tu sais très bien qu'en nomade dans l'âme, y'a pas moyen que tu puisses adhérer à toutes les idéologies conformistes. alors, tu choisis le camp du milieu, le camp des indécis.
Une vie paisible ou une mort spectaculaire ? _ (ni l'un ni l'autre) + une vie paisible sans adrénaline n'a pas de sens, et une mort spectaculaire n'a pas énormément d'intérêt à tes yeux. tu préfères une vie tranquille avec son lot de spectaculaire plutôt que de choisir entre un mal ou l'autre. evil_// wether be a hero or a rebel of the world? Il est pas comme vous, il sera jamais comme vous, il vaut mieux que ça. Je sais pas comment vous le dire, je sais pas comment vous expliquer, y'a pas de mots pour le faire. Il est tellement différent de tout le monde, il est une partie de moi que je peux pas expliquer, que je peux pas vous dire, que je peux pas vous écrire. il s'est laissé influencé, il s'est laissé entraîner, il a été obligé de claquer la porte, il a été obligé de craquer. moi, j'voulais pas qu'il parte. il était une partie de moi, je suis une partie de lui, et je me sens vide aujourd'hui. je crois qu'il se sent un peu vide aussi. (eyes) the darker the weather il y a toujours une vague dans les iris, un mouvement d'incertitude, une innocence un peu perdue, un peu feutrée dans les ténèbres de pupilles qui se dilatent sous les choses les plus enfantines. a-t-il grandit? as-tu ne serait-ce que mûri? est-ce que tu t'es battu pour qui tu étais? oui. ça se voit pas, dans tes yeux, ça se voit pas la guerre que t'as mené pour en arriver là, pour être toujours au plus bas malgré tout. ça se voit pas, dans tes yeux qui se remplissent jamais de larmes refoulées sous l'effort, sous le besoin d'afficher sourire et légèreté. ça se voit pas, dans tes yeux, à quel point tu te butes à des normes qui te secouent plus que tu n'oses le dire. ça se voit pas que tu cherches des issues dans les sourires des autres, dans les montagnes que tu construis de vieux bouquins, d'un univers bancal qui repose sur des écrans qui pétillent devant tes yeux. imaginaire utopique construit sur le virtuel, monde qui t'entoure comme une couverture dans les nuits les plus sombres. est-ce qu'il se bat toujours? est-ce que tu te bats toujours? non. l'abandon, l'échec, la peur de l'échec, de la fin, la peur d'avoir rien fait, rien accompli, d'avoir rien à donner, d'avoir rien à offrir si ce n'est des yeux sombres qui cherchent encore les constellations au milieu des nuages de pollution. parfois y'a des lueurs dans les pupilles, dans les iris, parfois y'a des lueurs, des glitchs qui passent, et on sait pas trop si tu vis de robotique ou d'humanité, tu sais pas si tu te caches des autres ou si tu veux t'élever au milieu d'eux. t'aimes bien trop te cacher, derrière les écrans, derrière les bureaux trop grands, derrière les immeubles. il est loin de la maison. il est si loin et j'ai l'impression que je pourrai jamais le retrouver. il est pas seulement planqué derrière ses écrans, il se planque du monde, il se planque des gens, il donne jamais trop de lui. il donne beaucoup, mais il donne jamais de lui. il vous donnera jamais un morceau de lui, parce qu'il a peur, parce qu'il a peur des gens, il avait peur de moi, il avait peur de tout le monde et pourtant, il était là, toujours là. c'est... vous savez, la présence qu'on sait invincible, qui sera toujours là quoi qu'il arrive? on sait qu'il sera toujours là. je ais pas où il est aujourd'hui, je sais pas s'il a une maison. j'aimerai qu'il rentre. il est tard. (heart) i don't even care about you. pourtant, c'est un petit muscle qui bat, qui bat si fort, qui s'arrête jamais vraiment de battre, pour toi, pour les autres, pour tous ceux que t'auras jamais, pour tous ceux que tu as eu et que tu as laissés s'échapper, pour tous ceux que tu as laissé derrière toi. Pour les balles perdues, pour les cicatrices volées et les morceaux à réparer. il bat parfois trop fort dans ta poitrine. il le sent, tu le sens? oui. t'aimerai qu'il s'arrête parfois, qu'il te laisse respirer, qu'il arrête de te faire croquer des pommes dont tu n'as pas accès, qu'il arrête de te donner des illusions qui se dessinent même pas dans le sable, qui donnent rien, qui vieillissent, qui pourrissent, comme les rêves d'un gamin qui voulait mieux. beaucoup d'espoir, la chute est toujours lourde, t'apprends à plus espérer, t'apprends à plus rêver mais c'est plus dur que ce qu'ils disent dans les livres. c'est plus compliqué que juste jongler entre les mondes et les gens. c'est plus compliqué que juste décider de tout arrêter. il y a ce petit myocarde, toujours, qui tombe croc'love quand tu le veux pas, qui déteste si facilement aussi, qui jongle entre les extrêmes, qui s'accrochent aux gens, aux machines, c'est pas pour rien que tu fais ami-ami avec les ordinateurs qui parlent. t'essayes de jouer le mec détaché, celui qui s'en fiche, celui qui s'intéresse pas, et ça marche pas. ça marche tellement pas, parce qu'il te trahit toujours, dans une pulsation, dans un battement. c'est le mat qui tombe, c'est le titanic à chaque fois. tu vis, tu respires, tu bats fort. tu aimes, tu rêves, tu espères, fort, trop fort. joue le méchant, sors les crocs, t'es toujours un foutu gentil dans l'histoire. dans l'ombre des méchants, de ceux qui comptent. il tombait amoureux souvent, je le voyais souvent qui donnait un peu de son coeur à des gens qui le regardaient à peine. il a toujours été malchanceux là dessus. et je sais pas, ça me brisait le coeur aussi, il méritait pas ça. il était toujours là pour eux, et lui... lui, il finissait en troisième roue du carrosse, à tenir la chandelle de son crush comme si ça le dérangeait pas. c'était peut-être ça qui m'énervait le plus, au final. ça le dérangeait pas qu'on le traite comme de la merde, qu'on le considère pas. c'était dérangeant, c'était si énervant, vous savez? (hands) oh, it's the anthem for the broken. fracture marquée dans les cicatrices, dans les stries qui parcourent la peau, dans les mélanges sinueux des lignes de vie et de celles faites par la vie. t'as les mains d'un tueur, t'as les mains qui s'accroches aux bouteilles, aux pistolets, aux objets d'une guerre que t'as jamais battu, que t'as jamais fait, pour des revendications pour lesquelles tu serais capable de foutre le feu. petit garçon de l'ombre, pourtant, ce sont ses doigts qui sont sur un clavier. tu préfères le clavier? oui. tu te bats avec la technologie comme certains se battent avec les poings, pourtant, t'as pris les coups, tes mains en ont données, elles ont frappées, plus fort, plus violemment que d'autres, elles ont rendu, coup pour coup. tu as donné, t'as jamais pris, tu prendras peut-être jamais, même le coeur de quelqu'un d'autre, tu resteras dans l'ombre. les écrans vibrent sous tes yeux, les moteurs résonnent sous ton coeur, et les claviers s'activent sous tes doigts, les compositions qui s'alignent sous forme de partitions utopiques, de courants électriques musicaux, parce que c'est là que tu te sens le mieux. Inhumanité dans un surplus d'humanité au fond des yeux, dans les sourires, dans les traits, dans ton imperfection cruelle. c'est cruel, la vie que tu mènes. tu crois que tu pourras aller plus loin? non. impression de stagner, de regarder le monde défilé sous tes yeux, de faire partie de comédies et de tragédies comme un maître d'orchestre sans pour autant connaître les notes. peur de te noyer dans ce quotidien qui t'appartient pas. ta vie c'est d'observer les autres, les comprendre, écrire peut-être, donner pour d'autres. Tu sais pas si là où tu vas, y'a un chemin plus beau, plus doux, plus facile. t'as trop d'espoir et trop de générosité pour questionner ce que tes mains donnent aux autres, mais t'as trop de sarcasme pour accepter ce qu'on te donne. pas de pitié, pas de funérailles et un sourire dans la vase de pensées trop présentes. tu penses trop, tu réfléchis trop. t'arrêtes jamais vraiment. même l'obscurité te protège pas. C'est peut-être pour ça qu'il est parti, parce qu'il en avait marre de pas exister ou seulement exister dans l'ombre des autres, pour les autres, et jamais pour lui. mais j'aimerai qu'il rentre, qu'il revienne, qu'il me dise pourquoi il est vraiment parti et que je reste pas sur des suppositions. il veut pas me le dire, et à chaque coup de téléphone, c'est toujours la même rengaine. il est énervant vous savez. il garde beaucoup, beaucoup trop, ou alors il cache tout sous du sarcasme, c'est chiant. j'aimerai juste qu'il me parle. je pensais pas que ça serait si compliqué. (lips) don't be so serious. pourtant tu l'es. tu l'es dans les mots que t'oses pas souffler de peur de froisser les personnalités qui comptent, de peur de faire valoir un avis contrecourant alors que les proses que tu tapes au clavier sous un pseudonyme indifférent, t'as l'inertie de l'inintérêt de ce que l'on peut penser de tes propres opinions. faits divers marqués par l'engagement dans des causes qui te concernent pas mais l'envie de faire bouger les choses, que cette civilisation finissent pas comme les mayas, comme les grecs : oubliés au profit d'une consommation s'échafaude dans un monde que t'aimes pas, qui te rend malade. il l'a dit souvent, tu l'as dis souvent hein, que t'es pas né à la bonne époque? oui. si tu pouvais, si t'avais cette animation des stars et des starlettes fumées sous la superficialité d'une vie qui compte que pour les écrans, tu crierais tes textes pour qu'on t'entende, pour qu'on voit ce que le monde fait à l'humanité. tu te veux porte-étendard adolescent et récalcitrant d'une humanité en décadence, qui se perd, quand toi-même tu joues de la surconsommation, de l'accessibilité, des écrans et des piratages pour faire d'une pop star la coqueluche du soir. t'aimes pas ce que les gens deviennent, quand bien même tu te sens piégé dans ce monde, dans cette idéologie sans avoir le choix d'en sortir, t'es obligé de vivre dedans pour pouvoir cracher tes textes, les vendre à ceux qui chantent, crée les instrumentaux à ces musiciens qui savent pas aligner trois lignes sans auto-tune. tu prends la voie crucifiée, celle où tu finiras pas perdre tes yeux, ta voix si on venait à te dénicher derrière tes écrans, tu sais que ton cul chauffe, ça t'empêche pas de laisser l'essence se glisser sur ton chemin, pour que le jour où on te choppe, ce soit l'incendie de la décennie. plein d'ambition dans les lèvres, dans les yeux, dans le corps, t'es sûr que tu arriveras là où tu veux? j'sais pas. tu sais pas mais tu continueras. t'arrêteras pas jusqu'à ce qu'on t'entende, même si tu dois t'arracher le coeur pour que ça arrive. Faits divers sur le fond, engagement dans la forme, c'est l'odeur de l'essence dans les mots, la rage au ventre, t'arrêteras jamais.il a des convictions, beaucoup de convictions, beaucoup de choses à dire. jamais sur lui, sur le monde, sur les gens, sur toutes les personnes qu'il côtoyait, qu'il côtoie, il a toujours quelque chose à dire. il a la rage au ventre, et ça se voit pas. il est... il est gentil vous savez. moi j'pensais que ça lui suffirait de vivre ça dans sa bulle, loin des autres, loin de cette ville de malheur, j'pensais... j'pensais pas que Detroit le boufferait autant. j'pensais pas que la vie lui boufferait autant. il écrit bien, il a écrit de jolies choses, il a un super talent, j'ai pas envie qu'il le gâche pour des idéaux qui servent à rien. mais j'ai pas l'impression de le connaître aujourd'hui. j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon petit frère, que je l'ai jamais vraiment connu, qu'il a jamais vraiment voulu qu'on le connaisse. on était pas assez bien pour lui? je sais pas. j'voudrai qu'il rentre à la maison, qu'on parle, je- je veux retrouver mon petit frère. poumons you're drifting further away. tu t'éloignes toujours un peu plus de qui tu étais, pourtant, dans le fond, t'es toujours le même. timoré, fatigué, nostalgique, avec la rage au ventre d'un adolescent qui voit trop de choses, qui vit trop de choses, qui vit trop vite, qui boit trop vite. t'as les poumons comprimés, le coeur enfermé dans une cage trop serrée, tu sais pas si tu dois te libérer des chaînes ou y rester. t'es gentil, t'es un gentil garçon, tu l'étais, tu l'es toujours, t'es dans l'ombre et ça te plaît, pourtant tu jouis d'une notoriété que personne connaît, qui reste cachée dans l'ombre. t'aimes l'obscurité autant que t'aimes les néons, t'aimes travailler autant que t'aimes foutre le feu, flingué le monde entre tes doigts. tu joues des mots comme si tu connaissais le vocabulaire par coeur, comme si le dictionnaire était ton meilleur pote. tu peux être méchant, tu peux faire mal. tu sais? oui. pourtant, ton coeur tendre te dira toujours d'arrêter, ton coeur trop tendre t'empêchera toujours de faire vraiment mal, d'aller au-delà du sarcasme et du cynisme. t'as mal au fond, d'être seul dans ta bulle, impression d'être incompris, de pas être entendu quand tu parles, c'est ta faute et tu le sais. tu t'es foutu tout seul sur le banc des accusés, qu'on condamne sans même le connaître, qu'on sait dans l'ombre parce qu'il l'a voulu. c'est toi, ça. tu tomberas comme toutes les civilisations, tu feras rien, tu grandiras peut-être pas, tu trouveras peut-être pas l'amour que tu écris dans tes proses douces, tu trouveras pas ce que tu cherches, tu sais pas. peut-être que tu devras à jamais te contenter des histoires d'un soir, des amours jamais rendu parce qu'on te voit pas comme ça, parce qu'on peut pas te voir autrement que comme ce mec qui est là, toujours là. friendzone d'office, et pourtant t'es plus que ça. t'es tellement plus. t'es l'ennemi de milliers de gens sans qu'ils savent que c'est toi. et t'en joues, oh oui t'en joues. mais t'es un p'tit con, tu le sais. oui. tu crois que tu trouveras ta voie? je l'ai déjà. alors continue de slamer, de claquer les mots sur le clavier, de sourire aux gens que tu critiques, de tendre la main aux gens qui ont ta sympathie, continue de marcher, continue de grimper, prends ta croix et marche. parce que tu y arriveras peut-être. est-c'que la Terre est plus belle vue d'en haut? player versus player pseudo_ tiababylo. âge_ un certain quart de siècle. d'où tu viens? _ toujours entre la moutarde et le jésus. fréquence de connexion_ tous les jours, eh oui, on se débarrasse pas comme ça de moi. découverte de NC_ askip j'étais déjà là. un dernier mot?_ rien à signaler, du balais, oust, y'a rien à voir. | |
| | | | Benjamin Otterton \\_substance over style_// Messages : 220
Oh the things that you say, that make all my worries go away. You're all the things I've got to remember and even if you lose yourself on the way, you know I'll be coming for you anyway. ♔ never let me go again Come, now or never, I follow you anywhere you go, wherever, doesn't matter.I follow you anywhere you go, let's stay together, you make me better. And I know, wherever we go, that we'll be there through it all.
Date d'inscription : 13/02/2021
| Mer 12 Jan - 13:32 i see you when you cry, when you shy, when you wanna die. Weaponery and hard hacking T’as des particularités physiques? tatouage, cheveux longs, je sais pas? _ réponse ici T’as des implants cybernétiques ? _ réponse ici T’es plus arme de poing, arme de mêlée, fusil ou mitraillette ? _ réponse ici Tu t’en sors comment en hacking ? _ réponse ici Si tu devais voler une cargaison dans un entrepôt, tu serais du genre à tirer direct ou à passer en furtif ? _ réponse ici Si tu te fais emmerder dans la rue, c’est quoi ton premier réflexe ? _ réponse ici C’est quoi ton arme préférée ? _ réponse ici Si tu devais partir en vacances, t'irais où?_ réponse ici Quelle est la personne la plus importante de ta vie?_ réponse ici Quel serait le plus beau cadeau que tu pourrais recevoir?_ réponse ici C'est quoi ton objectif dans la vie?_ réponse ici Si tu pouvais avoir un super pouvoir, ce serait quoi?_ réponse ici Vas-y, c'est quoi les objets dont tu te sépares pas? _ réponse ici dream of legend and a cocktail by your name ville du nord; les flammes, les cris, la guerre civile, les gangs, les violences, une famille de quatre, nomades, la sable, les carrières, mère au dessus de tout, sœur, petit dernier, crise identitaire SAN _ detroit // 10.01.2065 01. / high tower 02. / interlude of love 03. / molotov« brillant et dangereux, SAN signe son premier EP en hommage à sa ville d'origine et à sa double famille, les nomades du nord et celle de l'ADN dans des textes incendiaires, vindicatifs de la fleur de l'âge. peinture cathartique d'une ville qui a tué un père et détruit des amis, l'instrumentalisation faite par ses soins laisse à penser une grande carrière polyvalente dans l'anonymat d'un visage et d'une voix modifiée. » SAN _ 10 // 05.10.2066 01. / 10 02. / dad was away 03. / 10 - instrumental 04. / 10 - remix SAN _ stray kids // 09.12.2067 01. / stray away 02. / cat 03. / cat - remix SAN _ what if // 25.06.2068 01. / you were still here 02. / i was still here 03. / amour imaginaire - instrumental SAN _ braindead // 08.06.2069 01. / braindead 02. / braindead - instrumental 03. / braindead - remix SAN _ prysm // 14.08.2071 01. / stellae 02. / paradise city 03. / soul breaker 04. / nebulae 05. / crystal nova 06. / dream composite 07. / lost kid 08. / hometown memory 09. / chained to be 10. / fake visual 11 (extra). / molotiv spire - broken une petite citation //_ base de données des habitants de night city Seuls les agents techniques certifiés CC35 et DHSF-5 peuvent accéder à cet appareil, l’utiliser ou le désactiver. | | |
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