Welcome in Night Cityforum test de Night City | | | | Benjamin Otterton \\_substance over style_// Messages : 220
Oh the things that you say, that make all my worries go away. You're all the things I've got to remember and even if you lose yourself on the way, you know I'll be coming for you anyway. ♔ never let me go again Come, now or never, I follow you anywhere you go, wherever, doesn't matter.I follow you anywhere you go, let's stay together, you make me better. And I know, wherever we go, that we'll be there through it all.
Date d'inscription : 13/02/2021
| Mer 12 Jan - 13:34 Sade Van Rhodes _ And I can see a tear on my father's face before it falls out Oh, my enemy, how could I have ever let you down? neokitsch rosamund pike empress elle / F initializing _ opening files génétique : [Frances Shepard Sade Van Rhodes] _ identité raturée avec un crayon, comme une image et un faciès que l'on efface. tu as laissé derrière toi les méandres de ce que tu étais pour devenir femme de renom, femme de pouvoir, le sadisme derrière ton prénom actuel résonne comme celle qui écrase et qui prends, qui ne laisse rien derrière elle si ce n'est des nuées de cadavres pour une ascension qui ne s'arrêtera jamais. tu as connu plusieurs visages, plusieurs identités passer sur sa peau, tu t'es cantonnée à ce dernier en pensant que jamais rien ne changera plus. nom de code : [Nyx] _ Nyx pour cette fraternité éternelle marquée du sang et de l'ADN, pour ce trio nominé qui s'éloigne à mesure que les années se rapprochent, Nyx pour cette corporation où tu donnes ton sang pour l'apothéose et la gloire, sans un regard en arrière. Tu veux renverser l'échiquier, vendre ton âme au diable sans jamais perdre ne serait-ce qu'une seule partie. Tu n'es pas connue pour perdre, ce n'est pas aujourd'hui que cela commencera. prête à tout, prête à tout renverser avant que le corps ne lâche, prête à ce que le monde brûle. les identités défilent, les masques et les visages aussi, multiples identités pour chaque mission, pour chaque personnalité qui te rencontre, tout est différent, tout est varié, tu te sais être caméléon de ta propre existence. longévité : [42 years old] _ cachées sous du maquillage, sous des implants qui soulèvent la peau, les marques du temps commencent à se dessiner sur cette peau synthétique couvrant le vestige d'une brûlure au visage, d'une mission qui tourna mal. tu te refuses à vieillir autant que ton corps te l'en empêche. ton temps est compté, tu le sais, et si les années s'écoulent trop vite, c'est toi qui t'effondrera avant de pouvoir faire un échec et mat. date de création : [la date de naissance de votre personnage] provenance : [le lieu de naissance de votre personnage] localisation : [North Oak _ Corpo Plaza _Tokyo _ Copernicus] _ maison cachée dans les hauteurs, pour te garder loin des turbulences que tu côtoies tous les jours, pour te donner ce privé si nécessaire. c'est le coeur de ta vie, le coeur de ton monde, loin de l'agitation que tu retrouves dans cet appartement perdu entre les hôtels et les tours corporatives. tu possèdes également un penthouse à Tokyo, quand tu es appelée dans la capitale nippone pour des missions ou des contrats ou pour simplement superviser des missions qui bénéficient de ton oeil aiguisé, lieu résiduelle de tes années passées à vivre là-bas. Quant à ton appartement sur Copernicus, il s'agit d'un achat où tu n'as encore jamais mis les pieds, un pied à terre "au cas où", dans ta prévenance habituelle, ton anxiété du monde, si tu devais t'exiler quelque part. carrière : [Arasaka Agent _ head of one counterintelligence division in Night City _ representative of Arasaka to the municipality of Night City] _ tu n'étais rien de plus qu'une agente, dont la beauté était intéressante, dont l'élégance pouvait rapporter, pouvait donner quelque chose sur le long terme, sans savoir tous les trésors que ton cerveau recelait. aujourd'hui, après des années passées à jouer dans la cours des espions et des contre-espions, tu es à la charge d'une des divisions de contre-espionnage à Night City, les mains sur les bureaux et les doigts sur chaque bouton, sur chaque contrat, sur chaque tête. tu jouis toujours de la possibilité de rejoindre les opérations, d'être sur le terrain, mais c'est du haut de ta tour d'ivoire, de ton bureau carmin que tu diriges, que tu opères comme une reine d'un empire que tu es prête à laisser brûler pour l'amour d'une ambition du paradis porphyre. Empire japonais dont tu défends les intérêts jusqu'à ce poste récemment acquis par nomination pour tes compétences au sein de la chambre des représentants de la municipalité de Night City. Siège de représentante d'Arasaka, à poser ta main sur les intérêts corporatifs en dépit des autres. Le drapeau rouge, toujours le drapeau rouge. alignement politique : [Shepard, Arasaka, gangs if needed] _ entièrement dévouée à Arasaka, jusqu'à l'os, croyant aux idées de cette conscience numérisée, dans les réseaux et les petits papiers soufflés sur l'oreiller. tu es de celle qui sait tout et cache absolument tout, réutilises les informations à ton avantage, pour cette corporation. tu ne te refuses rien, tu ne refuses rien, aucun mouvement, aucun cheminement, tu éclates le monde de l'information dans un circuit fermé, dans un huit clos que tu maîtrises. tu t'abaisses aux gangs quand ceux-ci peuvent s'avérer nécessaires, les affaires sont les affaires, et toi? tu ne rechignes devant rien pour bousculer un peu plus le monde dans lequel tu te trouves. toutefois, tu es terriblement indifférente à leurs affaires, te fichant bien de ce qu'ils peuvent faire ici bas, ce n'est pas ton problème tant qu'ils ne touchent pas à ta fratrie, seule réelle loyauté qui a la primauté sur tout le reste. préférences : [Omnisexual, sapioromantic] _ coeur qui bat pour l'intelligence et la finesse d'esprit, le corps qui ne se refuse aucun plaisir de la sorte, tout comme tu ne te refuses aucune possibilité quand il s'agit d'arriver à tes fins. encore une fois, tu bousculeras toutes les portes pour arriver là où tu dois être, qu'importe si tu dois perdre ton coeur dans le processus. ton coeur est mort il y a longtemps, la flamme est dure à raviver, tu ne sais pas si tu retrouveras quelques sentiments ailleurs. statut civil : [married to Catrina Cipriano, white ; widely divorced] _ le coeur bat malgré toi, difficilement compressé dans une poitrine qui cherche le sentimentalisme là où tu espères pourtant n'avoir dans tes objectifs que ce pouvoir entre tes doigts. tu te pensais dénuée de tous sentiments quand le vent contraire te pousse dans le sens inverse. difficile d'imaginer qu'un mariage aussi blanc que la nuit de la déesse que ton alias incarne puisse pouvoir des sentiments autre qu'amicaux. tu caches les sentiments, tu caches les émotions, tu caches tout derrière un sourire, derrière l'idée de vouloir aider, rien de plus. elle n'est pourtant pas comme les autres mariages et divorces que tu as eu, elle n'est pas comme tous ses amants et amantes, époux et épouses qui ont aidés à ta grandeur. non, elle est différente. données bancaires : [loaded] _ richesse est mère de sûreté, toi qui a grandi avec rien si ce n'est l'amour d'un frère et d'une soeur, la haine d'une mère et d'un père, toi qui en est le reflet de ce dernier là où ton jumeau porte les traits de la mère. toi qui n'a rien eu, tu veux tout, et tu as tout fait pour que ton vie soit pavée de toute cette richesse que tu n'as jamais eu. contrats exorbitants, missions florissantes, assurances vie dépêchées sur la mort d'un ex-époux ou d'une ex-épouse, apparitions télévisées et photographiées, une icone d'Arasaka pour un temps, désormais l'ombre qui empoche tout ce qu'elle peut. échantillon vocal : quand on s'attribue à te regarder, on imagine bien souvent une voix douce, aigue peut-être, si symbolique d'une féminité attribuée à toute personne portant les attributs corroborant le féminin d'un corps ou d'un être. pourtant, ta voix est grave, parfaitement contrôlée et ne laissant place à aucune trace de doute, d'émotions. un timbre prosaïque qui inspire la connaissance que tu as dans les sujets que tu maîtrises, une certaine note hautaine pour cette fierté qui n'a de cesse de prouver tes valeurs, une voix de stentor qui marque et qui pousse à l'obéissance. corpulence : corps svelte et pourtant bien plus athlétique que l'on te le donnerait de prime abord. ni trop grande ni trop petite, tu es dans la moyenne autant au niveau de ton poids que de ta taille que tu cumules toujours de hauts talons pour te surélever, pour te donner cet air de déesse que tu ne seras jamais. une déesse ne meurt pas, mais ta santé est en déclin et la mortalité te rattrape petit à petit. trigger warning : [les thèmes potentiellement triggering que peut aborder votre personnage] logiciel de traduction : polyglotte depuis que tu as eu les yeux sur des cours de linguistique, ta langue maternelle demeure l'anglais, toutefois yes nombreuses connaissances et voyages te permettent de parler français, japonais, russe, chinois, espagnol et l'hindi couramment, avec quelques récentes notions en allemand, l'indonésien, le danois et l'italien. thème musical : Attack of Panic _ Aly & AJ + Kamikazee _ Missio + Démons _ Angèle & Damso personnalité : intransigeante + loyale + dominante + ambitieuse + fière + stratège + génie + entreprenante + prête à tout + mégalomane + attentive + précautionneuse + méticuleuse + hautaine + sûre d'elle + secrète + généreuse + distante + séductrice + calculatrice + responsable + maternelle + superficielle (sur les bords) + diplomate
Be still, 'cause I see smoke up ahead and I got steel in my hands the player behind the screen pseudo : tiababylo, oui, je suis ENCORE là pronoms : she/her _ elle âge : l'âge de dire des gros mots sans avoir à mettre une pièce de dix centimes dans un pot pays : la FRONCE. tes trigger warnings : viol graphique. d'où tu as connu le forum ? alors... askip, j'étais là au début, mais franchement, jsp, j'suis pas sûre m'voyez? crédits : (avatars) me (icônes) me dernier mot : mot
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Oh the things that you say, that make all my worries go away. You're all the things I've got to remember and even if you lose yourself on the way, you know I'll be coming for you anyway. ♔ never let me go again Come, now or never, I follow you anywhere you go, wherever, doesn't matter.I follow you anywhere you go, let's stay together, you make me better. And I know, wherever we go, that we'll be there through it all.
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| Mer 12 Jan - 13:34 I shouldn't want it, but I want it My black heart's to blame I want money and power opening files _ questions data Chargement du système _ // Données manquantes _ log: Réponses nécessaires. quelles sont vos coordonnées GPS favorites à Night City? De tous les recoins du monde qu'elle a foulé de ses talons, de toutes les bibliothèques et de tous les bureaux sur lesquels sont passés ses doigts, c'est pourtant son bureau qui reste l'endroit qu'elle préfère, lovée dans cette tour aux accents carmins, assise dans ce siège au cuir presque naturel, entourée du velours de bibliothèques choisies par ses soins. Un monde de carmin et de noir qui lui sied depuis des années, au milieu de bibelots et de frivolités qui lui rendent le sourire comme l'aspect de la vie au milieu des esthétiques corporatives trop épurées et stérilisées. Ton monde de courbes contrôlées, de géométries synthétisées, ton calme, ton monde, ton petit empire sur-mesure. c'est là où tu ne te sens pas oppresser par les pièces trop grandes d'une maison sur les collines, par le bruit environnant d'un appartement trop proche du coeur. c'est de là dont tu peux voir les souvenirs et les détruire, là où tu construis ta vie autour d'une simple idée de pouvoir et d'emprise. erreur système _ matière inconnue // quelles sont les protéines que votre organisme préfère? Affreuse cuisinière qui n'a jamais pris ni le temps ni la passion pour s'interroger sur les plaisirs de la cuisine quand elle est faite maison, elle ne s'accorde surtout pas le temps de préparer quoi que ce soit et d'apprendre. Tâche ingrate que l'on a toujours relégué aux femmes, elle se prétends parfois grande féministe en voulant refuser sa place dans une cuisine faite pour les femmes selon les stéréotypes patriarcaux. La réalité est juste qu'elle n'aime pas la cuisine, que si elle pouvait se passer de manger, ça l'arrangerait bien plus que tout autre chose. Son seul plaisir de la cuisine est de s'y essayer pour sa fratrie lors du fameux repas de la Nativité. Bien que pour ce repas, cela finit généralement en désastre récupéré par son jumeau ou par un traiteur appelé et payé dans la hâte. Elle préfère les gélules vitaminées et autres produits comme des barres vitaminées, pour éviter de lui faire perdre du temps. S'évertue à essayer d'apprécier les salades et autres mets délicieux proposés par sa firme et par les soirées auxquelles elle participe, sans avoir aucun goût pour ces derniers. Pour ce qui est de la boisson, elle ne saurait démarrer une journée sans un café ; si la nourriture la rend indifférente, sa connaissance du café et de ses variations - chocolaté, citronné, avec de la cannelle, du lait ou d'autres ingrédients - est incollable. Implacable sur le sujet et sur la création, elle possède les meilleures machines pour en préparer, et aucun de ses amants, amantes, époux et épouses, proches ou connaissances, ne s'est jamais plaint de la qualité de ses boissons. De même, finir une journée sur un verre de vin français ou italien est devenu une institution, comme sa collection de liquides au raisin, devenu une incontournable de son quartier et celle à qui l'on demande d'amener la liqueur pour les repas "d'amis", si tenté qu'elle en a vraiment. pouvez-vous renseigner quelles sont vos particularités physiques? peau parfaite, sans l'ombre d'une trace en surface, cicatrices vites cachées et protégées par une RealSkinn aux apports parfaits, il n'y a nulle trace de ce qu'elle a pu vivre pendant des années. seules les rides de son âge figurent sur son visage comme des vestiges de sa constitution d'humaine, celle qui refuse pourtant de vieillir grâce aux implants qui pompent son énergie autant qu'ils la redistribuent naturellement dans les cellules qui se meurent chaque jour un peu plus face à l'aspérité d'une malade encore incurable. les cicatrices douloureuses de son visage cachées sous cette fausse peau et ses rides qui paraissent naturel, tout semble factice et laissé à la raison d'une vie passée sous le masque et sous le mensonge qui lui incombe. consommatrice aguerrie des produits de cosmétiques made in Biotechnica, elle maîtrise l'art du camouflage depuis des années, de la même manière qu'elle possède une collection de perruques pour toutes les identités et visages qu'elle peut porter. Changer son visage en quelques coups de pinceaux bien éduqués, dont les tracés sont mémorisés dans un miroir de haute technologie à l'apparence presque naturelle. Elle ne sort jamais sans maquillage, ombre à paupières léger jusqu'au contouring incroyablement compliqué pour creuser ou arrondir ses joues, faux-cils pour donner volupté aux yeux bleus foncés qu'elle porte, carmin sur les lèvres pour rappeler l'allégeance à laquelle elle se voue. Visage de porcelaine qui dissimule l'âme d'une tueuse et de celle qui se refuse aux stéréotypes de son genre, de son sexe. Si toutefois tout paraît si parfait à l'extérieur, c'est parce que le reste est caché, dissimulé, comme ce tatouage d'araignée naissant sur sa nuque et se dissimulant sur l'arrière de son crâne, sous ses cheveux. Tout comme cette dague gravée des prénoms de sa fratrie, entre ses seins. Dissimulés, cachés, les tatouages ne sont réservés qu'à ceux dont elle tient la confiance ou ceux dont la mort se compte en quelques heures. analyse du style vestimentaire. échec de l'analyse. quels vêtements avez-vous l'habitude de porter? si elle a en aberration cette notoriété avec laquelle elle se pavane, elle jouit pourtant des luxes et des prestiges qui lui sont conférés par cette dernière. Tout comme cette passion née de la jeunesse pour la littérature, la mode est devenue une véritable institution à laquelle elle s'adonne avec beaucoup de régularité. Peut-être est-ce là la faute de n'avoir rien eu pendant si longtemps qui l'a rend si dépensière dans les tissus qu'elle se trouve et qu'elle porte? Peut-être. Si son emploi lui impose des coupes militaires, c'est dans les couleurs et les matières qu'elle s'amuse. Satins, cotons, velours, rouges, doré, violet, les couleurs les plus riches, les plus difficiles à extraire, et les robes les plus riches et luxueuses sur le marché. Elle ne se refuse rien de ce côté là, autant en lingerie qu'en vêtements d'extérieurs. Elle reste dans les clous, porte le carmin quand il est nécessaire, des talons de porphyre jusqu'au costume de grenat, le rouge est sa couleur, se décline dans toutes ses teintes. Elle porte le luxe et les grands couturiers à tous les étages, se refusent aux vêtements de basse artisanat, ne se contente que du meilleur, ne souhaite que le meilleur. merci de détailler quelles sont vos habitudes en dehors du travail, quelles activités comptent parmi vos préférées? Des passe-temps ? Des loisirs? Terme incroyablement difficile à définir pour une femme pour qui le travail est le centre du monde, l'épicentre de toutes pensées logiques, de tous sentiments. Son travail régit son monde, chacune des actions comme un soldat de plomb inanimé qui ne peut se mouvoir qu'au sentiment de satisfaction d'une tâche donnée, d'une mission accomplie, d'une signature d'un document, d'un contrat, d'une mission. Elle vous dira qu'elle lit, qu'elle se plonge dans les ouvrages de la littérature française jusqu'à perdre le combat contre le sommeil. Elle vous dira qu'elle s'exerce au tir de précision depuis les hauteurs des collines, qu'elle sait s'amuser de quelques soirées mondaines, à danser comme si le reste du monde n'existait pas, qu'elle jouit de sa notoriété pour être spectatrice des plus grands défilés de mode tout en passant des heures dans les plus grandes boutiques à la recherche du tissu parfait. Le tout avec un sourire, mais les pensées qui seront continuellement tournées vers le prochain pion à déplacer sur son échiquier mortel. facteur d'allégeance imprécis, veuillez renseigner quelles sont vos opinions vis à vis des groupes d'intérêts suivants : NCPD, corporations, gangs de Night City? fût une époque, son allégeance serait allée à celui ou celle qui aurait payé le plus cher pour sa beauté et l'élégance qu'elle représentait dans toute sa splendeur. Aujourd'hui, elle sait que son cœur et son harmonie d'ambition ne résonnent que pour le carmin japonais Arasaka, autant pour la maison mère que la filiale de Night City où elle dirige les opérations de la division de contre-espionnage. Ses fausses allégeances, masquées sous le mensonge d'une mission ou d'une coopération frugale, sont quant à elles très variées, très différentes, passent de mains en mains comme elle change de visages en visages, d'identités en identités pour ne devenir rien de plus qu'un pion supplémentaire sur la table. Agente à l'origine, espionne par la suite, elle est aujourd'hui respectée au point où elle pourrait demander une place à la table des grands, de ce conseil qui divise et harmonise toutes les opérations de toutes les divisions. S'il est question des gangs, elle en est indifférente, les utilise à sa guise pour le biais de ses opérations mais se fiche éperdument de leurs affres dans la ville. Ce n'est pas de son ressort que de s'inquiéter des divers agissements de chacun. Tandis que pour le NCPD, il n'y a que du mépris et du dédain purement corporatif. Indifférence masquée sous un sourire poli, et quelques poignées de main cachant les pots de vin. Toutefois, si l'indifférence se multiplie et ne se divise jamais pour ceux qui ne sont pas sous le soleil rouge, il y a une allégeance qui est depuis la naissance et qui te suivra à la tombe. La fratrie, le Shepard abandonné si ce n'est pas la cadette, cette famille qui reste et qui demeure, qui garde courbes et réalités, qui l'ancre dans le présent autant que dans le passé et le futur. Une vie pour la leur, un empire pour qui ils sont. Ils sont les seuls pour qui elle trahirait la corporation, pour qui elle abandonnerait les armoiries pour les sauver eux. Les seuls. système de combat à préciser, quels sont vos points faibles et vos points forts?Bien que possédant une constitution frôlant celle d'une adolescente sans aucun entraînement physique, en plus d'une santé sur le déclin constant, elle est loin d'être sans défense. Si son premier réflexe n'est pas l'égal de son jumeau, à utiliser poings et jambes pour se défaire d'une prise, il serait bien mal avisé de croire que la femme s'habillant de hauts talons et de robes n'est pas d'une létalité égale à ses pairs masculins. Éduquée par le carmin japonais eux-mêmes, physique et entraînement militarisé jusque dans les implants intra-musculaires et osseux qu'elle possède, ce n'est pas sa force première malgré tout. La force brute réside dans son crâne, capable de prouesses de piratage loués par ses pairs, aucun verrou ne lui résiste, aucun dossier ne lui demeure aveugle et perdu. Létalité résiduelle dans l'explosion de neurones sur autrui, toute sa force brute se matérialise en petits paquets de données passés d'une ICE à l'autre, jusque dans la fabrication de ses propres mesures de sécurité, Apophis qui régit le construct de son monde virtuel. Si toutefois sa force réside entre ses implants visuels et son crâne, il se décuple également dans ses mains délicates qui portent des implants camouflés. Lames mantis de taille réduites dans chacun de ses doigts en plus de celles fermement ancrées dans ses avant-bras, en plus de toutes les lames dont elle connait toutes les utilités. De même, c'est la précision militaire, conditionnée aux ordres et aux mécanismes, qui luit quand ses doigts se retrouvent sur un fusil de précision, là où utiliser des pistolets lui semble bien dérisoire. erreur système. donnée inconnue. dites nous, préférez-vous une vie paisible ou une mort spectaculaire? la réponse est évidente, et terriblement cruelle d'évidence sur son ambition, sur tout ce qu'elle veut anéantir avant que son propre corps ne la trahisse : une mort spectaculaire pour voler à son corps le loisir de l'enfermer dans une chambre d'hôpital sous respirateur, attachée à des machines qui garderaient sa pauvre âme en vie. Non, elle veut que son nom marque les esprits, les corporations, continue de faire trembler de peur les pauvres pairs qui pensaient pouvoir la faire tomber. Non, elle veut être reine, impératrice et instigatrice de son monde, des répercussions de sa mort qu'elle veut orchestrée comme s'il s'agissait de papier à musique. now that you're home, he's so far away opening files _ your free note 06:03am _ long hair. Il est tôt, bien trop tôt pour certains, déjà trop tard pour d'autres. le soleil se lève à peine derrière les collines qui surplombent la ville des rêves incertains, des rêves brisés. les voitures s'animent pourtant déjà l'horizon, les klaxons rugissent déjà dans les tréfonds de la ville sans nom et déjà couverte d'encre. Il est déjà tôt, très tôt, presque trop tard sur la montre qui rugit à ton poignet alors que tu déambules dans ton appartement, dans cette lingerie fine, rouge et dorée, les cheveux lâchés au vent. longs. le café entre les doigts délicats que tu portes sur ce corps qui aurait tout pour être une poupée de perfection, une starlette d'exception, une modèle haute-couture dont le visage rayonnerait sur tous les avis publicitaires. le regard est fixé sur l'horizon, depuis cette baie vitrée d'un appartement corporatif en plein coeur du noyau qui l'anime, guette presque nerveusement les tic et les tacs d'une aiguille au mur. à la recherche de souvenirs d'une mère laissée dans les tréfonds d'une terre de glace, d'une terre battue par la neige, par l'angoisse, par le venin et la mort. il y a des souvenirs qui se trahissent dans tes iris, jeune demoiselle, des souvenirs de ce doigt lié à ton jumeau, la deuxième moitié d'une âme qui ne pouvait rester unie. un regard pour la petite soeur dont tu éprouvais jalousie et venin quand bien trop jeune pour comprendre l'aspect filial. il n'y avait que toi et lui à l'origine, il t'a fallut quelques années avant d'accepter la troisième de ce duo que tu composais comme une bulle cloisonnée. maman était déjà partie, les mots répétés en boucle, seule gardienne des souvenirs de celle qui n'est jamais revenue. c'est le jumeau qui se cloisonne aux souvenirs du père, toi c'est la mère absente que tu gardes en ta mémoire, lourd fardeau. bruit sourd de pas rapides derrière toi, un regard à peine sur l'homme qui déambule dans ton appartement. Deuxième, troisième mariage? tu ne sais plus, ce n'est pas comme si ça avait vraiment de l'importance. la porte claque, un "à ce soir" lancé à la volée sans plus d'intérêt qu'il n'y a de sentiments. ton regard glisse sur une photo, sur lui. le premier de la lignée, le premier saigné de tes doigts pour l'empire de perfection que tu construis pour ton imaginaire réel. main de fer dans un gant de velours, esprit aussi affûté qu'une lame d'acier dans un corps bien trop proche de l'extinction. le pourpre emprunt les vêtements que tu portes, tu laisses derrière toi les souvenirs d'Alaska dans un chignon qu'il t'avait appris à faire plus jeunes, les souvenirs de l'orphelinat, les larmes séchées par les draps piquants et les câlins avec la plus jeune. souvenirs périmés, souvenirs enfermés. richesse et ambition dans le claquement des talons avant que la porte ne t'enferme toi aussi. 07:29pm _ cut, cut, cut, cut deep bruit des ciseaux qui claquent, encore et encore, le regard qui refuse de s'affronter au jugement du miroir, à son regard accusateur, à sa démonstration de force pour te rappeler les erreurs d'un corps que tu jugeais invincible jusque là. faute grave à la naissance, gêne corrompue dans une base de données qui était pourtant faite pour être parfaite. Les ciseaux tombent, s'écrasant lourdement sur la vasque de marbre, la tête tombe un peu, quelques mèches désorganisées autour d'un regard qui ne sait plus s'il est clair ou froid, s'il est chaud ou désillusionné. Tu l'as compris, trop vite, trop bien, esprit trop affûté. tu l'as compris si vite quand tu as vu son illusion à lui, un matin, dans ta salle de bain, après une énième nuit passée avec le visage collée à la lunette des toilettes. Hallucination passagère que tu ne pensais pas revoir un jour, multipliée par les visages qui se sont empilés de carmin sous tes mains depuis que tu as revêtu le manteau rouge corporatif. Tu l'as vu et tu as su. Tu as su le verdict quand tu as poussé la porte du cabinet médical, avec une autre identité. Pas celle de la naissance ni celle par laquelle tu existes aujourd'hui, non, une autre, pour le secret. Tu savais. Tu savais trop bien. Un corps qui lâche, c'est pas anodin. C'est rarement si peu irréel. Tu as su. Tu as su que les six lettres crochetées sur le papier n'étaient pas la voie que tu avais choisie mais bien le début de la fin, quelque part. Tes doigts quittent les mèches blindés qui tombent entre tes phalanges jusque dans la vasque, passent lentement sur là où cicatrice sera invisible sur ton bassin. "It looks good on you, like this, the- hairstyle, I mean." Ton regard se détourne du miroir, trouve le miroir jumeau et les yeux aciers qui te fixent. Un sourire, léger. Il ne doit pas savoir. Il ne peut pas savoir, il s’inquiéterait trop, comme pour tes amants, pour tes ex-maris, enterrés six pieds sous terre, de ta main, de celle d’autres, de la main du divorce, d’un juge. Il ne sait pas ce que tu sacrifies pour ta conquête au pouvoir, il ne sait pas ce que tu abandonnes pour en arriver là. Il ne doit pas savoir. Il en a déjà trop sur ses épaules. Tu le sais, tu ne veux pas lui donner plus. Il a déjà trop pris. Tu as déjà trop pris. Mais vous êtes ainsi, pour la cadette. Il voit ta main sur le bas de ton ventre, rien ne lui échappe. A toi non plus. Lié par le même fardeau, les souvenirs impossibles à effacer. Tu dois masquer les traces, les soupçons. "You pregnant?" Haussement d'épaules, il ne doit pas savoir. Il ne doit pas savoir les six lettres qui tuent ton corps sur la lenteur, dans la souffrance, dans le temps. Tu ouvres le robinet, faire partir les mèches de cheveux, celles coupées en attendant la lame de rasoir, en attendant le reste, le verdict, l’opération. Pas ici, pas à Night City. Tu pars pour le bureau Tokyoïte dans quelques semaines, il sait, ça l’emmerde. Qu’est-ce que tu y peux? C’est ton choix de vie. Il choisit de vendre son corps pour une âme ou une autre, tu choisis de vendre ton âme pour trouver ton succès. Chacun son chemin. "No. Just hungry."Jamais. "Let me get dressed up, and we'll go eat." //_ base de données des habitants de night city Seuls les agents techniques certifiés CC35 et DHSF-5 peuvent accéder à cet appareil, l’utiliser ou le désactiver.
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