Oh the things that you say, that make all my worries go away. You're all the things I've got to remember and even if you lose yourself on the way, you know I'll be coming for you anyway.
♔ never let me go again
Come, now or never, I follow you anywhere you go, wherever, doesn't matter.I follow you anywhere you go, let's stay together, you make me better. And I know, wherever we go, that we'll be there through it all.
Date d'inscription : 13/02/2021
Mar 9 Mar - 0:25
EzraKrajahr _
same old attitude but i'm on a new kind of (bull)shit yeah i'm a king, where's my motherfuckin' crown ?
neomilitarism
dane dehaan
les amants
masculin / il
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génétique : t'es né Savelievich, nom paternel, que t'as largué à la première occasion, sans oublier le prénom qui allait avec, un certain Alexei. Parfois, tu te demandes ce qui serait arrivé si t'avais pas changé. Si t'avais pris ce prénom qui claque sous la langue, Ezra, et si t'avais laissé le patronyme de ta mère tranquille pour pas le salir, Krajahr. Tu te demandes, quelques secondes, puis t'oublies : c'est marrant d'être quelqu'un d'autre, c'est marrant de porter quelques lettres juste pour les traîner dans la boue. nom de code : t'aimes bien Ez', ça sonne facile, ça sonne easy, et tu veux croire que c'est comme ça la vie pour toi : un jeu d'enfants, ton putain de jeu d'échecs où tu maîtrises chaque foutue pièce au millimètre de chacun de ses mouvements. Ton alias professionnel, K4NG, pour ainsi dire jamais utilisé du fait de la renommée de ta véritable identité, est lié aux échecs lui aussi, ce jeu que tu aimes tant : stratège dans l'âme, même en temps mort, même dans les passe-temps. longévité : t'as eu 38 ans vers la fin octobre, trente-huit longues années à faire chier ton monde ; un phénomène, un spécimen : une des rares espèces qu'on préférerait voir éteinte plutôt que de s'évertuer à tenter de la préserver. date de création : tu sais pas, tu t'en fous, c'est encore mieux. Tu veux pas fêter ta naissance, ta venue au monde ou ton existence : quelle importance ? Tu sais juste que t'es né vers la fin octobre, un Scorpion, ça te va bien au teint tiens. provenance : quelque part dans le sable, au fin fond du désert californien à l'abri des regards, de l'affection de ta mère et de la bonne éducation d'un père, loin des bruits de la ville, loin de l'amour parental, loin des codes la famille. Loin de tout. localisation : parce que t'es riche, parce que t'es dédaigneux et arrogant, au point d'avoir un tigre de compagnie qui nécessite son propre appartement, t'as pas moins de trois propriétés, sans compter une planque que tu gardes bien secrète. Tu habites principalement à Downtown dans un appartement luxueux, tandis que ton tigre, et celui qui s'occupe de lui, vivent dans Charter Hill, dans un penthouse pas dégueu. Tu as aussi un petit appartement étriqué à Japantown, où tu mets de moins en moins les pieds : c'est pour les urgences, professionnelles comme émotionnelles. carrière : t'es techniquement un agent corporatif double pour Arasaka et Militech. Sauf que déjà, t'es connu de tous, ce qui perd de sa saveur et de son concept, vu que t'es sensé être la passerelle d'espoir et de coopération entre les deux, ce qui est risible au possible. Et puis, les choses ne font que changer. Les alliances se font et se défont, t'es constamment sur la corde raide, et tu sais que tout peut vite s'effondrer. T'as beau être un stratège de génie et un netrunner extrêmement calé, tu maîtrises que ce qu'on veut bien te donner, même en étant aussi haut dans l'une ou l'autre des corpos, t'es comme tous les autres : en danger, permanent. alignement politique : recruté de force par Arasaka ou plutôt vendu à eux, chose dont tu ne parles jamais, t'as essayé de te trahir chez Militech. Finalement, t'as créé le lien tout seul, et te voilà déchiré entre les deux corpos. Statut important, entre deux mondes opposés. L'impression d'être un genre de dieu qui n'a qu'une terre ruinée à gouverner. préférences : tu es pansexuel, tu ne fais plus la différence, sinon qu'entre le sexe et l'amour. Tu voudrais pas méprendre l'un et l'autre, le physique et le mental, tu voudrais pas retomber dans le piège. Et tu fais tellement attention d'en rester écarté que tu prends pas assez de recul, que tu vois pas que tu t'es déjà enchaîné à nouveau. statut civil : de retour dans tes vieux travers, amoureux en silence, amoureux de l'absence de réciproque peut-être, fixé en théorie sur le sexe et l'aspect physique quand tu ne te nourris en réalité que de l'affection dont t'as toujours manqué, de l'attention qu'on ne t'a jamais porté. Il est parfait, à une condition près : il n'est pas à toi. données bancaires :odieusement riche, parce que deux salaires de corporatif haut placé dans pas une mais deux d'entre elles, ça fait rêver. En vérité, c'est de la merde comme jobs, ça fout les nerfs en vrac, ça piétine les valeurs et le cœur, mais ça permet de s'acheter de quoi colmater un peu les fissures de l'âme déjà pourrie jusqu'au trognon. échantillon vocal : tu as cette voix qui ne va pas avec le personnage que tu présentes mais celui que tu te forges. profonde et chaude, sépulcrale et gutturale, qui semble venir des tréfonds de l'âme, comme si le corps habitait déjà un défunt fatigué de ce monde, qui essaye d'effrayer les vivants de cette symphonie sourde qui reflète une vie trop longue, trop fragile, trop abîmée par les intempéries. corpulence : à ton grand dam, tu mesures un mètre soixante-treize, une donnée chiffrée que tu détestes plus que beaucoup d'autres, qui t'a longtemps fait douter d'une masculinité qui n'était qu'un concept périmé imprimé dans ton crâne par ton père. Mais les usages des mots et du temps, des images trop parfaites, tout ça reste et continue de frapper. Tu veux dominer le monde, tu cultives une forme exemplaire, pour une carrure à peine plus musclée que primaire, mais la taille ? Tu ne peux ni la changer, ni t'en débarrasser. Tu n'as que la grandeur de l'âme à portée, et même ça, tu vises plus bas que terre. trigger warning : les thèmes récurrents ou qui peuvent être abordés avec Ezra sont la violence, l'abus d'alcool, la dépression, la vulgarité et le suicide principalement. logiciel de traduction : sa langue maternelle est évidemment l'anglais. Du fait de son père, il parle couramment le russe. Du fait de son génie et de son ennui, il a appris avec précaution et application le français, l'allemand, l'italien, le chinois, le japonais et le bulgare. thème musical :sad sorry after party personnalité : colérique + arrogant + vif d'esprit + nerveux + trop fier + méticuleux + tenace + prévoyant + méthodique + persévérant + jaloux + vulgaire + borné + colérique + provocateur +parfois loyal+parfois tendre
bow down and kiss the ring being a bitch is my kink
the player behind the screen
pseudo : reyes pronoms : elle âge : 23 ans pays : beau pays de mon enfaaaance tes trigger warnings : hématophobie (difficulté avec les scènes violentes trop détaillées) d'où tu as connu le forum ? j'ai participé à sa venue au monde, rien que ça crédits : (avatar 1) madeyes (avatar 2+autres icons) reyes dernier mot : balustrade
i should be the last thing on your mind by the time you wonder, i'll be six feet under
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Chargement du système _ // Données manquantes _
log: Réponses nécessaires.
quelles sont vos coordonnées GPS favorites à Night City? Tu sais pas trop, c'est ça le truc. Tu te sens jamais vraiment, totalement bien, sauf dans un endroit qui n'en est pas un... Tous les autres, tu fais que prétendre. Être quelque chose que tu es devenu à force de l'imiter mais que tu voulais pas incarner. T'es devenu ton propre réceptacle complètement vide. Dans les bars, les soirées, les rues, sur les affiches de publicité... T'es devenu l'ombre de toi-même, l'esclave de ta propre image. T'es le clébard du connard, t'es bien nulle part. erreur système _ matière inconnue // quelles sont les protéines que votre organisme préfère? Tu tuerais à peu près n'importe qui pour la gastronomie française et les vins qui vont avec. Le bœuf bourguignon, le gratin dauphinois, tout ça, c'est ta came. Mais même si t'as le porte-monnaie qui va avec, et que t'adores bouffer des trucs hors de prix, t'aimes bien, de temps en temps, un peu de malbouffe. pouvez-vous renseigner quelles sont vos particularités physiques? T'es plutôt basique quand on y pense. Cheveux noir ébène, yeux bleu acier. Des choses même pas solides vu que tu peux en changer comme il te plaît, affectionnant de passer du brun très sombre au blond de temps en temps. Tu n'as aucun implant visible, aucune cicatrice. Rien. Ta peau est encore parfaite, après avoir été refaite presque totalement après cette foutue cyberpsychose. Tu as bien quelques tatouages, mais ils sont minuscules et minimalistes, et surtout, planqués sous tes cheveux noirs, dans ta nuque, à la vue de personne. analyse du style vestimentaire.échec de l'analyse. quels vêtements avez-vous l'habitude de porter?Prada, Prada, or nada. Tu ne connais rien d'autre que les chemises, les costumes, les souliers de cuir et les pantalons droits de costumes. T'es tout le temps sur ton 31, impeccable, et tu varies pourtant souvent les couleurs et les styles, en restant dans le même genre de vêtements. Blazer chemise, impeccable tout le temps. merci de détailler quelles sont vos habitudes en dehors du travail, quelles activités comptent parmi vos préférées? [les hobbies et passions en dehors du travail de votre personnage.] facteur d'allégeance imprécis, veuillez renseigner quelles sont vos opinions vis à vis des groupes d'intérêts suivants : NCPD, corporations, gangs de Night City? Comme t'es un vendu, tes opinions ont été balancées au plus offrant. T'as pas vraiment le droit, publiquement, de penser autrement que comme ceux pour qui tu bosses. T'as l'esprit a priori formaté Arasaka et Militech, bientôt Kang Tao peut-être. En vérité, tu penses pas comme eux. Tu penses en solo, électron libre qui ne sert que ses propres intérêts. Et tu jures solennellement de n'en avoir rien à foutre du reste, que les gangs, les corporations, les autres trucs de clans, ça t'intéresse pas, et ça t'intéressera jamais. système de combat à préciser, quels sont vos points faibles et vos points forts? Tu peux pas le nier, ton atout principal ? C'est le netrunning. T'es extrêmement fort dans ce domaine, tu t'en es jamais caché, et t'es craint pour ça. Parce que t'as l'intelligence et la vivacité d'esprit qui va avec, tu sais réagir vite, tu sais par où passer pour obtenir quelle information. T'aimerais dire que le monde est ton terrain de jeu, sans rougir, mais ton véritable territoire, il est parfaitement virtuel. Tout ce qui a une ligne de code ou est relié d'une manière ou d'une autre à quelque chose d'électronique ? C'est à toi. Et t'hésites jamais à mettre cette capacité là en avant pour compenser le fait que t'es pas super bon dans le reste. Certes, t'es un manieur de couteaux, tu sais te servir de la plupart des flingues sur le marché... Mais t'es faible. Ceinture noire de judo, t'as appris, mais ton corps suit pas. Ni par la taille, ni par la corpulence. Le combat physique n'a jamais été ton point fort, malgré ton attrait pour la io erreur système. donnée inconnue. dites nous, préférez-vous une vie paisible ou une mort spectaculaire?erreur système. donnée inconnue. Faussée. Problématique. Erronée. Même dans la mort, tu prévois de casser les pieds de tout le monde, tu prévois de changer les dates, les données, mentir. Te faire subsister dans les mémoires et les systèmes informatiques, être toujours là, constamment, pour toujours. Tu titilles la mort constamment, parce que tu sais qu'elle ne t'atteindra jamais vraiment, jamais complètement.
this is the hardest story I've ever told, i'm not pretending no hope, no love, no glory, no happy ending
Le silence. Pesant. Habituel, dans ton existence en vrac. Tu l'as toujours retrouvé, ce vieil ami-ennemi. Toujours présent lorsque t'avais besoin de boucan, toujours absent quand tu le désirais tant. Un de ces amis toxiques auquel on s'accroche éperdument en sachant pertinemment que la relation n'apporte rien sinon que de la souffrance. Mais si ce n'était pas pour lui, tu serais seul là, ici, assis, face à ton destin.
Enfin, ton destin. Si t'étais d'humeur, si t'avais le courage, la foi, l'ironie au bord des lèvres, tu qualifierais plutôt ça de... "Résumé pathétique et assemblé par un enfant de trois ans qui n'a aucun goût, comme un vieux devoir de maternelle qu'il a offert à son daron qui a fait semblant d'apprécier avant de le coller sur le frigo comme obligé par une sorte de loi céleste, d'aimer son enfant même au niveau de sa médiocrité artistique et manuelle".
Le sanglot glisse subrepticement dans la gorge, essaye de se faire une place. Tu le retiens, même s'il est poussé par cette terrible question que tu as toi-même amené à ton esprit, celle de cette famille dysfonctionnelle, de cette enfance foirée, de ce récit qui a si mal commencé qu'il aurait dû être une nouvelle plutôt qu'un roman. Fin tragique, drame, tu attends encore le dénouement. Impatient, peut-être, tu te demandes si tu devrais pas l'écrire toi-même. Fatigué d'attendre la fin d'un genre de série qui ne fait que s'étaler pour rien, comme si quelqu'un avait payé de stupides droits parce que l'audience en avait redemandé, mais tout ce qui a été créé par l'argent n'a aucun sens, c'est pas organique. C'est stupide, ironique, risible. C'est peut-être ça, ta vie. Animal de foire excentrique, mal barré, fracassé par la réalité.
Celui qui était tout en haut et qui a fini par chuter, inévitablement. Tu te demandes si c'était ce qu'elle voulait vraiment tant pour toi. En vérité... Non, pas vraiment. Si ta génitrice avait voulu partager la chaleur des feux des projecteurs, elle ne t'aurait pas mis au monde dans cette vieille caravane au milieu du désert. Elle ne serait pas partie deux jours à peine après avoir accouché, pour ne revenir qu'un mois après, puis espacer de plus en plus les visites. Elle ne sera pas devenue si floue et si hypocrite au point de ne plus passer, ou de laisser comme trace d'elle que des vulgaires cartes postales.
Night City hein ?
Tes doigts fatigués, tremblants, trop cramponnés à la cigarette et au goulot de la bouteille depuis avant-hier, attrapent timidement le morceau de papier cartonné qui a vu plus que l'usage du temps passer sur lui. Il est fragile, mais t'as l'impression de l'être encore davantage. La carte ne brille même plus, patine usée, la photographie avec son effet illustré a perdu de sa superbe. Comme si Night City était passée sous le filtre de Pacifica, poubelle citoyenne, comme si quelqu'un avait fait un stupide montage de ce à quoi ressemblait vraiment le cœur de cette ville pourrie, qui tient tant à briller à l'extérieur.
Elle te la vendait si fort, ta mère, lors de ses rares visites, que tu ne pensais qu'à elle. Comme si ta génitrice, ce n'était pas cette femme dont tu connaissais à peine le prénom, mais plutôt cette grande cité écarlate, qui t'avait volé ta véritable mère. Tu l'admirais, tu la détestais. Cela dépendant des jours, des humeurs. Souvent rythmées par ton père, cet imbécile égocentrique et amoureux. Ah, il doit bien rigoler, depuis sa tombe qui n'en est pas une, à ciel ouvert dans le désert. Son abruti de fils, assis face à ses échecs et ses erreurs, cloué là par un chagrin qui n'a aucune autre source que les sentiments qu'il critiquait tant chez son géniteur. Il se moquerait. De cette fragilité, de ces choses abstraites qu'il ressentait pourtant si fort pour elle, qui n'était qu'une chimère.
Tu sais pertinemment qu'elle l'a oublié là-bas. Peut-être bien avant sa mort même. Avec les lumières, les néons, les promesses, il y avait sûrement bien plus intéressant qu'un connard amoureux saoul dans sa caravane ridicule, planté dans du sable, au milieu de nulle part. C'est pour ça que tu l'as laissé. T'en as eu marre. Du sable, du sable, des montagnes, de l'absence, du silence ou des grognements, comme un animal que tu dérangerais en existant ou en respirant simplement.
Tu lui as pris ses traits-là en partant : lunatique et exaspéré, tout le temps. Mais toi, tu lui as laissé aucun souvenir. T'es parti, avec tout ce qu'il y avait d'elle chez lui, t'as tout pris. Toutes les cartes postales avec ces petits mots dénués de sens et d'honnêteté, celles qu'il avait pas encore déchiré de rage. Quelques souvenirs, quelques bibelots, pas grand chose finalement : elle ne laissait rien ici, aucune trace de son passage, ironie du genre que la femme qui voulait impacter si fort la grande Night City soit aussi fantomatique pour sa propre famille.
D'elle, tu as pris le courage de partir. De sortir de ce traquenard, de t'éloigner du chagrin qui tournait en boucle comme un vieux disque rayé, camouflé sous une cover ridicule de rage masculine éreintée. Partir, et disparaître. Signer un trait définitif pour qu'il arrête.
La voiture que t'as volé au pauvre shérif du village paumé d'à côté, tu l'as planté à quelques dizaines de kilomètres de Night City. T'as pas fait ça à moitié. Grand brasier, où t'as laissé le gamin du village, mort, corps volé à la morgue. Apprendre son décès, lui que tu connaissais même pas, à qui t'as jamais adressé la parole, ça t'a donné le dernier coup de pouce. Tu voulais pas mourir en étant personne, à un âge aussi ridicule que le sien. Alors ce soir-là, déjà parti pour l'au-delà, il est devenu toi. Dans le siège conducteur, il a enterré ton ancienne identité.
Night City te tendait les bras.
Tu aurais pu deviner, avec les mises en garde indirectes et involontaires de ta propre mère, que la ville ne voulait pas t'étreindre, mais t'étrangler. Te happer dans son halo aveuglant et te faire devenir partie du décor, jusqu'à ne plus pouvoir t'échapper. Spectateur puis acteur de la misère, se rendant compte qu'il n'y a de rêves ici que pour ceux qui ont déjà été choisis : une poignée de connards bien nés.
Mais dans cette misère ambiante, dans ce manque d'espoir constant, t'as échappé à la lubie maternelle au moins. La star n'a pas trouvé son fils, a fini par être obligée de croire à sa mort dans cet accident. Elle-même ne croyait pas à ta disparition, avait lancé des équipes pour te chercher et te faire disparaître. Tout ça pour ne pas impacter sa vie : mais c'était elle qui t'avait donné la tienne pourtant, alors pourquoi ?
Ton père avait cru à la chose lui. Séparé de son fils qu'il n'aimait que parce qu'il lui rappelait cette femme, et des objets sacrés, points d'attaches pathétiques à sa déesse déchue, il s'était donné la mort peu de temps après. T'en avais entendu parler. Et tu t'étais rendu compte que tu n'éprouvais que de la pitié.
C'était le contrecoup de la méchante Night City, cruelle, que tu te disais, elle rendait les choses si austères.
Tu reposes la carte postale, la gorge serrée. C'est loin maintenant. Cela t'atteint encore un peu, mais pas autant que la suite de l'histoire. Pas autant que la photo polaroid un peu brûlée sur le bord, mais dont on distingue encore très bien le cliché. Tes doigts s'approchent, comme du brasier encore brûlant, hésitants, apeurés. Mais ne soulèvent pas l'image, ne font qu'y poser les doigts. Ironie de ce morceau cramé qui est pourtant glacé. Elle était le feu et la glace. C'est comme ça que tu t'es laissé attraper.
Comment aurait-il pu en être autrement ? Dans la crasse, la vente de ton corps, les désillusions, il n'y avait qu'elle. Elle était si jolie, si parfaite, si intelligente, si innocente. Tu n'avais pas ressenti ce besoin stupide et masculin de la protéger, mais plutôt de trouver des connexions dans le chagrin, le désespoir, et vos situations similaires. Et c'était arrivé. L'amour.
Ton visage se fend d'un sourire incroyablement triste, alors que tu lèves à peine les doigts de la photo comme si t'avais ressenti un léger courant électrique, mauvais. Comme si l'image figée dans le temps et l'espace pouvait t'attraper, te faire encore plus de mal.
Tu n'aurais jamais pu le prédire en la voyant. Elle avait le visage parfaitement retouché des magazines, mais dans la réalité. Elle avait la gentillesse de tous ces personnages de contes, héroïques, que tu n'aurais jamais espéré trouver, surtout pas ici, dans cette ville pourrie. Elle était tout, et tu te sentais rien.
Alors, tu es parti. Avec elle. Tu voulais lui offrir le meilleur, alors avant de quitter la cruelle Night City, tu t'es attaqué aux plus grands que toi. Tu voulais lui montrer, quelque part, que tu n'étais pas rien, que tu serais à la hauteur. Personne n'avait pensé à te prévenir que cela ne serait que les balbutiements de ta déchéance. Que tu venais de faire une offrande à Lucifer, une que tu allais payer cher, des deux côtés.
L'Australie. L'autriche. Le Japon.
Trois années de courses, de petits boulots, de petits appartements tout en haut du building sans ascenseurs. Trois ans de débrouillardises, d'amour - tu le pensais - et de bêtises. Mais Nina n'était pas là pour ça. Pour les surnoms affectueux, les petits-déjeuners en amoureux, les discussions tard le soir. Nina voulait la gloire, et l'argent. Nina voulait ce pour quoi ta propre mère t'avait un jour abandonné à ton sort. Et tu ne t'en étais pas rendu compte. Tu aurais été heureux de vivre dans une ruelle pour elle. Elle t'aurait vendu pour acheter le petit lopin de béton de quelques mètres carrés, dans lequel t'aurais sacrifié ta vie pour ses beaux yeux.
Août deux mille soixante-neuf. Un frisson, électrique. Ta main se lève de la photo, s'en éloigne - sécurité. Tes articulations te font légèrement mal, tu sens tes neurones qui s'emballent. Les souvenirs sont flous, fous, la cyberpsychose sommeille sous le couvert de tout le travail qu'ils ont fait pour te remettre sur pieds, sous conscience. Les quelques os qui ne sont pas de carbone ou de titane frissonnent encore, tu as froid, puis chaud. Tu as peur.
Non pas d'elle, mais de toi. De ce qu'elle a révélé, ce qu'elle a montré tapi dans l'obscurité. Celui que tu pouvais être quand les conditions les plus terribles étaient réunies. Celui qui avait le pouvoir de ruiner aussi facilement sa vie, et celle des autres.
Tu devrais être reconnaissant, c'est ce que tu devrais penser, si t'avais la force du sarcasme - mais tu l'as oublié dans la journée d'avant-hier. Reconnaissant que cette fois, tes conneries ne t'ont détruit que toi. Tu ne sais pas. Le bout de tes doigts s'approchent lentement du dernier petit morceau de carton peint, mais reculent au dernier instant, rattrape des larmes qui se sont finalement échappées. Ce n'est pas le "fuck off" gribouillé par ta propre main qui t'empêche d'avancer, c'est la symbolique de cet objet fatigué, plié dans tous les sens.
La tête basse, les yeux qui veulent pleurer davantage, mais tu ne peux pas. Pire encore, parce que tu n'as ni le temps, ni le droit. Les mains tremblantes descendent du visage, fouillent le blazer un peu trop formel que tu as mis sur toi - ça aussi, t'avais pas le choix. Tu sors l'objet de ta poche, lourd, métallique, brillant. Ouvre le clapet, crée la flamme, l'étincelle. Tu penses à cette vie qui s'étale sous tes yeux cerclés de millions de marques de lassitude, de désespoir et de chagrin. Tu penses à la voir brûler, s'effacer, comme si cramer trois malheureux papiers sur cette table allait te donner un sentiment de contrôle, d'emprise.
Non, Ezra.
Tu refermes le clapet, réfute un sanglot qui voulait reprendre le dessus. Le range rageusement dans ta poche, te lève, va voir la tête que t'as devant le miroir. C'est ridicule, c'est absurde. Mais encore une fois : aucun autre choix possible.
Pas même du détail. On t'a choisi ta veste, ta chemise, tes chaussures, on a choisi l'heure, l'endroit, les fleurs.
Le mari aussi.
Ta seule protestation, c'est ce demi-tour de tes pas vers la table basse, attraper tous les papiers, et les jeter dans le tiroir de la table de nuit, sauf un, et refermer. Plier en quatre le dessous de verre, soigneusement, le glisser là, dans la poche du blazer, prêt du cœur. Tu vas prononcer tes vœux, une chose que, malgré ton cynisme terrifiant, tu trouves symbolique et importante. Tu vas les dire à quelqu'un, tu vas en recevoir. Des faux, des emballés, des pré-écrits, minutieusement photocopiés.
Alors tu te protèges, un peu. Petit bout de carton plié et fatigué, sur la place du cœur, de tes deux cœurs, sous le mouchoir en soie. Gilet pare-balles alors que y'a plus rien à protéger. Sinon que les apparences. L'éternel recommencement de ta vie sans saveur, sans subsistance. Une espèce de danse malsaine qui ne s'arrête jamais. Tu sais pas danser, t'aimes pas danser, mais tu le fais, sans y penser.
Obligé, spectateur de ta propre vie, acteur de toutes tes erreurs qui t'ont mené ici. Tu porteras le bouquet de fausses fleurs, comme un deuil plutôt qu'une réjouissance, mais tu le diras pas, tu le tairas, l'assemblée n'en saura rien.
Le silence. Et l'absence.
//_ base de données des habitants de night city Seuls les agents techniques certifiés CC35 et DHSF-5 peuvent accéder à cet appareil, l’utiliser ou le désactiver.
Ancienne histoire:
Il est trois heures quarante-six du matin, et trente-trois secondes. Trente-quatre. Il sait. Il le sent. Trente-six. Même avec ta cadence cardiaque maintenue en laisse, il sait, il te connaît, c'est rageant, c'est rassurant. Trente-neuf. Tu le sens bouger, tu sens le souffle sur la peau nue de ton cou, tu sais qu'il va parler. Quarante : tu pourrais presque deviner les mots qu'il va prononcer.
Pas encore endormi ? La voix est somnolente, sort des tréfonds du sommeil. Il s'était endormi lui. Et par une sorte de magie que tu ne comprends pas vraiment, il a senti que toi non, et il s'est éveillé, sorti de sa torpeur, juste pour te demander. Ça va pas ? Et la réponse à la question serait déjà modifiée rien que par ses mots, tendres, dans un écrin de velours, qui rassure, qui conforte. Il n'y a pas cette envie de mentir, comme à l'accoutumée, il n'y a pas besoin à vrai dire. Il sait, de toutes façons.
Non, ça va. Je pensais, c'est tout. Dors, t'en fais pas. Les bras autour de toi se crispent un peu, se serrent autour de ton corps. Quelques mèches de cheveux chatouillent le haut de ton dos, et des lèvres dont tu pourrais deviner l'appartenance d'un baiser sans avoir la vue ou l'ouïe, se posent sur tes omoplates. Tu réponds à tes propres mots avant même qu'il ne le fasse. Rien de grave, vraiment. Tu sais la connotation négative du verbe penser de ton côté, il la connaît par cœur également. Juste... J'ai pas sommeil.
Il devrait se rendormir, comme elle le faisait, quand elle se réveillait par hasard durant tes insomnies, parce qu'elle, elle ne prenait jamais la peine de sentir ton inconfort, le poids de tes pensées sur tes frêles épaules fatiguées, non. Elle dormait d'un sommeil de plomb, sans douleur, sans culpabilité, sans empathie. Lui ? Il ne replonge pas, sinon que dans ton cou, sa place de choix. Tu sens les picotements de sa barbe mal rasée, tu adores ça, toi qui es si parfait après tout ce temps, tout ce revêtement de surface que tu es, qui ne peut plus être humainement imparfait.
Okay... Tu veux faire quelque chose ? Dormir, aurait répondu Nina, en retombant déjà. Te dire tout ce que je ressens, tu voudrais dire, mais y'a pas le courage, pas la force, pas l'audace. La peur est tenace, de la non-réciprocité, de la déclaration déplacée à une heure tardive de la nuit, où tout est passé sous silence.
Que tu dormes putain. Je peux m'occuper tout seul. C'est dit avec un rire, cristallin, bien réveillé, la vulgarité juste pour appuyer ta détermination à faire en sorte qu'il se repose, qu'il arrête de se sacrifier pour toi. Ooooh c'est ce genre de nuits, je vois.Non, je te jure, ça VA. Vraiment, t'es fatigué-
Trop tard. Il est lancé, tu peux pas l'arrêter. Parce que t'as pas envie, parce que t'as pas la force, parce que t'y arriverais pas de toutes façons. Parce qu'il a cette détermination, cette preuve de sentiments que tu t'évertues à ne pas voir, mais à écouter pourtant. Tout le temps, attentivement.
Le dernier truc que j'ai remarqué avec toi. C'est que tu fais le truc stylé des serveurs des grands restaurants là. Avec la bouteille de vin que tu fais rouler dans ta paume pour éviter que la goutte tache la nappe. Tu te redresses à peine, presque - faussement - offensé. Mais t'es sérieux ? T'es à court d'anecdotes sur mon goût pour le vin français alors maintenant, tu me fixes le servir ? T'es même pas vraiment énervé, tu le seras jamais. Pas pour ça, pas pour ce rituel. Impossible.
Baaaaaah oui ? Faut bien. Tu sais que je sais que tu aimes la bouffe française, les vins, pareil. Que tu cuisines bien, que tu préfères ton petit-déjeuner salé, que tu joues trop bien du piano, que tu me mets ma mine aux échecs avant même que je m'approche du plateau...Ouais, c'est basique tout ça.. Des fois, tu te détestes. Il est là, l'être le plus aimant de ta détestable âme qui puisse exister, et tout ce qui sort de ta bouche, c'est du venin. Pas super agressif, mais jamais inoffensif. Et lui ? Il a appris à en jouer, à s'en foutre, et à continuer sur sa lancée. Il a appris sans même ton implication à ignorer le Ezra qui veut se protéger, pour atteindre celui qui ne demande qu'à être protégé. C'est pas impressionnant les trucs basiques, je saiiiiiis. Alors je creuse.
Ouais bah creuse pas trop. Tu sais ce qu'il y a au fond. Toujours un peu sur la défensive, tu t'aimes pas. Pourquoi t'es comme ça ? Qu'est-ce qui va pas chez toi ? Besoin de rebondir, d'enclencher, de rattraper un pot déjà cassé. Tu sais, hein ? Peur qu'il ait oublié - lui qui a pourtant une super mémoire. Ce qu'il y a au fond ?Oui. Que tu réponds faiblement, tristement, un peu vulnérable, et il le sent, il réagit directement avec cette main si grande qui vient chercher la tienne, les doigts qui s'imbriquent entre eux si aisément. Oui, je sais. Un court silence. Tu veux que je le dise ? Tu hésites, rien qu'un instant. Tu fais l'effort a priori indomptable, d'écouter ton propre CD rayer tourner, la mélodie fracassante et inaudible de ton existence.
S'il te plaît. Et c'est la première fois que tu lui demandes. Parfois, il avait des questions spontanées, il prévenait toujours de ses curiosités avant de demander. Parfois, c'était ramené sur le tapis à cause d'une actualité, de ta mère trop célèbre qui faisait parler d'elle. Parfois, juste comme ça. Mais jamais, tu lui as demandé de te lancer la vérité au visage. Parce qu'il le fera pas. Il l'enveloppera de velours, encore une fois, plusieurs couches, et pansera les plaies.
Ta mère était une vaste connasse vaniteuse aveuglée, et ton père un bouffon égocentrique méconnu du grand public. Il joue sur l'humour aujourd'hui, et tu sais qu'il t'arrachera des sourires que tu voudrais ne pas laisser partir : mais il en a le pouvoir, lui seul. T'as bouffé du sable... Vingt ans. Et après, t'en as eu marre du sable alors t'es venu goûter le bitume. T'as goûté aux gens, mais t'as pas trop aimé bizarrement. Tu t'esclaffes naturellement, tapote à peine son bras comme pour nier : mais il sait tout, c'est se battre contre un ennemi qui a non seulement toutes les cartes, mais qui écrit aussi les règles du jeu. Quoi ? C'est vrai !C'est vrai, c'est vrai. Que tu admets facilement en te blottissant un peu plus contre lui - et il fait de même.
Bon. Après, y'a eu... Elle. Double couche de velours. Nécessaire.
Benjamin Otterton
Benjamin Otterton
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Oh the things that you say, that make all my worries go away. You're all the things I've got to remember and even if you lose yourself on the way, you know I'll be coming for you anyway.
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Come, now or never, I follow you anywhere you go, wherever, doesn't matter.I follow you anywhere you go, let's stay together, you make me better. And I know, wherever we go, that we'll be there through it all.
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Mar 28 Sep - 16:36
benjaminotterton _
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néomilitarisme
Ben Barnes
Le bateleur
masculin / il
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génétique : t'as jamais changé, t'es toujours resté fidèle à celui que tu étais, même dans les moments où tu voulais le renier, ce mec que tu reconnaissais plus. Toujours été Benjamin Otterton, toujours assumé ce nom et ce prénom, et tu pourras pas être plus heureux d'avoir soutenu ce choix tout au long de ta vie, surtout maintenant que quelqu'un d'autre le porte avec toi, avec cette symbolique si forte. nom de code : t'en avais un, à l'époque, dans les rangs de Militech ; Oblivion's Eyes. En référence à tes yeux si sombres qu'on ne distingue pas la pupille de l'iris, en accord aussi avec le fait qu'une fois qu'on te croisait, on ne trouvait que le vide et la mort au bout du chemin. Tu n'as jamais aimé ce surnom, bien trop austère. Le seul que tu défends, avec ferveur, comme si c'était ton véritable prénom de naissance, c'est Ben. Plus court, plus vif, plus sympathique. longévité : tu as désormais 39 ans, effleurant timidement la quarantaine sans la craindre pour autant. date de création : tu es né un 20 mars 2036, ce qui fait de toi un Poissons. Une date qui avait peut d'importance jusqu'à maintenant, qui en porte une désormais, puisque ton mari est né le lendemain un an auparavant, amusante coïncidence que vous fêtez dignement ensemble. provenance : natif de la belle, grande et fausse Night City, tu n'as pourtant pas laissé la ville crasseuse et menteuse ternir ton optimisme et ta générosité. Tu es un de ces rares habitants qui n'aura pas recours en premier lieu à la violence ou aux menaces pour résoudre un conflit. localisation : tu ne l'as pas quitté, la belle cité qui t'a vu naître, et si tu as eu un jour des raisons de croire que la vie pourrait être mieux ailleurs, tu as fini par te convaincre qu'ici, c'était chez toi. Tu as un appartement au-dessus de ton bar, dans Wellsprings ; tu possèdes d'ailleurs tout le petit immeuble, avec le rez-de-chaussée, la mezzanine, ton appartement et le toit au-dessus.. Et tu partages désormais un appartement bien plus vaste et plus luxueux avec Andrea, ton mari, près de la Marina, avec vue sur l'océan. carrière : tu es barman & gérant de ton propre bar, le Black Cherry, sans formation mais de vocation. Avec une aisance naturelle pour écouter, communiquer, faire rire les gens et leur servir ce qu'ils veulent, même quand ils arrivent pas à choisir. C'est un job que t'aurais jamais envisagé qui est désormais ta réalité, que tu apprécies énormément. Tu es en train de te pencher sur l'ouverture d'un brunch, parce que tu n'as jamais su t'arrêter dans tes projets. Autrefois, tu occupais un poste bien différent : celui de soldat d'élite, lieutenant & chef de sa propre escouade, pour Militech. Des années qui, si tu ne dois pas mentir, t'ont bien servi, mais que tu détestes ressasser. alignement politique : après avoir été forcé de coopérer avec Militech pendant bien dix longues années, tu ne voulais plus te lier à qui que ce soit, et surtout pas une corporation quelconque. Malheureusement, en t'installant dans Wellsprings, tu t'es trouvé au milieu du territoire d'un gang que tu as fini par rejoindre : les Valentinos. Il rigole bien de toi qui sait pas parler espagnol pour un sou, mais ils t'apprécient : tu réponds toujours présent quand faut dépanner. préférences : tu as un premier amour, un homme, tu as eu une fiancée. Tu pourrais te devenir comme pansexuel, la vérité étant que tu t'es même pas posé la question des termes. Tu avais des crushs, des coups d'un soir, tu définissais rien sous des catégories trop étriquées. Aujourd'hui, tu es fou amoureux d'un homme et d'un seul, donc te pencher sur tout ça a encore moins d'importance qu'auparavant. Le grand rêveur un peu trop fleur bleue que tu es pense que l'amour n'a ni limites ni forme définie. statut civil : tu es enfin marié à l'homme de ta vie, Andrea, celui-là même qui a adopté ton nom de famille, et avec ça, tout ce passé, ces regrets et ces choses obscures que tu portes sur tes épaules. Tu te sens entier avec lui, accepté, et tu n'aurais pas rêvé, même toi, trop utopiste pour ton propre bien, meilleure chose que celle qui t'arrive avec Andrea. Tu lui as demandé sa main début mai, après une rupture difficile, et vous vous êtes mariés fin août, sur un coup de tête, de l'autre coté du globe. données bancaires : tu n'es pas le plus riche, ou techniquement, tu ne l'étais pas ; mais tu étais quand même intelligent avec ton argent, tes placements. Trop généreux pour ton propre bien cependant, ce n'est pas le salaire du barman qui priorise ses employés qui fait vivre très confortablement, surtout pas en ayant des projets de nouvelles entreprises. Tu sais bien la chance que tu as que d'être tombé amoureux d'un homme qui t'a laissé l'accès à ses richesses et à ses comptes bancaires les yeux fermés. Mais tu as encore du mal à t'habituer à ce statut de nouveau riche. échantillon vocal : [la description de la voix de votre personnage ou un extrait vidéo/audio de la voix que vous lui attribuer] corpulence : tu mesures un mètre quatre-vingt-cinq, véritable perche qu'on repère aisément dans la foule. Tu as toujours fait bon usage de ta taille, que ce soit pour crapahuter trigger warning : [les thèmes potentiellement triggering que peut aborder votre personnage] logiciel de traduction : [les langues que votre personnage comprend et/ou parle] thème musical : [la musique qui représente votre personnage] personnalité : [adjectif + adjectif (quelques traits de caractère de votre personnage)]
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pseudo : réponse ici pronoms : réponse ici âge : réponse ici pays : réponse ici tes trigger warnings : réponse ici d'où tu as connu le forum ? réponse ici crédits : (avatars) réponse ici (icônes) réponse ici dernier mot : réponse ici
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Chargement du système _ // Données manquantes _
log: Réponses nécessaires.
quelles sont vos coordonnées GPS favorites à Night City? [quel est le coin préféré de votre personnage dans tout Night City?] erreur système _ matière inconnue // quelles sont les protéines que votre organisme préfère? [quelle est la nourriture & boisson que votre personnage préfère ?] pouvez-vous renseigner quelles sont vos particularités physiques? [implants esthétiques et/ou visibles, tatouages, cicatrices particulières, couleur de cheveux/yeux, etc.] analyse du style vestimentaire.échec de l'analyse. quels vêtements avez-vous l'habitude de porter? [le style vestimentaire de votre personnage, dans sa globalité.] merci de détailler quelles sont vos habitudes en dehors du travail, quelles activités comptent parmi vos préférées? [les hobbies et passions en dehors du travail de votre personnage.] facteur d'allégeance imprécis, veuillez renseigner quelles sont vos opinions vis à vis des groupes d'intérêts suivants : NCPD, corporations, gangs de Night City? [l'avis de votre personnage concernant les corporations, les gangs, etc.] système de combat à préciser, quels sont vos points faibles et vos points forts? [le style de combat de votre personnage, ses faiblesses et ses forces au combat] erreur système. donnée inconnue. dites nous, préférez-vous une vie paisible ou une mort spectaculaire? réponse ici.
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01. ce que vous voulez dire sur votre personnage, comme vous voulez l'écrire : anecdotes, histoire, rp, tout ça. 02. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Duis eu neque commodo, tempor ex sed, tempor lorem. Suspendisse imperdiet nisl lorem, nec egestas ligula malesuada eu. Cras dapibus semper enim ultricies ultricies. Vestibulum non luctus orci. Etiam id maximus risus. Nullam sodales lobortis suscipit. Pellentesque et neque eu lectus pulvinar accumsan vel eget ex. Vestibulum ante ipsum primis in faucibus orci luctus et ultrices posuere cubilia curae; Maecenas nisl mauris, venenatis sit amet posuere tincidunt, vehicula imperdiet diam. Phasellus sit amet augue dignissim, aliquet sapien at, varius justo. Vivamus mollis semper quam, a dapibus felis consectetur in. Ut eget ullamcorper tellus. Vivamus sit amet lectus quis metus posuere fringilla vel sed nulla. Maecenas sed ornare lorem, ac fermentum magna.
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05. Integer et interdum quam. Vestibulum ante ipsum primis in faucibus orci luctus et ultrices posuere cubilia curae; Integer gravida massa ut volutpat semper. Sed faucibus eu tellus nec ultricies. In nisl ipsum, facilisis at tempor ut, semper ac ante. Phasellus in arcu ut tortor hendrerit imperdiet. Quisque laoreet nunc augue, in pellentesque urna luctus in.
06. Duis id ultrices quam. Mauris vel elit eget libero aliquet lobortis. Nulla posuere eleifend est, quis sodales felis egestas id. Vestibulum at est accumsan, fermentum enim vel, placerat leo. Proin varius faucibus ante, in vehicula tellus pharetra ac. Ut varius porttitor iaculis. Duis pulvinar magna at purus tincidunt vulputate. Vivamus dapibus bibendum tortor, a aliquet mi ultricies id.
//_ base de données des habitants de night city Seuls les agents techniques certifiés CC35 et DHSF-5 peuvent accéder à cet appareil, l’utiliser ou le désactiver.
Benjamin Otterton
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Sam 16 Oct - 16:27
ici un joli titre court
ici une citation toute mimi
et là y'aura du RP stylé de Maxence qui roule dans sa Cadillac and doesn't give a shit et qui dira des trucs genre Pantoufle, arrête de bouffer le canapé en velours de ma grand-mère putain mais pas trop énervé.